L'historien ne peut pas tout faire revivre ni relater le passé dans sa totalité. Il doit alors faire des choix et privilégie ce qui est le plus important, soit les événements dont les conséquences ont été les plus développées. Pourtant, on se demande toujours si l'historien est assez rigoureux, nous sommes tentés de le juger de façon particulière ou plutôt singulière. Donc,, selon son époque, l'historien va juger le passé par le biais d'une grille de lecture particulière. Aussi, c'est lui qui va décider si tel élément est oui ou non un document. L'historien doit-il alors faire l'analyse critique de ces documents ? Doit-il en valoriser certains et en rejeter d'autres. Si l'historien appartient à une époque et à un certain pays, il guidera et donnera forme à sa lecture, c'est pourquoi Fénelon disait "L'historien devrait être ni d'aucun temps ni d'aucun lieu", en revanche l'historien contemporain est capable de justifier ses choix, d'indiquer ses perplexités et d'indiquer d'autres interprétations possibles que la sienne. Mais il dispose d'un recul suffisant pour ne pas se heurter aux mêmes difficultés du journaliste qui est dans l'impossibilité d'évaluer, de juger et de trier. La question des témoignages se heurte au fait que la présence directe/réelle ne garantit aucunement la véracité du récit ainsi Standhall dans "La chartreuse de Parme" évoque la bataille de Waterloo du point de vu de F. del Dongo qui est présent mais qui ne voit rien.
Lorsqu'il s'agit de chercher les causes d'un événement on se rend compte qu'elles sont très nombreuses et qu'elles pourraient être infini. Par conséquent, l'historien va privilégier telles ou telles causes selon sa lecture du passé. Il peut estimer pour autant, que le rôle des "grands hommes", des hommes de pouvoir est déterminant ou bien alors insister sur le rôle économique, stratégique. Cependant, l'enchaînement des causes et des effets ne peut être établi qu'a postériori si l'historien peut chercher dans le passé les causes du présent, il n'est pas en mesure d'annoncer l'avenir a partir du simple examen du présent. C'est ce que l'on appelle le caractère rétrospectif des séries causales. L'histoire ne se construit pas comme une science exacte pour deux raisons : il y a une multiplicité de séries causales et des ruptures, des accidents, des événements dûs au hasard qui transforment l'histoire.
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L'historien ne peut pas tout faire revivre ni relater le passé dans sa totalité. Il doit alors faire des choix et privilégie ce qui est le plus important, soit les événements dont les conséquences ont été les plus développées. Pourtant, on se demande toujours si l'historien est assez rigoureux, nous sommes tentés de le juger de façon particulière ou plutôt singulière. Donc,, selon son époque, l'historien va juger le passé par le biais d'une grille de lecture particulière. Aussi, c'est lui qui va décider si tel élément est oui ou non un document. L'historien doit-il alors faire l'analyse critique de ces documents ? Doit-il en valoriser certains et en rejeter d'autres. Si l'historien appartient à une époque et à un certain pays, il guidera et donnera forme à sa lecture, c'est pourquoi Fénelon disait "L'historien devrait être ni d'aucun temps ni d'aucun lieu", en revanche l'historien contemporain est capable de justifier ses choix, d'indiquer ses perplexités et d'indiquer d'autres interprétations possibles que la sienne. Mais il dispose d'un recul suffisant pour ne pas se heurter aux mêmes difficultés du journaliste qui est dans l'impossibilité d'évaluer, de juger et de trier. La question des témoignages se heurte au fait que la présence directe/réelle ne garantit aucunement la véracité du récit ainsi Standhall dans "La chartreuse de Parme" évoque la bataille de Waterloo du point de vu de F. del Dongo qui est présent mais qui ne voit rien.
Lorsqu'il s'agit de chercher les causes d'un événement on se rend compte qu'elles sont très nombreuses et qu'elles pourraient être infini. Par conséquent, l'historien va privilégier telles ou telles causes selon sa lecture du passé. Il peut estimer pour autant, que le rôle des "grands hommes", des hommes de pouvoir est déterminant ou bien alors insister sur le rôle économique, stratégique. Cependant, l'enchaînement des causes et des effets ne peut être établi qu'a postériori si l'historien peut chercher dans le passé les causes du présent, il n'est pas en mesure d'annoncer l'avenir a partir du simple examen du présent. C'est ce que l'on appelle le caractère rétrospectif des séries causales. L'histoire ne se construit pas comme une science exacte pour deux raisons : il y a une multiplicité de séries causales et des ruptures, des accidents, des événements dûs au hasard qui transforment l'histoire.