J'ai une redaction et le sujet c'est "mettez vous dans la peau de Rose Malingre, la bonne des FRERES Goncourt, et imaginez une page de son journal intime dans laquelle elle évoque ses souffrances (et sa double vie)" Merci d'avance!!
Je suis seule dans ma chambre, tout le monde dort. Moi, je n'arrive pas à dormir, je n'ai pas encore fini ma bouteille d'eau de vie. C'est tout de même incroyable que l'alcool soit la seule chose qui puisse me détendre. Tout à l'heure, après le déjeuner, j'ai du me rendre chez M. Vautier, où je devais aller chercher l'encre pour Messieurs Goncourt. Alors que je lui tendais les pièces pour le payer, il a saisi ma main. La suite se révèle aussi répugnante qu'une scène diabolique. Je ne trouve même pas les mots pour décrire ce qu'il s'est passé. Je me suis donné corps et âme à cet homme, simplement par pulsion. Mon Alexandre me manque tellement, et je me dis que coucher avec d'autres hommes lui fera peut-être du mal, qu'il me reviendra. Mais les heures et les jours passent, et ma souffrance augmente tandis que je sens peu à peu le souvenir de notre amour s'éloigner de moi. Après être rentrer de ma course, les maîtres m'ont demandé de nettoyer la maison et de sortir l'argenterie pour une réception gargantuesque. Alors je me suis tuée à la tache, j'ai astiqué toute la sainte journée. Le soir, alors que tous dansaient et que je m'ennuyais, j'ai réussi à me glisser dans le bureau de Monsieur Edmond. Je la connais bien sa cachette moi, elle est sous un faux fond d'un tiroir. Comme à son habitude, il y avait glissé une énorme liasse de billets. J'en ai pris un peu. Assez pour me suffire, assez peu pour ne pas éveiller les soupçons. Je n'ai pas honte de faire ce que je fais. Je les aime bien mes maîtres, et je sais que quelques billets ne leur manqueront pas. Ils en ont bien assez. Je dois avoir 50 francs tout au plus. Cela payera quelques-unes de mes bouteilles.
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delancie57
Ouaaa merci 15 fois !!! C'est toi qui as fait ca??
Manonguilty
Oui ;) De rien, comme j'aime écrire ça m'a fait plaisir de t'aider !
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Je suis seule dans ma chambre, tout le monde dort. Moi, je n'arrive pas à dormir, je n'ai pas encore fini ma bouteille d'eau de vie. C'est tout de même incroyable que l'alcool soit la seule chose qui puisse me détendre. Tout à l'heure, après le déjeuner, j'ai du me rendre chez M. Vautier, où je devais aller chercher l'encre pour Messieurs Goncourt. Alors que je lui tendais les pièces pour le payer, il a saisi ma main. La suite se révèle aussi répugnante qu'une scène diabolique. Je ne trouve même pas les mots pour décrire ce qu'il s'est passé. Je me suis donné corps et âme à cet homme, simplement par pulsion. Mon Alexandre me manque tellement, et je me dis que coucher avec d'autres hommes lui fera peut-être du mal, qu'il me reviendra. Mais les heures et les jours passent, et ma souffrance augmente tandis que je sens peu à peu le souvenir de notre amour s'éloigner de moi.
Après être rentrer de ma course, les maîtres m'ont demandé de nettoyer la maison et de sortir l'argenterie pour une réception gargantuesque. Alors je me suis tuée à la tache, j'ai astiqué toute la sainte journée. Le soir, alors que tous dansaient et que je m'ennuyais, j'ai réussi à me glisser dans le bureau de Monsieur Edmond. Je la connais bien sa cachette moi, elle est sous un faux fond d'un tiroir. Comme à son habitude, il y avait glissé une énorme liasse de billets. J'en ai pris un peu. Assez pour me suffire, assez peu pour ne pas éveiller les soupçons. Je n'ai pas honte de faire ce que je fais. Je les aime bien mes maîtres, et je sais que quelques billets ne leur manqueront pas. Ils en ont bien assez. Je dois avoir 50 francs tout au plus. Cela payera quelques-unes de mes bouteilles.