« Mes chers parents Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts ou blessés aux mains des Boches, qui nous ont fait souffrir les mille horreurs, liquides enflammés, gaz asphyxiants, attaques [...]. Ah ! Grand Dieu, ici seulement c'est la guerre. Je suis redescendu de première ligne ce matin. Je ne suis qu'un bloc de boue et j'ai dû racler mes vêtements avec un couteau car je ne pouvais plus me traîner, la boue collant à mes pans de capote après mes jambes [...]. J'ai eu soif, j'ai connu l'horreur de l'attente de la mort sous un tir de barrage inouï. Je tombe de fatigue, voilà dix nuits que je passe en première ligne. Je vais me coucher, au repos dans un village de l'arrière où cela cogne cependant. J'ai sommeil, je suis plein de poux, je pue la charogne des macchabées. Je vous écrirai dès que je vais pouvoir. >> D'après une lettre de Georges Gallois, 221 régiment d'infanterie, Verdun, 15 juillet 1916.
1) Comment le texte révèle-t-il la violence des combats ? 2) Quelles sont les difficultés de la vie quotidienne vécues par l'auteur ?
[10 point a gagné]
Lista de comentários
BfXV
Le texte révèle la violence des combats de plusieurs façons. Tout d'abord, l'auteur mentionne que tous ses camarades sont morts ou blessés aux mains des "Boches" (surnom donné aux soldats allemands pendant la Première Guerre mondiale), et qu'ils ont été soumis à des horreurs telles que des liquides enflammés, des gaz asphyxiants et des attaques. Il décrit également l'expérience horrifiante d'attendre la mort sous un tir de barrage inouï. En outre, l'auteur est couvert de boue et de poux, ce qui suggère un manque d'hygiène et de conditions de vie difficiles. L'auteur mentionne plusieurs difficultés de la vie quotidienne qu'il a rencontrées pendant la guerre. Il est très fatigué après dix nuits passées en première ligne, et il a dû racler ses vêtements avec un couteau car il ne pouvait plus se traîner à cause de la boue collée à ses jambes. Il est également assoiffé et a l'odeur des morts autour de lui. En outre, il mentionne que même dans un village de l'arrière, où il est censé être au repos, il y a toujours des combats. Enfin, il est clair que l'auteur manque de sommeil, car il mentionne qu'il va se coucher dès qu'il finit d'écrire sa lettre.
Lista de comentários
L'auteur mentionne plusieurs difficultés de la vie quotidienne qu'il a rencontrées pendant la guerre. Il est très fatigué après dix nuits passées en première ligne, et il a dû racler ses vêtements avec un couteau car il ne pouvait plus se traîner à cause de la boue collée à ses jambes. Il est également assoiffé et a l'odeur des morts autour de lui. En outre, il mentionne que même dans un village de l'arrière, où il est censé être au repos, il y a toujours des combats. Enfin, il est clair que l'auteur manque de sommeil, car il mentionne qu'il va se coucher dès qu'il finit d'écrire sa lettre.