Réponse :
1) La mort des oiseaux - (François Coppée 1842-1908)
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
******
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que " les oiseaux se cachent pour mourir ? "
(Promenades et Intérieurs)
Explications :
À Mademoiselle Bertbe Wells.
Sous les fleurs d'églantier nouvellement écloses,
Près d'un nid embaumé dans le parfum des roses,
Quand la forêt dormait immobile et sans bruit,
Le rossignol avait chanté toute la nuit.
Quand les bois s'éclairaient au réveil de l'aurore,
Le fortuné chanteur vocalisait encore.
Sous les grands hêtres verts qui lui filtraient le jour,
La reine de son cœur veillait au nid d'amour.
Dans le berceau de mousse il revint d'un coup d'aile,
Impatient alors de se rapprocher d'elle.
Puis le maître divin dormit profondément...
Mais parfois il chantait dans son rêve en dormant.
« Les yeux fermés, il pense encore à moi, » dit-elle,
Heureuse d'être aimée, heureuse d'être belle.
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Réponse :
1) La mort des oiseaux - (François Coppée 1842-1908)
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
******
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
******
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que " les oiseaux se cachent pour mourir ? "
(Promenades et Intérieurs)
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Explications :
À Mademoiselle Bertbe Wells.
Sous les fleurs d'églantier nouvellement écloses,
Près d'un nid embaumé dans le parfum des roses,
Quand la forêt dormait immobile et sans bruit,
Le rossignol avait chanté toute la nuit.
Quand les bois s'éclairaient au réveil de l'aurore,
Le fortuné chanteur vocalisait encore.
Sous les grands hêtres verts qui lui filtraient le jour,
La reine de son cœur veillait au nid d'amour.
Dans le berceau de mousse il revint d'un coup d'aile,
Impatient alors de se rapprocher d'elle.
Puis le maître divin dormit profondément...
Mais parfois il chantait dans son rêve en dormant.
« Les yeux fermés, il pense encore à moi, » dit-elle,
Heureuse d'être aimée, heureuse d'être belle.