C'est une question très large et c'est compliqué de répondre sans connaître le contenu de ton cours et ce que vous avez déjà vu.
La réponse, à mon avis, est clairement "non", mais ce qui importe ce sont les arguments plus que la réponse.
Les nuances à apporter :
Comment définit-on "pouvoir" ? Est-ce influencer les décisions des autres ? Être capable de faire triompher ses propre intérêts ?
Comment définit-on coercition ? Contrainte par la force, la violence ? Contrainte par d'autres moyens (grève, désobéissance, bloquage...) ?
Dans quel cadre pensons-nous ce pouvoir (à l'échelle de la famille ? d'une société donnée ? échelle internationale ?)
Un parent a du pouvoir sur son enfant, mais est-il de même nature que le pouvoir d'un État sur la scène internationale par exemple ? Et l'enfant, n'a-t-il pas lui aussi du pouvoir sur ses parents ?
Voici quelques idées et concepts sur lesquels t'appuyer :
Le monopole de la violence légitime, concept développé par Max Weber. En gros, les individus d'une société délègue le pouvoir de coercition a une entité. C'est comme un contrat entre les gens : on se met d'accord, il y a que la police qui peut utiliser la violence de manière légale.
La dialectique du maître et de l'esclave, développée par Hegel. Là on est + orienté philo. Ce que ça dit : les relations de dominations sont toujours complexes et changeantes. Ainsi, le maître à le pouvoir sur l'esclave (il en est propriétaire, il peut le contraindre physiquement, l'obliger à faire ce qu'il désire...), mais l'esclave a également un pouvoir sur le maître (car sans lui, le maître ne serait pas capable d'accomplir toutes les tâches qui lui sont nécessaires). Tu peux rapprocher ça de la relation patrons-employés. Le pouvoir des syndicats (qui sont des groupements de travailleurs) contre le patronat (qui pourtant, à l'échelle de l'entreprise, détient le pouvoir sur ses employés).
L'influence sociale. Les normes sociales ne sont pas imposées par la violence, pourtant elles ont un fort effet sur nous (tu peux citer les travaux de Durkheim pour appuyer cet argument). La façon de s'habiller, de se comporter etc... sont régies par le groupe social dans lequel on évolue.
La légitimité de l'autorité. Parfois, un simple uniforme ou un statut suffit à avoir le pouvoir d'influencer les décisions des autres. Tu peux citer l'expérience de Milgram, dans laquelle aucune coercition n'est exercée pour obtenir l'obéissance des sujets.
Au niveau international, on voit que c'est celui avec les plus gros muscles qui a le plus de pouvoir (= celui qui a la plus grande armée). Au niveau de la société (démocratique), les mécaniques sont plus complexes. Au niveau individuel ou du groupe de pairs, de la famille, c'est encore plus nuancé.
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Bonjour,
Réponse :
C'est une question très large et c'est compliqué de répondre sans connaître le contenu de ton cours et ce que vous avez déjà vu.
La réponse, à mon avis, est clairement "non", mais ce qui importe ce sont les arguments plus que la réponse.
Les nuances à apporter :
Un parent a du pouvoir sur son enfant, mais est-il de même nature que le pouvoir d'un État sur la scène internationale par exemple ? Et l'enfant, n'a-t-il pas lui aussi du pouvoir sur ses parents ?
Voici quelques idées et concepts sur lesquels t'appuyer :
Au niveau international, on voit que c'est celui avec les plus gros muscles qui a le plus de pouvoir (= celui qui a la plus grande armée). Au niveau de la société (démocratique), les mécaniques sont plus complexes. Au niveau individuel ou du groupe de pairs, de la famille, c'est encore plus nuancé.