Bonjour pouriez vous m'aidez je n'arrive pas a cette poèsie avec les question svp merci d'avance Ombre Vous voilà de nouveau près de moi Souvenirs de mes compagnons morts à la guerre L'olive du temps Souvenirs qui n'en faites plus qu'un Comme cent fourrures ne font qu'un manteau Comme ces milliers de blessures ne font qu'un article de journal Apparence impalpable et sombre qui avez pris La forme changeante de mon ombre Un Indien à l'affût pendant l'éternité Ombre vous rampez près de moi Mais vous ne m'entendez plus Vous ne connaîtrez plus les poèmes divins que je chante Tandis que moi je vous entends je vous vois encore Destinées Ombre multiple que le soleil vous garde Vous qui m'aimez assez pour ne jamais me quitter Et qui dansez au soleil sans faire de poussière Ombre encre du soleil Ecriture de ma lumière Caisson de regrets Un dieu qui s'humilie
QUESTION
1.a A qui s adresse le poète dans ce texte? 2. Aux vers 4,5 et 6 quelles sont les deux figures de style qui permettent au poète de souligner la fusion des souvenirs en un seul? justifiez 3. Relisez le vers 6:< >.Quelles opposition ce vers contient-il ? Que traduit cette opposition? 4.Relisez le vers 9 et 10 << Un indien à l'affut pendant l'éternité / Ombre vous rampez près de moi>>. Par quelle figure de style? 5. Dans quel autre vers cette image de l'indien parait-elle etre a nouveau évoquée?
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Réponse :
1. Apollinaire adresse ce poème à ses compagnons morts à la guerre 14-18.
2. Deux comparaisons introduites par "comme " et une métaphore en apposition : "apparence impalpable et sombre"
3. Le vers 6 :
" Comme cent fourrures ne font qu'un manteau"
"Comme ces milliers de blessures ne font qu'un article de journal "
Opposition entre milliers et un; les morts constituent un nombre qui ne sera traité qu'en quelques lignes d'un article de journal.
4. " Un Indien à l'affût pendant l'éternité
Ombre vous rampez près de moi "
l'ombre est personnifiée (elle rampe)
5. Autre allusion à l'indien :
" Et qui dansez au soleil sans faire de poussière "
Explications :
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) - Alcools
Ombre
Vous voilà de nouveau près de moi
Souvenirs de mes compagnons morts à la guerre
L'olive du temps
Souvenirs qui n'en faites plus qu'un
Comme cent fourrures ne font qu'un manteau
Comme ces milliers de blessures ne font qu'un article de journal
Apparence impalpable et sombre qui avez pris
La forme changeante de mon ombre
Un Indien à l'affût pendant l'éternité
Ombre vous rampez près de moi
Mais vous ne m'entendez plus
Vous ne connaîtrez plus les poèmes divins que je chante
Tandis que moi je vous entends je vous vois encore
Destinées
Ombre multiple que le soleil vous garde
Vous qui m'aimez assez pour ne jamais me quitter
Et qui dansez au soleil sans faire de poussière
Ombre encre du soleil
Ecriture de ma lumière
Caisson de regrets
Un dieu qui s'humilie