Réponse :
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs
Et je penchais la tête fenêtre entrouverte
Car le temps suspendu ne comptait plus les ans
Le ciel d'un pur azur la rue était déserte
La saison des amours est toujours le printemps
La lumière jouait sur sa tête si blonde
Le bruit des grillons par la porte entre ouverte
Remplissait de tic-tac ce silence de printemps
Dehors, rien de bougeait, la nuit était déserte
Comme au petit matin du premier jour de l'an
Alors, tout contre moi, chauffait ta tête blonde
irradiant mon cœur du courant le plus pur
promesse éternelle du plus beau de l'azur
Explications :
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Réponse :
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs
Et je penchais la tête fenêtre entrouverte
Car le temps suspendu ne comptait plus les ans
Le ciel d'un pur azur la rue était déserte
La saison des amours est toujours le printemps
La lumière jouait sur sa tête si blonde
Réponse :
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs
Le bruit des grillons par la porte entre ouverte
Remplissait de tic-tac ce silence de printemps
Dehors, rien de bougeait, la nuit était déserte
Comme au petit matin du premier jour de l'an
Alors, tout contre moi, chauffait ta tête blonde
irradiant mon cœur du courant le plus pur
promesse éternelle du plus beau de l'azur
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