Bonjours pouvez-vous m’aider pour un exercice de français merci d’avance à la personne qui va le faire . Questions sur les extraits
Extrait 1 :
a) Relevez les mots appartenant au champ lexical du souvenir.
b) Relever une comparaison et expliquez-la.

Extrait 2 :
a) Quels sont les deux temps dominants employés dans l’extrait ? A quelle époque de la vie de l’auteur chaque temps correspond-t-il ?
b) Relevez deux antithèses dans l’extrait. Sur quoi l’auteur insiste-t-il en employant ces antithèses ?

Extrait 3 :
Relevez les mots et expressions appartenant au champ lexical des émotions. Comment pourriez-vous classer ces mots et expressions ?

Extrait 4 :
Comment l’auteure montre-t-elle que les souvenirs n’ont pas tous la même précision ?

Synthèse :
Quelles remarques pouvez-vous faire sur la façon dont les quatre auteurs évoquent leurs souvenirs et/ou le mécanisme de la mémoire (points communs, différences) ?


Extrait 1 :
Vendredi, 3 heures.
Mes souvenirs sont comme des pistoles 1dans la bourse du diable : quand on l’ouvrit, on n’y trouva que des feuilles mortes. [...] j’ai beau fouiller le passé je n’en retire que des bribes2 d’images et je ne sais pas très bien ce qu’elles représentent, ni si ce sont des souvenirs ou des fictions. [...]
Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938

Extrait 2 :
Je naquis et passai ma première enfance dans le village de IasnaÏa Poliana.
Voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j’ignore si je rêvais ou si j’étais éveillé).
Léon Tolstoï, Souvenirs.

Extrait 3 :
J’ai souvent été abattue, mais jamais désespérée, je considère notre clandestinité comme un aventure dangereuse, qui est romantique et intéressante. Dans mon journal, je considère chaque privation comme une source d’amusement. [...] Dans les moments les plus dangereux, je ne peux m’empêcher de rire du burlesque de la situation.
Anne Frank, Journal.

Extrait 4 :
Du visage de mon oncle ne m’est restée qu’une impression de finesse, de douceur un peu triste... nous le voyons très peu, surtout aux repas...il travaille tant.
Par contre, je vois très bien ma tante, telle qu’elle m’apparaissait quand j’aimais regarder les boucles argentées de ses cheveux, son teint rose, ses yeux... les seuls yeux bleus que j’ai vus avec une nuance vraiment violette...même cet écart entre ses dents de devant très blanches qui avancent légèrement augmente encore son charme. Il y a dans son regard, dans son port de tête, qui lui donne un certain air... je ne trouve aujourd’hui que le mot altier.3
Nathalie Sarraute, Enfance.