PARTIE 4 SVP 20 POINT ENCORE Pour conclure ce devoir, tu vas effectuer un travail d’expression écrite. Voici le sujet : Imagine que Denise, au cours de cette journée d’inauguration, observe, de l’une des galeries, la petite boutique fermée du « Vieil Elbeuf » et fait un bilan de ce qu’elle a vécu depuis son arrivée à Paris. La jeune fille se souvient alors des souffrances endurées lors de ses débuts au « Bonheur des Dames », pense à son ascension dans le grand magasin, et à la lente mort du petit commerce. Écris un texte de trente lignes dans lequel tu exposeras les pensées et les sentiments de Denise. Cherche des idées en mobilisant tes connaissances du roman. Puis rédige ton texte au brouillon en organisant ces idées de façon claire et structurée. Tu vérifieras ensuite que tu as bien respecté les consignes proposées et que ton orthographe est correcte. Voici les consignes à respecter : 1- Adopte le point de vue de Denise en employant des verbes de perception (voir, observer…) et de pensée (trouver, considérer, estimer…) 2- Propose une rapide description de la boutique de Baudu, « Au Vieil Elbeuf ». 3- Expose les pensées de Denise sur ses souffrances du début, sa réussite dans le grand magasin et la mort du petit commerce. 4- Emploie le champ lexical de la souffrance et de la misère. 5- Construis deux propositions subordonnées conjonctives que tu souligneras : l’une exprimera la cause, l’autre la conséquence. 6- Fais attention à la correction de la langue ainsi qu’à l’orthographe. Conjugue les verbes à l’imparfait et au passé simple(et aux temps composés correspondants si nécessaire). Vérifie que tous tes verbes et les groupes nominaux sont bien accordés. 7- Ton texte, de trente lignes, sera composé de plusieurs paragraphes et bien ponctué.
Denise regardait, de la galerie du premier étage, la petite boutique du Vieil Elbeuf, fermée et silencieuse. Elle se souvenait de son arrivée à Paris, deux ans plus tôt, avec ses deux frères, Jean et Pépé. Elle se rappelait les difficultés qu'elle avait rencontrées pour trouver du travail, les humiliations qu'elle avait subies au Bonheur des Dames, où elle était entrée comme vendeuse, les jalousies et les méchancetés de ses collègues, qui la trouvaient trop simple et trop honnête. Elle pensait aussi à son cousin Baudu, le propriétaire du Vieil Elbeuf, qui l'avait accueillie avec bienveillance, mais qui avait vu son commerce péricliter à cause de la concurrence du grand magasin. Elle se sentait coupable de l'avoir trahi en travaillant pour son rival, et de l'avoir fait souffrir en refusant d'épouser son neveu Colomban, qui était amoureux d'elle.
Mais Denise n'était pas malheureuse. Au contraire, elle était fière de sa réussite au Bonheur des Dames, où elle était devenue la première vendeuse du rayon des confections, et où elle avait gagné l'estime et la confiance de M. Mouret, le directeur. Elle admirait son génie commercial, qui avait fait du Bonheur des Dames le plus grand et le plus beau magasin de Paris, attirant des foules de clientes éblouies par les étalages somptueux, les prix bas et les innovations constantes. Elle aimait son travail, qui lui donnait l'occasion de satisfaire sa passion pour la mode et le goût. Elle se sentait libre et indépendante, capable de subvenir à ses besoins et à ceux de ses frères, qu'elle avait élevés comme une mère.
Denise était aussi amoureuse de M. Mouret, qui l'aimait en retour. Elle savait qu'il lui avait demandé sa main, et qu'elle avait accepté, après avoir longtemps résisté. Elle était heureuse de cet amour, qui était le fruit d'une longue amitié et d'une profonde admiration. Elle n'avait pas peur de l'avenir, car elle était sûre que M. Mouret respecterait sa personnalité et ses idées. Elle espérait aussi qu'il serait plus clément envers les petits commerçants, qui souffraient de la concurrence du Bonheur des Dames. Elle voulait être un lien entre le grand magasin et le petit commerce, entre le progrès et la tradition, entre le bonheur et la misère.
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Denise regardait, de la galerie du premier étage, la petite boutique du Vieil Elbeuf, fermée et silencieuse. Elle se souvenait de son arrivée à Paris, deux ans plus tôt, avec ses deux frères, Jean et Pépé. Elle se rappelait les difficultés qu'elle avait rencontrées pour trouver du travail, les humiliations qu'elle avait subies au Bonheur des Dames, où elle était entrée comme vendeuse, les jalousies et les méchancetés de ses collègues, qui la trouvaient trop simple et trop honnête. Elle pensait aussi à son cousin Baudu, le propriétaire du Vieil Elbeuf, qui l'avait accueillie avec bienveillance, mais qui avait vu son commerce péricliter à cause de la concurrence du grand magasin. Elle se sentait coupable de l'avoir trahi en travaillant pour son rival, et de l'avoir fait souffrir en refusant d'épouser son neveu Colomban, qui était amoureux d'elle.
Mais Denise n'était pas malheureuse. Au contraire, elle était fière de sa réussite au Bonheur des Dames, où elle était devenue la première vendeuse du rayon des confections, et où elle avait gagné l'estime et la confiance de M. Mouret, le directeur. Elle admirait son génie commercial, qui avait fait du Bonheur des Dames le plus grand et le plus beau magasin de Paris, attirant des foules de clientes éblouies par les étalages somptueux, les prix bas et les innovations constantes. Elle aimait son travail, qui lui donnait l'occasion de satisfaire sa passion pour la mode et le goût. Elle se sentait libre et indépendante, capable de subvenir à ses besoins et à ceux de ses frères, qu'elle avait élevés comme une mère.
Denise était aussi amoureuse de M. Mouret, qui l'aimait en retour. Elle savait qu'il lui avait demandé sa main, et qu'elle avait accepté, après avoir longtemps résisté. Elle était heureuse de cet amour, qui était le fruit d'une longue amitié et d'une profonde admiration. Elle n'avait pas peur de l'avenir, car elle était sûre que M. Mouret respecterait sa personnalité et ses idées. Elle espérait aussi qu'il serait plus clément envers les petits commerçants, qui souffraient de la concurrence du Bonheur des Dames. Elle voulait être un lien entre le grand magasin et le petit commerce, entre le progrès et la tradition, entre le bonheur et la misère.