1) L'offensive allemande en direction de Stalingrad débute en juillet 1942.
2) Les forces en présence attestent de la forte mobilisation des deux camps lors de la bataille. L'Allemagne nazie et l'URSS mobilisent au total plus de 2 millions de soldats et un nombre significatif de véhicules (3 500 chars, 34 000 canons, 2 400 avions). Les forces sont également réparties : si le nombre de troupes mobilisées est quasiment égal (1m d’allemands contre 1,1m de soviétiques), les soviétiques ont plus de chars (2 300 contre 1 200) tandis que les allemands ont l’avantage aérien (1 640 contre 768).
3) Les armées soviétiques lancent une contre-offensive à partir de novembre 1942, en hiver.
4) Il résulte de la contre-offensive russe que l’armée allemande est scindée en deux. Le mouvement « en pince » des troupes soviétiques, qui arrivent du Nord et du Sud, conduisent à isoler la VIème Armée allemande de l'armée principale et de ses alliés dès fin novembre 1942.
6a) L'armée allemande, face aux soviétiques, est confrontée à deux difficultés majeures : d’une part, en dépit de l'occupation de la ville par la VIème armée, les soldats russes, tels des « automates métalliques » (journal d'un soldat allemand) sont plus adaptés aux conditions rudes de l'hiver alors que les Allemands patissent de cet environnement. D’autre part, l'armée allemande est scindée en deux par l'offensive soviétique ce qui empêche l'arrivée de ravitaillements à Stalingrad. Les troupes allemandes et leurs alliés, situés à l'extérieur de la ville, ne peuvent venir en secours aux soldats encerclés au sein de la ville.
6b) Un journal d'un soldat allemand, cité dans Paris-Match le 23 janvier 1963, atteste des conditions brutales auxquelles sont confrontés les soldats allemands. La pénurie de vivres pousse les soldats à manger la totalité des chevaux fin décembre. Certains n'excluent pas de « manger de la viande de chat », et ce en dépit des tirs d’obus soviétiques. Ainsi, face aux pressions constantes de l’avancée de l’URSS, les soldats sont affamés (« les soldats [...] ne cherchent qu'un aliment quelconque à mettre sous la dent »), épuisés (« on n'a plus la force de marcher, de se coucher ») et démoralisés (« qu'elle soit maudite, cette guerre ! »).
7) La bataille dure 8 mois au total, de juillet 1942 à février 1943. Elle se termine par une victoire totale des soviétiques, qui enregistrent néanmoins de très lourdes pertes humaines (486 000 soldats tués, 600 000 soldats blessés ou prisonniers). La VIème armée allemande, encerclée par la contre-offensive soviétique et privée de tout ravitaillement, est anéantie et 110 000 soldats sont faits prisonniers.
8) Le bilan humain est très lourd : les Allemands perdent 560 000 soldats au total (tués, blessés ou prisonniers), tandis que les morts, blessés et prisonniers soviétiques s’élèvent à 1 million. Les conséquences sont par ailleurs lourdes pour les civils, les combats urbains et les conditions de famine conduisant à la mort de 40 000 civils.
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1) L'offensive allemande en direction de Stalingrad débute en juillet 1942.
2) Les forces en présence attestent de la forte mobilisation des deux camps lors de la bataille. L'Allemagne nazie et l'URSS mobilisent au total plus de 2 millions de soldats et un nombre significatif de véhicules (3 500 chars, 34 000 canons, 2 400 avions). Les forces sont également réparties : si le nombre de troupes mobilisées est quasiment égal (1m d’allemands contre 1,1m de soviétiques), les soviétiques ont plus de chars (2 300 contre 1 200) tandis que les allemands ont l’avantage aérien (1 640 contre 768).
3) Les armées soviétiques lancent une contre-offensive à partir de novembre 1942, en hiver.
4) Il résulte de la contre-offensive russe que l’armée allemande est scindée en deux. Le mouvement « en pince » des troupes soviétiques, qui arrivent du Nord et du Sud, conduisent à isoler la VIème Armée allemande de l'armée principale et de ses alliés dès fin novembre 1942.
6a) L'armée allemande, face aux soviétiques, est confrontée à deux difficultés majeures : d’une part, en dépit de l'occupation de la ville par la VIème armée, les soldats russes, tels des « automates métalliques » (journal d'un soldat allemand) sont plus adaptés aux conditions rudes de l'hiver alors que les Allemands patissent de cet environnement. D’autre part, l'armée allemande est scindée en deux par l'offensive soviétique ce qui empêche l'arrivée de ravitaillements à Stalingrad. Les troupes allemandes et leurs alliés, situés à l'extérieur de la ville, ne peuvent venir en secours aux soldats encerclés au sein de la ville.
6b) Un journal d'un soldat allemand, cité dans Paris-Match le 23 janvier 1963, atteste des conditions brutales auxquelles sont confrontés les soldats allemands. La pénurie de vivres pousse les soldats à manger la totalité des chevaux fin décembre. Certains n'excluent pas de « manger de la viande de chat », et ce en dépit des tirs d’obus soviétiques. Ainsi, face aux pressions constantes de l’avancée de l’URSS, les soldats sont affamés (« les soldats [...] ne cherchent qu'un aliment quelconque à mettre sous la dent »), épuisés (« on n'a plus la force de marcher, de se coucher ») et démoralisés (« qu'elle soit maudite, cette guerre ! »).
7) La bataille dure 8 mois au total, de juillet 1942 à février 1943. Elle se termine par une victoire totale des soviétiques, qui enregistrent néanmoins de très lourdes pertes humaines (486 000 soldats tués, 600 000 soldats blessés ou prisonniers). La VIème armée allemande, encerclée par la contre-offensive soviétique et privée de tout ravitaillement, est anéantie et 110 000 soldats sont faits prisonniers.
8) Le bilan humain est très lourd : les Allemands perdent 560 000 soldats au total (tués, blessés ou prisonniers), tandis que les morts, blessés et prisonniers soviétiques s’élèvent à 1 million. Les conséquences sont par ailleurs lourdes pour les civils, les combats urbains et les conditions de famine conduisant à la mort de 40 000 civils.