Une capsule spatiale de légende, la «Liberty Bell-7», à bord de laquelle l’astronaute Virgil «Gus» Grissom avait effectué le deuxième saut de puce américain dans l’espace et un amerrissage très contesté, a enfin touché terre en Floride. Ramenée à Port Canaveral, à quelques kilomètres du centre spatial d’où Grissom était parti pour son vol de 15 minutes et 37 secondes il y a exactement 38 ans, le 21 juillet 1961, la capsule est extérieurement en parfait état de conservation. En lettres blanches s’étalent sur un côté «Liberty Bell», sur l’autre «United States». Le hublot par lequel l’astronaute pouvait apercevoir la Terre n’est pas cassé. Le périscope, protubérance sur le côté du vaisseau spatial qui permettait de voir à l’extérieur après l’amerrissage, est également entier. Aucun coquillage ne s’est fixé sur la paroi et les seuls témoignages du long séjour dans l’eau sont des concrétions blanches sur la partie supérieure, dues à l’érosion. «À l’intérieur, tout était également intact», a déclaré Curt Newport, le responsable de l’expédition de repêchage au large des Bahamas, financée par la chaîne de télévision Discovery Channel. Mais lors de la remontée à la surface, le tableau de bord s’est effondré sur le siège du pilote et la cabine est encombrée par un enchevêtrement de fils et de câbles électriques. Le regard plonge dans la capsule par un trou béant laissé par l’arrachement de l’écoutille de sortie, à l’origine de la controverse sur la conduite de l’astronaute après son amerrissage. Ce 21 juillet 1968, le vaisseau de Grissom pique dans l’océan Atlantique, après avoir atteint l’altitude de 188 km. Normalement, l’écoutille doit rester fermée en attendant l’arrivée de l’hélicoptère de sauvetage. À ce moment-là, des explosifs sont actionnés par l’astronaute pour faire sauter la porte. Avec Grissom, le système fonctionne prématurément: la capsule se remplit d’eau et coule par 3 800 m de fond avant de pouvoir être accrochée à l’hélicoptère. Quant à l’astronaute, il échappe de peu à la noyade. Grissom assure que le système s’est déclenché seul. Beaucoup d’autres pensent qu’il a paniqué et a appuyé trop vite sur la commande. «Ils n’ont pas pu expliquer ce qui s’est passé», a raconté Gunter Wendt, un ancien de la Nasa alors chargé d’installer les astronautes dans leur capsule. «Liberty Bell-7» fut le seul vaisseau de retour à avoir été perdu par la Nasa. Les recherches pour le retrouver ont été très difficiles et Curt Newport s’y est repris à trois fois, en 1992, 1993 et 1999. Le 1er mai de cette année, il était finalement repéré, à quelque 145 km au nord-est de Great Abaco, une des îles de l’archipel des Bahamas. Mais un câble retenant le robot descendu pour le repêcher casse et la mission est abandonnée
2 votes Thanks 1
enorapigpet1
daccors Merci pour la réponse mais j'ai juste une question qu'il faut que je répondre et faut que ça soit court et je sais pas comment mettre ces informations dans 2 ou 3 phrases
enorapigpet1
pouvez vous y répondre en 2 ou 3 phrases s'il vous plaît
enorapigpet1
S'il vous plaît je dois y faire pour demain
enorapigpet1
Mais réponder moi pas par commentaire réponder moi en dessous de la questions comme ça je vous met 5 étoiles + 1 Merci
Lista de comentários
Explications:
Une capsule spatiale de légende, la «Liberty Bell-7», à bord de laquelle l’astronaute Virgil «Gus» Grissom avait effectué le deuxième saut de puce américain dans l’espace et un amerrissage très contesté, a enfin touché terre en Floride. Ramenée à Port Canaveral, à quelques kilomètres du centre spatial d’où Grissom était parti pour son vol de 15 minutes et 37 secondes il y a exactement 38 ans, le 21 juillet 1961, la capsule est extérieurement en parfait état de conservation. En lettres blanches s’étalent sur un côté «Liberty Bell», sur l’autre «United States». Le hublot par lequel l’astronaute pouvait apercevoir la Terre n’est pas cassé. Le périscope, protubérance sur le côté du vaisseau spatial qui permettait de voir à l’extérieur après l’amerrissage, est également entier. Aucun coquillage ne s’est fixé sur la paroi et les seuls témoignages du long séjour dans l’eau sont des concrétions blanches sur la partie supérieure, dues à l’érosion. «À l’intérieur, tout était également intact», a déclaré Curt Newport, le responsable de l’expédition de repêchage au large des Bahamas, financée par la chaîne de télévision Discovery Channel. Mais lors de la remontée à la surface, le tableau de bord s’est effondré sur le siège du pilote et la cabine est encombrée par un enchevêtrement de fils et de câbles électriques. Le regard plonge dans la capsule par un trou béant laissé par l’arrachement de l’écoutille de sortie, à l’origine de la controverse sur la conduite de l’astronaute après son amerrissage. Ce 21 juillet 1968, le vaisseau de Grissom pique dans l’océan Atlantique, après avoir atteint l’altitude de 188 km. Normalement, l’écoutille doit rester fermée en attendant l’arrivée de l’hélicoptère de sauvetage. À ce moment-là, des explosifs sont actionnés par l’astronaute pour faire sauter la porte. Avec Grissom, le système fonctionne prématurément: la capsule se remplit d’eau et coule par 3 800 m de fond avant de pouvoir être accrochée à l’hélicoptère. Quant à l’astronaute, il échappe de peu à la noyade. Grissom assure que le système s’est déclenché seul. Beaucoup d’autres pensent qu’il a paniqué et a appuyé trop vite sur la commande. «Ils n’ont pas pu expliquer ce qui s’est passé», a raconté Gunter Wendt, un ancien de la Nasa alors chargé d’installer les astronautes dans leur capsule. «Liberty Bell-7» fut le seul vaisseau de retour à avoir été perdu par la Nasa. Les recherches pour le retrouver ont été très difficiles et Curt Newport s’y est repris à trois fois, en 1992, 1993 et 1999. Le 1er mai de cette année, il était finalement repéré, à quelque 145 km au nord-est de Great Abaco, une des îles de l’archipel des Bahamas. Mais un câble retenant le robot descendu pour le repêcher casse et la mission est abandonnée