Quand j’arrivais, j’entrais chez mes tantes et je les saluais. Celles-ci revêtues de leurs tuniques colorées, m’accueillaient avec joie. Je leur racontai ma semaine et elles me taquinaient sur Marie qui venait aussi chez elles le dimanche : elles s’étaient très tôt aperçues de notre amitié. Excellentes cuisinières, ce jour-là, elles soignaient spécialement leur cuisine.
Nous allâmes trouver ma mère qui ne fut pas longue à pressentir la nouvelle : elle n’eut qu’à nous regarder et elle comprit tout de suite. Elle lâcha le pilon, tourna le regard vers le ciel puis vers mon père et dit qu’elle ne voulait pas que je parte. Je m’approchai d’elle et la serrai contre moi : elle sut alors que je partirais et elle se mit à pleurer. C’est ainsi que mes parents acceptèrent mon départ qui fut un affreux déchirement.
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bonjour!
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Quand j’arrivais, j’entrais chez mes tantes et je les saluais. Celles-ci revêtues de leurs tuniques colorées, m’accueillaient avec joie. Je leur racontai ma semaine et elles me taquinaient sur Marie qui venait aussi chez elles le dimanche : elles s’étaient très tôt aperçues de notre amitié. Excellentes cuisinières, ce jour-là, elles soignaient spécialement leur cuisine.
Nous allâmes trouver ma mère qui ne fut pas longue à pressentir la nouvelle : elle n’eut qu’à nous regarder et elle comprit tout de suite. Elle lâcha le pilon, tourna le regard vers le ciel puis vers mon père et dit qu’elle ne voulait pas que je parte. Je m’approchai d’elle et la serrai contre moi : elle sut alors que je partirais et elle se mit à pleurer. C’est ainsi que mes parents acceptèrent mon départ qui fut un affreux déchirement.