Ce jour-là, sur le chemin de l'école, je mangeais tranquillement mon
nounours à la guimauve. J'adorais les sucreries, rien ne pouvait m'empêcher
de grignoter des bonbons. En classe, les friandises étaient cachées dans ma
trousse. Cette trousse, elle s'appelait « la cache à bec' ». Dans cette trousse il
y avait deux compartiments : un pour cacher mon magot sucré, l'autre pour
mes stylos. Quand on faisait des maths, les marshmallows étaient grignotés,
en français les têtes brûlées dévorées et en musique des chewing-gums
mastiqués. Arrivé à l'école, je saluais Lylian mon copain et nous nous mîmes à
discuter du prochain cours. Quand la sonnerie retentit annonçant le début des
cours, nous allâmes nous ranger devant notre classe. Quand madame Scalio
vint nous chercher pour le cours de math, nous partîmes en direction de la
salle de classe. Après une demi-heure de cours (ou plutôt de grignotage), je
me mis à écouter. On parlait à ce moment d'une certaine personne qui avait
apparemment trouvé un théorème sur les triangles rectangles, rien qui ne
m’emballait vraiment, mes yeux se mirent alors à regarder fixement la
pendule. Lorsque la cloche sonna, nous partîmes en direction du prochain
cours. La journée se passa alors sans trop de problème.
Quand arriva la fin des cours, j'avais presque fini mon petit trésor. Je
rentrais chez moi après avoir dit au revoir à mon ami. Sur le chemin toutes les
maisons que je vis me semblèrent vides, vides de vie. Normal, nous sommes
en hiver, il fait déjà nuit et il pleut. A ce moment précis, un chat noir passa
devant moi en montrant les crocs. Une fois arrivé chez moi, je jetais mon sac
dans ma chambre et me mis à faire mes devoirs. Après les trois premiers
exercices, mon estomac avait faim, faim de sucre. J'ouvris alors ma trousse
mais là il n'y avait plus que deux sucettes, cela me parut étrange car il m'avait
semblé en avoir laissé une dizaine. Après avoir enlevé le papier de la première
et l'avoir mise dans ma bouche, je terminais mes leçons. Ces dernières
achevées, mon chien monta dans ma chambre et nous nous amusâmes
ensemble. Quand mes parents rentrèrent, ils se mirent à préparer le dîner. Une
fois le repas terminé, mon frère et moi remontâmes dans nos chambres
respectives. J'ouvris ma trousse pour la remplir et ma deuxième sucette avait
disparu. Une vague d'angoisse m'envahit alors, mais il m'avait semblé voir
mon grand-frère avec un petit bâton blanc dans la bouche quand je jouais avec
mon chien. Mon regard fut alors attiré sur le gros sachet rempli de bonbons
posé sur mon étagère, ma réserve !
Je pris donc le sac et remplis ma trousse, partis me coucher et
m’endormis. Cette nuit, je fis d'horribles cauchemars et me réveillai en
sursaut. Après avoir repris mes esprits, mon regard fut attiré vers mon réveil,
il était 23.50. Dans quelques minutes, cette petite journée banale de jeudi 12
serait terminée. Peu de temps après je me rendormis. Le lendemain, avant de
partir à l'école, je vérifiais que j'avais bien réapprovisionné ma trousse. Je
trouvais d'ailleurs bizarre de ne pas voir mes nounours à la guimauve (mes
bonbons du matin qui sont mangés sur la route du collège). Une fois le sac
rempli, je partis au collège.
J'arrivai pile à l’heure, quand les cours commençaient. Après avoir salué
quelques connaissances, nous partîmes nous ranger et je sortis mes affaires de
mon sac. Là, une énorme vague d'effroi et de stupéfaction m'envahit. Ma
trousse était vide...
Tout d'abord, mon esprit pensa que mes sucreries avaient pu fondre.
Iimpossible ! ça ne s'était jamais passé en cinq ans de grignotage quotidien. Je
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Ce jour-là, sur le chemin de l'école, je mangeais tranquillement mon
nounours à la guimauve. J'adorais les sucreries, rien ne pouvait m'empêcher
de grignoter des bonbons. En classe, les friandises étaient cachées dans ma
trousse. Cette trousse, elle s'appelait « la cache à bec' ». Dans cette trousse il
y avait deux compartiments : un pour cacher mon magot sucré, l'autre pour
mes stylos. Quand on faisait des maths, les marshmallows étaient grignotés,
en français les têtes brûlées dévorées et en musique des chewing-gums
mastiqués. Arrivé à l'école, je saluais Lylian mon copain et nous nous mîmes à
discuter du prochain cours. Quand la sonnerie retentit annonçant le début des
cours, nous allâmes nous ranger devant notre classe. Quand madame Scalio
vint nous chercher pour le cours de math, nous partîmes en direction de la
salle de classe. Après une demi-heure de cours (ou plutôt de grignotage), je
me mis à écouter. On parlait à ce moment d'une certaine personne qui avait
apparemment trouvé un théorème sur les triangles rectangles, rien qui ne
m’emballait vraiment, mes yeux se mirent alors à regarder fixement la
pendule. Lorsque la cloche sonna, nous partîmes en direction du prochain
cours. La journée se passa alors sans trop de problème.
Quand arriva la fin des cours, j'avais presque fini mon petit trésor. Je
rentrais chez moi après avoir dit au revoir à mon ami. Sur le chemin toutes les
maisons que je vis me semblèrent vides, vides de vie. Normal, nous sommes
en hiver, il fait déjà nuit et il pleut. A ce moment précis, un chat noir passa
devant moi en montrant les crocs. Une fois arrivé chez moi, je jetais mon sac
dans ma chambre et me mis à faire mes devoirs. Après les trois premiers
exercices, mon estomac avait faim, faim de sucre. J'ouvris alors ma trousse
mais là il n'y avait plus que deux sucettes, cela me parut étrange car il m'avait
semblé en avoir laissé une dizaine. Après avoir enlevé le papier de la première
et l'avoir mise dans ma bouche, je terminais mes leçons. Ces dernières
achevées, mon chien monta dans ma chambre et nous nous amusâmes
ensemble. Quand mes parents rentrèrent, ils se mirent à préparer le dîner. Une
fois le repas terminé, mon frère et moi remontâmes dans nos chambres
respectives. J'ouvris ma trousse pour la remplir et ma deuxième sucette avait
disparu. Une vague d'angoisse m'envahit alors, mais il m'avait semblé voir
mon grand-frère avec un petit bâton blanc dans la bouche quand je jouais avec
mon chien. Mon regard fut alors attiré sur le gros sachet rempli de bonbons
posé sur mon étagère, ma réserve !
Je pris donc le sac et remplis ma trousse, partis me coucher et
m’endormis. Cette nuit, je fis d'horribles cauchemars et me réveillai en
sursaut. Après avoir repris mes esprits, mon regard fut attiré vers mon réveil,
il était 23.50. Dans quelques minutes, cette petite journée banale de jeudi 12
serait terminée. Peu de temps après je me rendormis. Le lendemain, avant de
partir à l'école, je vérifiais que j'avais bien réapprovisionné ma trousse. Je
trouvais d'ailleurs bizarre de ne pas voir mes nounours à la guimauve (mes
bonbons du matin qui sont mangés sur la route du collège). Une fois le sac
rempli, je partis au collège.
J'arrivai pile à l’heure, quand les cours commençaient. Après avoir salué
quelques connaissances, nous partîmes nous ranger et je sortis mes affaires de
mon sac. Là, une énorme vague d'effroi et de stupéfaction m'envahit. Ma
trousse était vide...
Tout d'abord, mon esprit pensa que mes sucreries avaient pu fondre.
Iimpossible ! ça ne s'était jamais passé en cinq ans de grignotage quotidien. Je