BonjourEst ce que vous pouvez me dire si ces poèmes sont lyriques ou non?(Desoler pour la lecture mais je n'arrive pas a savoir si ils sont bien lyrique)Merci a ceux qui prendront la peine de me repondre =)POEME 1Soleils couchantsLe soleil s'est couché ce soir dans les nuées;Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !Tous ces jours passeront ; ils passeront en fouleSur la face des mers, sur la face des monts,Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où rouleComme un hymne confus des morts que nous aimons.Et la face des eaux, et le front des montagnes,Ridés et non vieillis, et les bois toujours vertsS'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnesPrendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,Sans que rien manque au monde immense et radieux !Victor Hugo, Les Feuilles d'AutomnePOEME 2Demain dès l'aubeDemain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HugoPOEME 3L'EnfantLes turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,Chio, qu'ombrageaient les charmilles,Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefoisUn chœur dansant de jeunes filles.Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,Courbait sa tête humiliée ;Il avait pour asile, il avait pour appuiUne blanche aubépine, une fleur, comme luiDans le grand ravage oubliée.Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleusComme le ciel et comme l'onde,Pour que dans leur azur, de larmes orageux,Passe le vif éclair de la joie et des jeux,Pour relever ta tête blonde,Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donnerPour rattacher gaîment et gaîment ramenerEn boucles sur ta blanche épauleCes cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,Et qui pleurent épars autour de ton beau front,Comme les feuilles sur le saule ?Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,Qui d'Iran borde le puits sombre ?Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,Cent ans à sortir de son ombre ?Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,Plus éclatant que les cymbales ?Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,Je veux de la poudre et des balles.8-10 juillet 1828 Victor Hugo - Les OrientalesMerci Beaucoup PS= Pour les personnes qui ne repondent aux messages que pour les pints et qui repondent n'importe quoi, merci de s'abstenir ! Merci
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Bonjour tout le monde , pouvez vous me dire si ces poemes sont oui ou non lyrique ?POEME 1Soleils couchantsLe soleil s'est couché ce soir dans les nuées;Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !Tous ces jours passeront ; ils passeront en fouleSur la face des mers, sur la face des monts,Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où rouleComme un hymne confus des morts que nous aimons.Et la face des eaux, et le front des montagnes,Ridés et non vieillis, et les bois toujours vertsS'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnesPrendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,Sans que rien manque au monde immense et radieux !Victor Hugo, Les Feuilles d'AutomnePOEME 2Demain dès l'aubeDemain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HugoPOEME 3L'EnfantLes turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,Chio, qu'ombrageaient les charmilles,Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefoisUn chœur dansant de jeunes filles.Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,Courbait sa tête humiliée ;Il avait pour asile, il avait pour appuiUne blanche aubépine, une fleur, comme luiDans le grand ravage oubliée.Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleusComme le ciel et comme l'onde,Pour que dans leur azur, de larmes orageux,Passe le vif éclair de la joie et des jeux,Pour relever ta tête blonde,Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donnerPour rattacher gaîment et gaîment ramenerEn boucles sur ta blanche épauleCes cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,Et qui pleurent épars autour de ton beau front,Comme les feuilles sur le saule ?Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,Qui d'Iran borde le puits sombre ?Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,Cent ans à sortir de son ombre ?Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,Plus éclatant que les cymbales ?Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,Je veux de la poudre et des balles.8-10 juillet 1828 Victor Hugo - Les OrientalesMerci D'avance a ceux qui l'aideront =)
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