Le cadre spatio-temporelle Il apparaît la ville de Digne. Elle se trouve sur la Côte d’Azur et là le général Drouot a lu une proclamation quant à l’abdication du 6 avril 1814 de Napoléon, après laquelle il a été envoyé à l’Île d’Elbe. Cela prouve donc qu’il y a eu un mélange entre la fiction et l’histoire réelle. Il mélange des personnages inventés et réels.
Le narrateur Il est inconnu. Il décrit ce qu’il voit et il fait aussi des suppositions. Il est hétérodiégétique parce qu’il n’appartient pas à l’histoire mais il se prononce (il dit "je" et opine "il était difficile de rencontrer un passant plus misérable". Il prédomine le temps de la description (l’imparfait) et la troisième personne. La description sert ici à apitoyer. Victor Hugo veut que le lecteur ressente de la peine pour lui. Il fait à la foi peur et pitié. On le voit toujours marcher donc il s’agit d’un portrait en mouvement et cela explique aussi qu’on ait besoin des différents regards pour le suivre. Les regards s’arrachent sur les détails qui montrent la pauvreté. Il y a le regard des rares habitants, des femmes de l’ancien bourg qui est au bas de la ville, des enfants et du gendarme.
Le point de vue La description permet d’introduire un personnage clé du roman (Jean Valjean) mais en insistant sur son caractère mystérieux. A partir des regards des habitants de Digne on y découvre un inconnu car on ne peut pas connaitre son identité. La description donne un certain nombre d’informations mais celles-ci restent lacunaires (hypothèses sur son âge, pas de description de son visage et le portrait s’attache aux vêtements). L’apparition de cet homme suscite la curiosité des personnages observant la scène mais aussi celle du lecteur. De plus cette focalisation interne entraîne une description entièrement marquée par le sentiment d’inquiétude de ceux qui observent : les détails retenus sont ceux qui suscitent ou confirment cette inquiétude (l’aspect misérable des vêtements et la force du personnage). Le texte livre par ailleurs une série d’indices à interpréter par le lecteur. C’est le portrait d’un homme seule, un vagabond en situation d’étranger dans une ville de Provence ou d’emblée suscite la méfiance. Son apparence physique peut suggérer soit un forçat (prisonnier), soit un condamné qui s’est échappé, même si le sac du soldat peut faire penser à un déserteur. Un des buts du lecteur peut être d’apitoyer le lecteur.
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James721
La nature de l'oeuvre c'est pas dire si c'est un article de presse ou un tableau ou un roman (dans le cas des misérables) ??
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Bonjour,Nature de l oeuvre
Entre fiction et réalité
Le cadre spatio-temporelle
Il apparaît la ville de Digne. Elle se trouve sur la Côte d’Azur et là le général Drouot a lu une proclamation quant à l’abdication du 6 avril 1814 de Napoléon, après laquelle il a été envoyé à l’Île d’Elbe. Cela prouve donc qu’il y a eu un mélange entre la fiction et l’histoire réelle. Il mélange des personnages inventés et réels.
Le narrateur
Il est inconnu. Il décrit ce qu’il voit et il fait aussi des suppositions. Il est hétérodiégétique parce qu’il n’appartient pas à l’histoire mais il se prononce (il dit "je" et opine "il était difficile de rencontrer un passant plus misérable".
Il prédomine le temps de la description (l’imparfait) et la troisième personne. La description sert ici à apitoyer. Victor Hugo veut que le lecteur ressente de la peine pour lui. Il fait à la foi peur et pitié. On le voit toujours marcher donc il s’agit d’un portrait en mouvement et cela explique aussi qu’on ait besoin des différents regards pour le suivre. Les regards s’arrachent sur les détails qui montrent la pauvreté. Il y a le regard des rares habitants, des femmes de l’ancien bourg qui est au bas de la ville, des enfants et du gendarme.
Le point de vue
La description permet d’introduire un personnage clé du roman (Jean Valjean) mais en insistant sur son caractère mystérieux. A partir des regards des habitants de Digne on y découvre un inconnu car on ne peut pas connaitre son identité. La description donne un certain nombre d’informations mais celles-ci restent lacunaires (hypothèses sur son âge, pas de description de son visage et le portrait s’attache aux vêtements). L’apparition de cet homme suscite la curiosité des personnages observant la scène mais aussi celle du lecteur.
De plus cette focalisation interne entraîne une description entièrement marquée par le sentiment d’inquiétude de ceux qui observent : les détails retenus sont ceux qui suscitent ou confirment cette inquiétude (l’aspect misérable des vêtements et la force du personnage). Le texte livre par ailleurs une série d’indices à interpréter par le lecteur.
C’est le portrait d’un homme seule, un vagabond en situation d’étranger dans une ville de Provence ou d’emblée suscite la méfiance.
Son apparence physique peut suggérer soit un forçat (prisonnier), soit un condamné qui s’est échappé, même si le sac du soldat peut faire penser à un déserteur. Un des buts du lecteur peut être d’apitoyer le lecteur.