L’activité musculaire est à l’origine de toutes les dépenses d’énergie qui interviennent en supplément du métabolisme de base. La dépense métabolique est fonction de la puissance de l’exercice et du rendement mécanique. Au cours du travail sur cycloergomètre, ce rendement augmente avec la puissance et diminue lorsque la fréquence de pédalage augmente ; l’épreuve en rampe est associée à une augmentation apparente du rendement. La plupart des activités de la vie courante impliquent des mouvements trop complexes pour que le rendement puisse être calculé ; on se réfère au coût ou « économie » de mouvement ou de déplacement. La connaissance des activités fournies quotidiennement et de leur coût donne une idée précise de l’aptitude fonctionnelle d’un patient. La contraction musculaire est associée à la consommation d’ATP, dont le renouvellement est assuré par le métabolisme aérobie et la glycolyse anaérobie. Les fibres musculaires de types I et II sont respectivement spécialisées dans le métabolisme aérobie et la glycolyse anaérobie. La connaissance de la dépense énergétique au cours de l’activité musculaire permet au clinicien de mieux appréhender la signification clinique de l’aptitude aérobie évaluée lors de l’exploration fonctionnelle à l’exercice.
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Réponse :
L’activité musculaire est à l’origine de toutes les dépenses d’énergie qui interviennent en supplément du métabolisme de base. La dépense métabolique est fonction de la puissance de l’exercice et du rendement mécanique. Au cours du travail sur cycloergomètre, ce rendement augmente avec la puissance et diminue lorsque la fréquence de pédalage augmente ; l’épreuve en rampe est associée à une augmentation apparente du rendement. La plupart des activités de la vie courante impliquent des mouvements trop complexes pour que le rendement puisse être calculé ; on se réfère au coût ou « économie » de mouvement ou de déplacement. La connaissance des activités fournies quotidiennement et de leur coût donne une idée précise de l’aptitude fonctionnelle d’un patient. La contraction musculaire est associée à la consommation d’ATP, dont le renouvellement est assuré par le métabolisme aérobie et la glycolyse anaérobie. Les fibres musculaires de types I et II sont respectivement spécialisées dans le métabolisme aérobie et la glycolyse anaérobie. La connaissance de la dépense énergétique au cours de l’activité musculaire permet au clinicien de mieux appréhender la signification clinique de l’aptitude aérobie évaluée lors de l’exploration fonctionnelle à l’exercice.