L’art va réunir la matière et l’esprit mais aussi l’âme et le corps, c’est ce que l’on appellera la spiritualisation de la matière. C’est le sens même de la culture artistique : par elle, la matière et le corps se mettent à penser. Le spectateur va parvenir à une réflexion par rapport à l’oeuvre, cela va lui permettre de réfléchir par lui-même. L’art va également inviter le spectateur à unir l’intelligence de ses organes avec la matérialité de l’oeuvre. Le plaisir de l’oeuvre va être d’y revenir plusieurs fois car l’oeuvre d’art n’a pas qu’une seule signification.
On sait donc que l’art peut éduquer, mais aussi réinventer une conscience du monde et dévoiler l’être mais ces trois critères nous ramènent au fait que l’art est une idée de vérité. Mais cela nous ramène aussi à une contradiction : une oeuvre d’art ne vise qu’elle-même et elle impose sa nécessité esthétique. Elle est vouée à être une intermédiaire au service de quelque chose d’autre que elle-même. Elle va devenir une forme de langage. La réalité qui va apparaître dans l’oeuvre d’art n’existe donc que pour elle –même. Pour le philosophe de la musique, Jankélévitch, dans La Musique et l’Ineffable :“Incapable, au sens propre, de développer, la musique est en outre, malgré les apparences, incapable d’exprimer.”. L’oeuvre d’art n’est pas un symbole qui serait fabriqué pour faire passer une idée préalable, elle sera le support d’une interprétation que l’on a tendance à croire en cherchant la signification de l’oeuvre. Si une oeuvre existe par elle-même, il faut la contempler pour ce qu’elle est.
Pour conclure, nous avons vu que l’art est une vérité illusoire. Nous ne pouvons pas être certains de l’exactitude de la signification de l’oeuvre, elle n’est que la pensée de l’artiste créateur. Le spectateur, lui, va créer un lien avec l’oeuvre par le biais de son esprit et va la redécouvrir après chaque observations. L’oeuvre d’art existe donc par elle-même et nous devons la contempler pour ce qu’elle est et nous pas pour ce que nous croyons qu’elle est. Elle nous dévoile des aspects jusqu’ici insignifiants pour nous. Paul Klee a dit : ”L’art ne rend pas le visible, il rend visible.”. Les oeuvres d’art ont donc cette capacité à changer notre rapport au réel et donc rendre visible ce qui ne l’était pas auparavant.
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Bonjour,
2 débats en un devoir, je ne réponds qu'au 4)
L’art va réunir la matière et l’esprit mais aussi l’âme et le corps, c’est ce que l’on appellera la spiritualisation de la matière. C’est le sens même de la culture artistique : par elle, la matière et le corps se mettent à penser. Le spectateur va parvenir à une réflexion par rapport à l’oeuvre, cela va lui permettre de réfléchir par lui-même. L’art va également inviter le spectateur à unir l’intelligence de ses organes avec la matérialité de l’oeuvre. Le plaisir de l’oeuvre va être d’y revenir plusieurs fois car l’oeuvre d’art n’a pas qu’une seule signification.
On sait donc que l’art peut éduquer, mais aussi réinventer une conscience du monde et dévoiler l’être mais ces trois critères nous ramènent au fait que l’art est une idée de vérité. Mais cela nous ramène aussi à une contradiction : une oeuvre d’art ne vise qu’elle-même et elle impose sa nécessité esthétique. Elle est vouée à être une intermédiaire au service de quelque chose d’autre que elle-même. Elle va devenir une forme de langage. La réalité qui va apparaître dans l’oeuvre d’art n’existe donc que pour elle –même. Pour le philosophe de la musique, Jankélévitch, dans La Musique et l’Ineffable :“Incapable, au sens propre, de développer, la musique est en outre, malgré les apparences, incapable d’exprimer.”. L’oeuvre d’art n’est pas un symbole qui serait fabriqué pour faire passer une idée préalable, elle sera le support d’une interprétation que l’on a tendance à croire en cherchant la signification de l’oeuvre. Si une oeuvre existe par elle-même, il faut la contempler pour ce qu’elle est.
Pour conclure, nous avons vu que l’art est une vérité illusoire. Nous ne pouvons pas être certains de l’exactitude de la signification de l’oeuvre, elle n’est que la pensée de l’artiste créateur. Le spectateur, lui, va créer un lien avec l’oeuvre par le biais de son esprit et va la redécouvrir après chaque observations. L’oeuvre d’art existe donc par elle-même et nous devons la contempler pour ce qu’elle est et nous pas pour ce que nous croyons qu’elle est. Elle nous dévoile des aspects jusqu’ici insignifiants pour nous. Paul Klee a dit : ”L’art ne rend pas le visible, il rend visible.”. Les oeuvres d’art ont donc cette capacité à changer notre rapport au réel et donc rendre visible ce qui ne l’était pas auparavant.