Le nouveau roman de Maylis de Kerangal se déroule dans un sous-quartier de Marseille, plus exactement le long de cette "Corniche Kennedy" qui donne son nom au livre. Une voie rapide séparant des villas huppées d'un bord de mer sans plage aménagée, juste un dénivelé vertigineux de rochers où quelques adolescents désoeuvrés trouvent quotidiennement refuge et rejouent leur "fureur de vivre" l'espace d'un été azuréen. Jour après jour, des bandes informelles occupent les rares plateformes naturelles de ce cap pour meubler leur farniente de tchatche et de drague insouciantes. Parmi elles, la bande d'Eddy, qui a pris possession de "la Plate", s'est spécialisée dans des sauts plus que périlleux, formellement prohibés par les arrêtés municipaux. Défiant leur propre peur, ils ont fait de ces plongeons de haut vol une sorte de rite initiatique, non sans jouir du goût de l'interdit et des chassés-croisés avec les forces de l'ordre ; les deux promontoires vedettes étant le Just Do It, haut de sept mètres et le Face to face, de douze mètres. Enfantillages, dira-t-on, juste des jeunes en mal d'émotions fortes, mais les choses vont bientôt s'envenimer.
Non loin de là, derrière ses jumelles, Sylvestre Opéra, un commissaire diabétique chargé de la surveillance de cette zone sensible du littoral, espionne les faits et gestes de ces jeunes gens, pour la plupart issus des quartiers nord, que la mairie veut chasser pour faire respecter la quiétude de ce quartier résidentiel. C'est sur ce fond d'obsession sécuritaire - ici narré sur un mode mineur et grotesque - que la fiction peut naître, alternant les deux points de vue, celui du flic aux aguets et des jeunes baigneurs intrépides.
Il suffira qu'une intruse, Suzanne, une "gosse de riches" des alentours, qui est envieuse du groupe d'adolescents, décide d'aller sur la Plate pour se joindre à eux, elle seme le trouble dans la bande et accuse certaines rivalités entre petits caïds de pacotille (Eddy évidemment, Mickaël, Bruno, Rachid, Ptolémée et Mario). Elle va malencontreusement être prise pour une voleuse en tentant de décrocher au téléphone de l'un d'eux. D'abord méprisée, elle arrivera à s’intégrer au groupe et à se rapprocher d'Eddy, avec qui elle partage des sentiments amoureux perturbés.
Tandis que les forces de l'ordre mettent de plus en plus de moyens pour les arrêter, les adolescents, eux, s’amusent à les provoquer en continuant à sauter. Lors de leurs derniers sauts (de nuit), Mario (le meilleur ami d'Eddy), Eddy et Suzanne trouvent un paquet de drogue dans la mer. Ils décident de s'enfuir de Marseille en scooter avec la drogue, sans Mario car celui-ci s'est cassé la cheville ou le genou et ne peut plus marcher. Les adolescents sont finalement interceptés par Sylvestre Opéra qui les ramène chez eux.
Je te souhaite une bonne journée et j'espère que cela t'aura aidé.
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Bonjour,
Alors voici mon résumé :
Le nouveau roman de Maylis de Kerangal se déroule dans un sous-quartier de Marseille, plus exactement le long de cette "Corniche Kennedy" qui donne son nom au livre. Une voie rapide séparant des villas huppées d'un bord de mer sans plage aménagée, juste un dénivelé vertigineux de rochers où quelques adolescents désoeuvrés trouvent quotidiennement refuge et rejouent leur "fureur de vivre" l'espace d'un été azuréen. Jour après jour, des bandes informelles occupent les rares plateformes naturelles de ce cap pour meubler leur farniente de tchatche et de drague insouciantes. Parmi elles, la bande d'Eddy, qui a pris possession de "la Plate", s'est spécialisée dans des sauts plus que périlleux, formellement prohibés par les arrêtés municipaux. Défiant leur propre peur, ils ont fait de ces plongeons de haut vol une sorte de rite initiatique, non sans jouir du goût de l'interdit et des chassés-croisés avec les forces de l'ordre ; les deux promontoires vedettes étant le Just Do It, haut de sept mètres et le Face to face, de douze mètres. Enfantillages, dira-t-on, juste des jeunes en mal d'émotions fortes, mais les choses vont bientôt s'envenimer.
Non loin de là, derrière ses jumelles, Sylvestre Opéra, un commissaire diabétique chargé de la surveillance de cette zone sensible du littoral, espionne les faits et gestes de ces jeunes gens, pour la plupart issus des quartiers nord, que la mairie veut chasser pour faire respecter la quiétude de ce quartier résidentiel. C'est sur ce fond d'obsession sécuritaire - ici narré sur un mode mineur et grotesque - que la fiction peut naître, alternant les deux points de vue, celui du flic aux aguets et des jeunes baigneurs intrépides.
Il suffira qu'une intruse, Suzanne, une "gosse de riches" des alentours, qui est envieuse du groupe d'adolescents, décide d'aller sur la Plate pour se joindre à eux, elle seme le trouble dans la bande et accuse certaines rivalités entre petits caïds de pacotille (Eddy évidemment, Mickaël, Bruno, Rachid, Ptolémée et Mario). Elle va malencontreusement être prise pour une voleuse en tentant de décrocher au téléphone de l'un d'eux. D'abord méprisée, elle arrivera à s’intégrer au groupe et à se rapprocher d'Eddy, avec qui elle partage des sentiments amoureux perturbés.
Tandis que les forces de l'ordre mettent de plus en plus de moyens pour les arrêter, les adolescents, eux, s’amusent à les provoquer en continuant à sauter. Lors de leurs derniers sauts (de nuit), Mario (le meilleur ami d'Eddy), Eddy et Suzanne trouvent un paquet de drogue dans la mer. Ils décident de s'enfuir de Marseille en scooter avec la drogue, sans Mario car celui-ci s'est cassé la cheville ou le genou et ne peut plus marcher. Les adolescents sont finalement interceptés par Sylvestre Opéra qui les ramène chez eux.
Je te souhaite une bonne journée et j'espère que cela t'aura aidé.