De nombreux animaux vertébrés terrestres[3], comme les chiens ou les chauve-souris, peuvent entendre certaines gammes d'ultrasons et/ou les utiliser pour communiquer[4]. (de 15 kHz ou plus jusqu'à 200 kHz selon les espèces[4], dans une gamme de sons inaudibles par l'homme sans appareils spéciaux de détection/transduction[5]). Les utrasons en jeu dans le monde animal sont étudiés par la bioacoustique, qui a montré que de nombreux animaux utilisent des sons émis au-delà de la limite supérieure de l'audition humaine. Les hautes fréquences confèrent certains avantages à la communication et des possibilités telles que l'écholocation[6].
Certains peuvent en émettre : les chauve-souris émettent des ultrasons qui se répercutent sur les objets environnants, ce qui leur permet ainsi de percevoir leur environnement (voir écholocation). Les souriceaux perçoivent des ultrasons émis par leur mère allaitante[7] et il a été montré que le cerveau de certains animaux (souris par exemple) comportait une zone dédiée à l'interprétation des ultrasons perçus par l'animal[8].
Les oiseaux ont longtemps été considérés comme insensibles ou peu sensibles aux ultra-sons (pour ceux qui ont été testés et dans les conditions où ils ont été testés)[9],[10],[11]. Selon les données disponibles dans les années 1970, les oiseaux n'entendraient pas le sons dont la fréquence dépasse 12 kHz selon Konishi (1973), et selon les données disponibles dans années 1980, l'audition des amphibiens étaient limités à 5 (selon Fay 1988[12] ou 8 selon Loftus-Hills, 1970[13]), mais des chercheurs ont ensuite constaté qu'un oiseau[14] et des amphibiens[15],[16] (dont un anoure de Bornéo[17] et un autre de Chine émettent des harmoniques ultrasonores, intégrées dans leur chant audible[18]. La grenouille Odorrana tormota (autrefois nommée Amolops tormotus) et un passereau chanteur Abroscopus albogularis vivant près de torrents bruyants insèrent dans leur chant des harmoniques d'ultrasons. sont capables de générer des composants sonores d'appels à ultrasons et devraient stimuler la recherche d'espèces ultrasons supplémentaires
Comme les cétacés (baleines, dauphins[19]), les chiroptères et certains rongeurs[20],[21] et amphibiens anoures[22],[23] (par exemple avec Amolops tormotus, une grenouille vivant dans le centre de la Chine capable d'émettre et de percevoir des ultrasons, de plus de 100 kHz. C'est la première espèce non mammifère à avoir été découverte, dotée de cette propriété. Elle vit près des sources d'eau chaude de Huangshan. Le mâle pousse des cris semblables à un chant d'oiseau et possède une anatomie de l'oreille inhabituelle, avec notamment un tympan concave.
Plusieurs méthodes d'effarouchement d'espèces jugées indésirables dans certains contexte reposent sur la diffusion d'ultrasons[24], y compris pour les oiseaux quand la diffusion se fait au-delà d'une certaine puissance[25]. Certains animaux pourraient ainsi et pour d'autres raisons être victimes d'une pollution sonore inaudible par l'humain. On a par exemple constaté que les chauve-souris butineuses (qui jouent un rôle majeur pour la fécondation de certaines plantes) évitent les zones bruyantes[26], qui probablement les perturbent dans le repérage des fleurs. Pour d'autres espèces de chiroptère, le bruit pourrait les gêner leur perception auditive[27],[28],[29] (et notamment la perception de leurs proies, ou de certains obstacles ou prédateurs).
(Remarque : concernant l'autre côté du spectre sonore, quelques espèces, dont par exemple le pigeon sont sensibles aux infra-sons, qui peuvent endommager leur oreille interne[30])
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De nombreux animaux vertébrés terrestres[3], comme les chiens ou les chauve-souris, peuvent entendre certaines gammes d'ultrasons et/ou les utiliser pour communiquer[4]. (de 15 kHz ou plus jusqu'à 200 kHz selon les espèces[4], dans une gamme de sons inaudibles par l'homme sans appareils spéciaux de détection/transduction[5]). Les utrasons en jeu dans le monde animal sont étudiés par la bioacoustique, qui a montré que de nombreux animaux utilisent des sons émis au-delà de la limite supérieure de l'audition humaine. Les hautes fréquences confèrent certains avantages à la communication et des possibilités telles que l'écholocation[6].Certains peuvent en émettre : les chauve-souris émettent des ultrasons qui se répercutent sur les objets environnants, ce qui leur permet ainsi de percevoir leur environnement (voir écholocation). Les souriceaux perçoivent des ultrasons émis par leur mère allaitante[7] et il a été montré que le cerveau de certains animaux (souris par exemple) comportait une zone dédiée à l'interprétation des ultrasons perçus par l'animal[8].
Les oiseaux ont longtemps été considérés comme insensibles ou peu sensibles aux ultra-sons (pour ceux qui ont été testés et dans les conditions où ils ont été testés)[9],[10],[11]. Selon les données disponibles dans les années 1970, les oiseaux n'entendraient pas le sons dont la fréquence dépasse 12 kHz selon Konishi (1973), et selon les données disponibles dans années 1980, l'audition des amphibiens étaient limités à 5 (selon Fay 1988[12] ou 8 selon Loftus-Hills, 1970[13]), mais des chercheurs ont ensuite constaté qu'un oiseau[14] et des amphibiens[15],[16] (dont un anoure de Bornéo[17] et un autre de Chine émettent des harmoniques ultrasonores, intégrées dans leur chant audible[18]. La grenouille Odorrana tormota (autrefois nommée Amolops tormotus) et un passereau chanteur Abroscopus albogularis vivant près de torrents bruyants insèrent dans leur chant des harmoniques d'ultrasons. sont capables de générer des composants sonores d'appels à ultrasons et devraient stimuler la recherche d'espèces ultrasons supplémentaires
Comme les cétacés (baleines, dauphins[19]), les chiroptères et certains rongeurs[20],[21] et amphibiens anoures[22],[23] (par exemple avec Amolops tormotus, une grenouille vivant dans le centre de la Chine capable d'émettre et de percevoir des ultrasons, de plus de 100 kHz. C'est la première espèce non mammifère à avoir été découverte, dotée de cette propriété. Elle vit près des sources d'eau chaude de Huangshan. Le mâle pousse des cris semblables à un chant d'oiseau et possède une anatomie de l'oreille inhabituelle, avec notamment un tympan concave.
Plusieurs méthodes d'effarouchement d'espèces jugées indésirables dans certains contexte reposent sur la diffusion d'ultrasons[24], y compris pour les oiseaux quand la diffusion se fait au-delà d'une certaine puissance[25]. Certains animaux pourraient ainsi et pour d'autres raisons être victimes d'une pollution sonore inaudible par l'humain. On a par exemple constaté que les chauve-souris butineuses (qui jouent un rôle majeur pour la fécondation de certaines plantes) évitent les zones bruyantes[26], qui probablement les perturbent dans le repérage des fleurs. Pour d'autres espèces de chiroptère, le bruit pourrait les gêner leur perception auditive[27],[28],[29] (et notamment la perception de leurs proies, ou de certains obstacles ou prédateurs).
(Remarque : concernant l'autre côté du spectre sonore, quelques espèces, dont par exemple le pigeon sont sensibles aux infra-sons, qui peuvent endommager leur oreille interne[30])