2 - C'est un sonnet : il y a 2 quatrains et 2 tercets séparés par une volta
3 - Dans les deux quatrains, les rimes sont embrassées (ABBA), ensuite, les deux premières rimes du premier tercet sont plates (AABB), et les quatre dernières rimes sont croisées (ABAB)
4 - Des vers 6 à 14, ce sont des alexandrins. On remarque une diérèse sur le mot "inflexion" du 14e vers
5 - On remarque la prédominance de la première personne du singulier, "je", "m'",... dans la première strophe, tandis que dans la seconde, c'est la troisième personne du singulier qui revient le plus souvent : "elle". Les verbes utilisés montrent bien la passion de cet amour, il y a de multiples occurences du verbe "aimer". De plus, les amoureux se comprennent ("comprend"), et apaisent les méandres parfois douloureux du sentiment amoureux, "cesser", "savoir",...
6 - Il y a une répétition de "elle seule", qui éclipse tous les autres sujets, et une anaphore aux vers 2-3 de cette strophe, "Pour elle seule", qui renforce son importance
7 - Il tente de se remémorer sa chevelure, sa voix, son nom. Il fait appel principalement à ses sens qui se confondent, mais aussi à sa mémoire, pour décrire sa belle aimée.
8 - Il utilise de multiples phrases interrogatives - il doute de sa mémoire et de celle de ses sens. Il énumère des possibles, "Est-elle brune, blonde ou rousse ?". Enfin, les deux comparaison renvoient à un vision très large. "Comme celle des aimés que la Vie exila" et "L'inflexion des voix chères qui se sont tues". Son nom et sa voix se confondent sans une description imprécise, qui ne nous arrive que par l'agrément qu'ils ont produit sur l'auteur.
9 - Première, il rêve d'elle, qui n'est ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Il ne l'a pas vu depuis très longtemps et son souvenir qui se perd ne revient que par le rêve. Son regard est figé, puisque pareil à celui des statues, et sa voix est rapprochée du silence de voix qui "se sont tues". Tout porte à croire qu'elle est morte, elle pénètre son coeur "transparent", "elle seule". Elle ne fait sans doute plus partie de ce monde, elle transcende la réalité matérielle, et n'existe plus que dans le vague souvenir de l'auteur, qui revient dans des rêves mélancoliques.
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Réponse :
J'espère avoir pu t'aider !
Explications :
1 - Charles Baudelaire et Leconte de Lisle
2 - C'est un sonnet : il y a 2 quatrains et 2 tercets séparés par une volta
3 - Dans les deux quatrains, les rimes sont embrassées (ABBA), ensuite, les deux premières rimes du premier tercet sont plates (AABB), et les quatre dernières rimes sont croisées (ABAB)
4 - Des vers 6 à 14, ce sont des alexandrins. On remarque une diérèse sur le mot "inflexion" du 14e vers
5 - On remarque la prédominance de la première personne du singulier, "je", "m'",... dans la première strophe, tandis que dans la seconde, c'est la troisième personne du singulier qui revient le plus souvent : "elle". Les verbes utilisés montrent bien la passion de cet amour, il y a de multiples occurences du verbe "aimer". De plus, les amoureux se comprennent ("comprend"), et apaisent les méandres parfois douloureux du sentiment amoureux, "cesser", "savoir",...
6 - Il y a une répétition de "elle seule", qui éclipse tous les autres sujets, et une anaphore aux vers 2-3 de cette strophe, "Pour elle seule", qui renforce son importance
7 - Il tente de se remémorer sa chevelure, sa voix, son nom. Il fait appel principalement à ses sens qui se confondent, mais aussi à sa mémoire, pour décrire sa belle aimée.
8 - Il utilise de multiples phrases interrogatives - il doute de sa mémoire et de celle de ses sens. Il énumère des possibles, "Est-elle brune, blonde ou rousse ?". Enfin, les deux comparaison renvoient à un vision très large. "Comme celle des aimés que la Vie exila" et "L'inflexion des voix chères qui se sont tues". Son nom et sa voix se confondent sans une description imprécise, qui ne nous arrive que par l'agrément qu'ils ont produit sur l'auteur.
9 - Première, il rêve d'elle, qui n'est ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Il ne l'a pas vu depuis très longtemps et son souvenir qui se perd ne revient que par le rêve. Son regard est figé, puisque pareil à celui des statues, et sa voix est rapprochée du silence de voix qui "se sont tues". Tout porte à croire qu'elle est morte, elle pénètre son coeur "transparent", "elle seule". Elle ne fait sans doute plus partie de ce monde, elle transcende la réalité matérielle, et n'existe plus que dans le vague souvenir de l'auteur, qui revient dans des rêves mélancoliques.