Cinq navires - le Trinidad, le San Antonio, le Concepción, le Victoria et le Santiago – sont remis en état pendant un an et demi avant de prendre le large. On y fait embarquer 58 canons, 3 mortiers lourds, 21 380 livres de biscuit marin (soit près de 10 tonnes !) et 5 700 livres de porc salé ; A cela s’ajoutent 417 outres et 253 tonneaux de vin, soit deux rations de vin par homme et par jour pendant… deux ans. Les vivres constituent un rouage essentiel de la pérégrination, mais pas uniquement.
Par ses précédents voyages – sept ans de campagnes militaires en Inde – Magellan remarqua le goût prononcé des indigènes pour les bibelots ; il en choisit donc quelques-uns pour les troquer avec les natifs. 20 000 cloches et clochettes, 400 douzaines de couteaux « made in Germany » (de qualité médiocre), et près de 900 miroirs sont emmenés ; les autochtones découvriront avec stupéfaction leur image pour la première fois de leur vie. Quant aux équipages, ils sont majoritairement Espagnols, mais comptent également dans leurs rangs une quarantaine d’étrangers (principalement Portugais). Fait surprenant, certains d'entre eux sont directement recrutés en prison ; ainsi le Basque El Cano, ex-bagnard dont le rôle sera capital.
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bonjour et voila
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Cinq navires - le Trinidad, le San Antonio, le Concepción, le Victoria et le Santiago – sont remis en état pendant un an et demi avant de prendre le large. On y fait embarquer 58 canons, 3 mortiers lourds, 21 380 livres de biscuit marin (soit près de 10 tonnes !) et 5 700 livres de porc salé ; A cela s’ajoutent 417 outres et 253 tonneaux de vin, soit deux rations de vin par homme et par jour pendant… deux ans. Les vivres constituent un rouage essentiel de la pérégrination, mais pas uniquement.
Par ses précédents voyages – sept ans de campagnes militaires en Inde – Magellan remarqua le goût prononcé des indigènes pour les bibelots ; il en choisit donc quelques-uns pour les troquer avec les natifs. 20 000 cloches et clochettes, 400 douzaines de couteaux « made in Germany » (de qualité médiocre), et près de 900 miroirs sont emmenés ; les autochtones découvriront avec stupéfaction leur image pour la première fois de leur vie. Quant aux équipages, ils sont majoritairement Espagnols, mais comptent également dans leurs rangs une quarantaine d’étrangers (principalement Portugais). Fait surprenant, certains d'entre eux sont directement recrutés en prison ; ainsi le Basque El Cano, ex-bagnard dont le rôle sera capital.