Rédaction: 15 lignes avec 6 mots nouveaux tirés du poème je vis je meurs de Louise Labé. Début: J'étais à la montagne en compagnie d'un ami qui avait...
J'étais à la montagne en compagnie d'un ami qui avait une grande expérience de l'ascension. Quant à moi, je supportais mal la froidure extrême, et je larmoyais sans le vouloir. je lui tenais grief de m'avoir emmenée presque malgré moi, comme un défi qu'il me lançait. Je ne regardais rien du paysage pourtant grandiose. Le versant bien exposé verdoyait, mais j'étais comme accablée . Cette aventure risquée n'avait pas l'heur de me plaire. Après trois heures éprouvantes, mon ami me montra un refuge. Je me sentais sauvée et en effet, un café chaud et quelques tartines suffirent à me rendre à nouveau gaie et loquace.
Explications :
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
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chloe2626
Coucou peux tu m’aidez pour une petite question que j’ai poster très rapide car j’aime beaucoup tes réponses :)
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Réponse :
J'étais à la montagne en compagnie d'un ami qui avait une grande expérience de l'ascension. Quant à moi, je supportais mal la froidure extrême, et je larmoyais sans le vouloir. je lui tenais grief de m'avoir emmenée presque malgré moi, comme un défi qu'il me lançait. Je ne regardais rien du paysage pourtant grandiose. Le versant bien exposé verdoyait, mais j'étais comme accablée . Cette aventure risquée n'avait pas l'heur de me plaire. Après trois heures éprouvantes, mon ami me montra un refuge. Je me sentais sauvée et en effet, un café chaud et quelques tartines suffirent à me rendre à nouveau gaie et loquace.
Explications :
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.