Sujet d'imagination : Imaginez que, comme Romain Gary, Valentine écrire ses souvenirs d'enfance et raconter cet épisode. Elle adopte le même ton que celui de l'extrait.
Sujet de réflexion : On parle souvent du paradis de l'enfance. Etes-vous d'accord avec cette expression ? Vous proposerez des arguments et des exemples tirés de votre expérience, de vos lectures ou de fims.
Valentine s'assit sur le plancher de sa chambre d'enfant, les jambes croisées sous elle, le ventre encore mou du petit déjeuner. Elle dégagea une mèche de cheveux blonds qui lui tombait dans les yeux et entreprit de réfléchir aux souvenirs de son enfance qu'elle allait partager. Parmi tous ceux qui lui venaient en tête, un épisode en particulier la fit sourire.
C'était un après-midi d'été, et elle devait avoir sept ou huit ans. Elle avait décidé de construire une cabane dans le jardin, et s'imaginait déjà passer des heures à l'intérieur, cachée du monde, à jouer à des jeux imaginaires. Elle était trop petite pour porter toutes les planches et les outils dont elle avait besoin, alors elle avait demandé de l'aide à son grand frère, alors adolescent en pleine crise d'identité. Il avait accepté sans enthousiasme, et avait commencé à couper les planches sans beaucoup de conviction. Valentine, quant à elle, avait attaqué le travail avec une grande énergie, refusant de se laisser décourager par la taille et le poids des planches qu'elle traînait derrière elle.
Les choses avaient commencé à mal tourner lorsque la mère de Valentine avait annoncé qu'elle avait appelé un ami pour venir chercher toutes les planches que la famille avait stockées dans le jardin en prévision de travaux de bricolage. Déterminée à conserver coûte que coûte les planches dont elle avait besoin pour construire sa cabane, Valentine avait crié, supplié, pleuré, et finalement sauté sur les planches pour les protéger de l'intrus. Son frère, secrètement impressionné par le courage et la ténacité de sa petite sœur, avait fini par se joindre à elle dans son combat, aidant à dissimuler les planches sous des feuillages et des herbes hautes.
S'il avait été un peu anxieux à l'idée d'être pris en flagrant délit de dissimulation de planches, le duo s'était finalement senti triomphant lorsque le camion est parti sans avoir rien remarqué. Ils avaient rigolé, roulé dans l'herbe, et partagé un sentiment de complicité rare. La cabane avait fini par être construite, plus petite que prévue, mais confortable et invitante. Valentine s'en souvenait avec émerveillement, reflétant sur la créativité et les aventures de l'enfance. C'était un souvenir qu'elle avait toujours gardé dans sa poche, un petit trésor de son enfance qui lui faisait chaud au cœur.
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Valentine s'assit sur le plancher de sa chambre d'enfant, les jambes croisées sous elle, le ventre encore mou du petit déjeuner. Elle dégagea une mèche de cheveux blonds qui lui tombait dans les yeux et entreprit de réfléchir aux souvenirs de son enfance qu'elle allait partager. Parmi tous ceux qui lui venaient en tête, un épisode en particulier la fit sourire.
C'était un après-midi d'été, et elle devait avoir sept ou huit ans. Elle avait décidé de construire une cabane dans le jardin, et s'imaginait déjà passer des heures à l'intérieur, cachée du monde, à jouer à des jeux imaginaires. Elle était trop petite pour porter toutes les planches et les outils dont elle avait besoin, alors elle avait demandé de l'aide à son grand frère, alors adolescent en pleine crise d'identité. Il avait accepté sans enthousiasme, et avait commencé à couper les planches sans beaucoup de conviction. Valentine, quant à elle, avait attaqué le travail avec une grande énergie, refusant de se laisser décourager par la taille et le poids des planches qu'elle traînait derrière elle.
Les choses avaient commencé à mal tourner lorsque la mère de Valentine avait annoncé qu'elle avait appelé un ami pour venir chercher toutes les planches que la famille avait stockées dans le jardin en prévision de travaux de bricolage. Déterminée à conserver coûte que coûte les planches dont elle avait besoin pour construire sa cabane, Valentine avait crié, supplié, pleuré, et finalement sauté sur les planches pour les protéger de l'intrus. Son frère, secrètement impressionné par le courage et la ténacité de sa petite sœur, avait fini par se joindre à elle dans son combat, aidant à dissimuler les planches sous des feuillages et des herbes hautes.
S'il avait été un peu anxieux à l'idée d'être pris en flagrant délit de dissimulation de planches, le duo s'était finalement senti triomphant lorsque le camion est parti sans avoir rien remarqué. Ils avaient rigolé, roulé dans l'herbe, et partagé un sentiment de complicité rare. La cabane avait fini par être construite, plus petite que prévue, mais confortable et invitante. Valentine s'en souvenait avec émerveillement, reflétant sur la créativité et les aventures de l'enfance. C'était un souvenir qu'elle avait toujours gardé dans sa poche, un petit trésor de son enfance qui lui faisait chaud au cœur.
(Sujet d'imagination)