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Réponse :

La saison était magnifique et ce samedi donnait des envies de fête. il décida d'aller se promener sur les boulevards et , une fois n'est pas coutume, de s'arrêter à une terrasse . Il eut de la chance : il restait juste une petite table ronde bien placée, entre ombre et soleil. Il commanda une menthe à l'eau. Son regard flottait, il rêvait et tout à coup son oeil fut attiré par une robe imprimée, colorée, souple. Il lava les yeux et regarda un visage ovale, souriant et des cheveux longs et bouclés. Sans savoir qu'elle était regardé, la jeune fille cherchait elle aussi une place en terrasse. Elle se fraya un chemin et osa : "Permettez-vous ? Il ne reste que cette chaise de libre". Il bénissait le destin, il aurait pu être abordé par un vieux grincheux. Elle commanda en riant un perrier avec une rondelle de citron. Lui, ne détachait plus ses yeux de cette silhouette élégante avec des mains aussi fines. Ils parlèrent, lui ne savait plus vraiment de quoi. Une sorte de feu brûlait en lui. Comme une flamme qui s'allumait dans son coeur, dans sa tête, dans ses idées.  Jamais il ne s'était embrasé de cette façon . Jamais il n'avait regardé une telle beauté, comme un modèle pour un peintre. Il osa : "je dessine et vous ?"- "Je suis élève des beaux arts. "

C'était un clin d'oeil du destin, il n'en douta plus. Cupidon avait lancé sa flèche ou alors c'était un coup de foudre.

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