1) Un sonnet 2) 2 quatrains + 2 tercets 3)12 pieds (alexandrin) 4) rimes embrassées : abba - abba 5) Le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif pour accentuer l'effet d'ambiance permanente d'une cacophonie qui se produit lorsque toutes sortes de bruits se mélangent. 6) Nom(la rue), adjectif (assourdissante), verbe(hurlait) de plus le narrateur est placé au centre du cadre de l'action "autour de moi" 7) insistance phonétique : 4 allitérations en "r" et les assonances en "u" et "ou" marquent la dureté des sons, l'agression sonore de la rue renforcée par les hiatus r(ue-a)ssourdissante puis m(oi-hu)rlait (deux voyelles qui se suivent rendent une phrase difficile à articuler) tous ces effets tendent à planter un décor hostile peu favorable à la détente. 8) La deuxième phrase commence au vers 2 et se termine au vers 5.
Je viens de voir ton message... donc tu as terminé le Beaudelaire et tu souhaites avoir une aide pour le Verlaine... J'adore ce poème, donc voici
1)- Qui est Paul Verlaine ? Paul Verlaine est un poète français né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.
2) Par quel adverbe employé dans le premier vers reconnaît-on que ce rêve est effectivement familier ? L'adverbe utilisé est "souvent" ce qui exprime une répétition qui induit une certaine récurrence et ainsi devenir "familier"
3) - Relevez toutes les expressions du texte qui montrent que cette femme est étrange ? Ici l'étrange installe un climat d'incertitude, de mystère mais aussi le paradoxe de l'idéal et de l'intime... - D’une femme inconnue, - ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, - Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Son nom ? - Son regard est pareil au regard des statues, - sa voix, lointaine, et calme, et grave,
4) Montrez que cette apparition a quelque chose à voir avec la mort. La mort est suggérée avec cette comparaison " le regard des statues" Par cette périphrase "des aimés que la Vie exila" (v11) et "des voix chères qui se sont tues" (V14).
5) Montrez qu'il existe une grande proximité entre cette femme et le poète Ce poème de Verlaine est une rêverie sentimentale. La femme est en lui "je me souviens", elle occupe son esprit "son regard est pareil", mais ce souvenir persiste également à travers les sons" son nom... doux et sonore" (v10) , sa voix (v13) et surtout grâce à la musicalité du poème. La femme figure l'idéal "elle seule" (v6-8) insiste sur le côté unique de cette figure féminine mais elle est irréelle "son regard est pareil au regard des statues" (v12). Cette femme est proche, elle est présente, elle apporte l'apaisement, la consolation, le plaisir et la douceur bienfaitrice.
6) Relevez les termes qui indiquent la solitude et la souffrance du poète. La solitude du poète est mise en évidence par la reprise anaphorique de l'expression "elle est seule" (v6 à8) et le soliloque du poète (v9) et ce tiret qui suggère le dialogue du poète avec lui même "est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore" L'ambiguïté de la rêverie du poète oscille entre tristesse et consolation. Les sonorités dures exprimant la douleur du poète l'allitération en "r" et en "t" très forte dans les quatrains ("étrange et pénétrant") "autre", "comprend" v.4 et 5. se mêlant aux sonorités douces qui apaisent cette douleur "cesse d'être un problème" (v6) et "rafraîchir" (v8).
7)Quelle rôle cette femme joue-t-elle auprès de lui ? Justifiez votre réponse. La femme à laquelle il rêve est décrite de manière fugace et se révèle au cours des phrases inaccessible. On peut donc émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’une vision fantasmée, ou alors d'un souvenir qui mélange plusieurs visages féminins (mère, amante...). En effet, le second quatrain dévoile une figure maternelle, capable de " rafraîchir" la moiteur du front fiévreux d’un enfant malade. L’idée du souvenir flou et incertain peut suggérer l’idée d’une femme appartenant au passé, ce que confirme le dernier tercet.
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1) Un sonnet2) 2 quatrains + 2 tercets
3)12 pieds (alexandrin)
4) rimes embrassées : abba - abba
5) Le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif pour accentuer l'effet d'ambiance permanente d'une cacophonie qui se produit lorsque toutes sortes de bruits se mélangent.
6) Nom(la rue), adjectif (assourdissante), verbe(hurlait) de plus le narrateur est placé au centre du cadre de l'action "autour de moi"
7) insistance phonétique : 4 allitérations en "r" et les assonances en "u" et "ou" marquent la dureté des sons, l'agression sonore de la rue renforcée par les hiatus
r(ue-a)ssourdissante puis m(oi-hu)rlait (deux voyelles qui se suivent rendent une phrase difficile à articuler) tous ces effets tendent à planter un décor hostile peu favorable à la détente.
8) La deuxième phrase commence au vers 2 et se termine au vers 5.
Je viens de voir ton message... donc tu as terminé le Beaudelaire et tu souhaites avoir une aide pour le Verlaine... J'adore ce poème, donc voici
1)- Qui est Paul Verlaine ?
Paul Verlaine est un poète français né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.
2) Par quel adverbe employé dans le premier vers reconnaît-on que ce rêve est effectivement familier ?
L'adverbe utilisé est "souvent" ce qui exprime une répétition qui induit une certaine récurrence et ainsi devenir "familier"
3) - Relevez toutes les expressions du texte qui montrent que cette femme est étrange ?
Ici l'étrange installe un climat d'incertitude, de mystère mais aussi le paradoxe de l'idéal et de l'intime...
- D’une femme inconnue,
- ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre,
- Est-elle brune, blonde ou rousse ?
- Son nom ?
- Son regard est pareil au regard des statues,
- sa voix, lointaine, et calme, et grave,
4) Montrez que cette apparition a quelque chose à voir avec la mort.
La mort est suggérée avec cette comparaison " le regard des statues"
Par cette périphrase "des aimés que la Vie exila" (v11) et "des voix chères qui se sont tues" (V14).
5) Montrez qu'il existe une grande proximité entre cette femme et le poète
Ce poème de Verlaine est une rêverie sentimentale. La femme est en lui "je me souviens", elle occupe son esprit "son regard est pareil", mais ce souvenir persiste également à travers les sons" son nom... doux et sonore" (v10) , sa voix (v13) et surtout grâce à la musicalité du poème.
La femme figure l'idéal "elle seule" (v6-8) insiste sur le côté unique de cette figure féminine mais elle est irréelle "son regard est pareil au regard des statues" (v12).
Cette femme est proche, elle est présente, elle apporte l'apaisement, la consolation, le plaisir et la douceur bienfaitrice.
6) Relevez les termes qui indiquent la solitude et la souffrance du poète.
La solitude du poète est mise en évidence par la reprise anaphorique de l'expression "elle est seule" (v6 à8) et le soliloque du poète (v9) et ce tiret qui suggère le dialogue du poète avec lui même "est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore"
L'ambiguïté de la rêverie du poète oscille entre tristesse et consolation.
Les sonorités dures exprimant la douleur du poète l'allitération en "r" et en "t" très forte dans les quatrains ("étrange et pénétrant") "autre", "comprend" v.4 et 5. se mêlant aux sonorités douces qui apaisent cette douleur "cesse d'être un problème" (v6) et "rafraîchir" (v8).
7)Quelle rôle cette femme joue-t-elle auprès de lui ? Justifiez votre réponse.
La femme à laquelle il rêve est décrite de manière fugace et se révèle au cours des phrases inaccessible.
On peut donc émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’une vision fantasmée, ou alors d'un souvenir qui mélange plusieurs visages féminins (mère, amante...).
En effet, le second quatrain dévoile une figure maternelle, capable de " rafraîchir" la moiteur du front fiévreux d’un enfant malade.
L’idée du souvenir flou et incertain peut suggérer l’idée d’une femme appartenant au passé, ce que confirme le dernier tercet.