salut je suis en 3ème et je dois faire une rédaction en français . j'ai besoin d'aide svp
sujet : je dois raconter ou inventer une anecdote drôle ou malheureuse ou heureuse qui se passer au collège . je dois respecter plusieurs consignes :
écrire à la première personne: ( 50 lignes ) autoportrait ( passé simple et imparfait ) l'histoire doit être cohérent et construit : des paragraphes mon texte est original j'ai développé les sentiments du personnage Orthographe ( choix de verbes et conjugaison) accord divers écrire avec le double "je" moment d'écriture : présent , moment des souvenirs: passé simple et imparfait.
N'hésite pas à ajouter ou supprimer des éléments si certaines choses ne te plaisent pas :
Tout a commencé un vendredi du mois de mars. Par la fenêtre du bus, je voyais défiler le paysage matinal, avec un magnifique lever de soleil. Puis, nous arrivâmes devant le collège, non sans le bruit atroce du bruit du crissement des pneus du bus. Sans me presser, j’allais alors à mon casier. Je ne sais pas trop comment la répartition des casiers a été faite, mais comme les années précédentes, je me retrouvais tout au fond du bâtiment, et marcher beaucoup pour arriver à mon casier faisait partie de ma routine. Les cours ne devaient pas commencer avant au moins 10 minutes, donc je prenais vraiment mon temps. Tout à coup, un bruit strident m’assaillit les oreilles…
Une alarme. Une vague de panique s’installa alors en moi. Quelle alarme était-ce ? Je regrettais alors de ne pas avoir écouté au moment où on nous avait exposé les différentes alarmes. Le couloir était désert, puis j’entendis alors des bruits de course, et sans réfléchir, je me cachais à l’angle des casiers. Je reconnus alors le professeur de mathématiques des sixièmes, son regard passa sur moi sans me voir, et je lus dans ses yeux un affolement sans limites. Puis un pas plus lourd approcha, et je vis le prof s’effondrer après une détonation. Je mordis alors mon poing pour m’empêcher de crier. Quand je vis une tâche de sang s’agrandir au niveau de son torse, tous mes doutes se confirmèrent, et j’écarquillais encore les yeux de terreur. Ma respiration s’est alors mise à accélérer. J’allais donc mourir comme ça ? Entre deux rangées de casiers, dans les couloirs de mon collège ? Je sortis de ma cachette en trombe, histoire de profiter de l’effet de surprise, mais il se trouve qu’à ce moment même, le terroriste passait devant moi. Je me le pris de plein fouet, et l’homme déséquilibré, tituba et tomba, sa lourde arme lui tombant sur la tête. Je restais quelques secondes sans bouger, abasourdie. Il m’avait lancé un regard avant de tomber. Dans ses yeux gris, je n’avais rien lu. Le néant. Je n’avais jamais vu un être humain aussi inexpressif. J’éloignais alors l’arme du tueur, visiblement évanoui suite au choc avec celle-ci. Elle était définitivement trop lourde pour que je puisse la porter, je la mis donc dans la salle la plus proche, en la traînant au sol. La salle en question donnait sur la cour de récréation. Quand j’eus regardé la cour des larmes coururent instantanément sur les joues. Les cris de terreur s’étaient arrêtés, et presque plus rien. Les vivants se faisaient prendre pour des morts, et sur le coup, j’avais vraiment cru être la dernière survivante. Je fermais donc la porte de la salle à clé, et je me roulais en boule au sol, de façon à n’être visible ni de dans le bâtiment qu’à l’extérieur. Puis soudainement, j’entendis des sirènes de police en dessous du bruit de l’alarme. Mon corps fut alors parcouru de tremblements que je ne pus arrêter. « C’est normal, tu es en état de choc, me disait une petite voix bienveillante dans la tête, mais ne t’inquiète pas, ça va passer. ». Je m’accroche à cette voix comme à mon dernier espoir.
Tout s’est enchaîné ensuite, la police, les pompiers, les interrogatoires, mais je fus incapable de prononcer le moindre mot. La bouche scellée, je n’avais pas pu expliquer aux policiers ce qu’il s’était passé. Heureusement que les caméras de surveillances fonctionnaient encore et avaient pu prouver mon innocence. Aujourd’hui encore, je garde des séquelles de cet incident. Malgré le fait que maintenant tout soit sécurisé et que j’aie changé d’établissement, je ne peux empêcher des tremblements de me parcourir quand j’arrive devant le collège, ou encore quand je suis seule dans les couloirs, ou bien quand on rentre en cours de maths. Comme une vague de frissons, ils traversent mon corps dans son entièreté, et disparaissent. Je parle encore très peu, et dès la moindre mention du mot sang ou d’armes, ma respiration se coupe instantanément et un flash d’images défile devant mes yeux. Mes parents disent que j’ai de la chance d’avoir survécu à cela. Pourquoi mes amis n’ont pas aussi eu cette chance là ? Je me sens coupable à cause de ça. Coupable d’avoir survécu alors que tant d’autres auraient du être en vie à ma place. Cet évènement a réellement bouleversé ma vie, et je doute qu’il puisse s’en aller un jour de ma mémoire.
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Bonjour,
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Tout a commencé un vendredi du mois de mars. Par la fenêtre du bus, je voyais défiler le paysage matinal, avec un magnifique lever de soleil. Puis, nous arrivâmes devant le collège, non sans le bruit atroce du bruit du crissement des pneus du bus. Sans me presser, j’allais alors à mon casier. Je ne sais pas trop comment la répartition des casiers a été faite, mais comme les années précédentes, je me retrouvais tout au fond du bâtiment, et marcher beaucoup pour arriver à mon casier faisait partie de ma routine. Les cours ne devaient pas commencer avant au moins 10 minutes, donc je prenais vraiment mon temps. Tout à coup, un bruit strident m’assaillit les oreilles…
Une alarme. Une vague de panique s’installa alors en moi. Quelle alarme était-ce ? Je regrettais alors de ne pas avoir écouté au moment où on nous avait exposé les différentes alarmes. Le couloir était désert, puis j’entendis alors des bruits de course, et sans réfléchir, je me cachais à l’angle des casiers. Je reconnus alors le professeur de mathématiques des sixièmes, son regard passa sur moi sans me voir, et je lus dans ses yeux un affolement sans limites. Puis un pas plus lourd approcha, et je vis le prof s’effondrer après une détonation. Je mordis alors mon poing pour m’empêcher de crier. Quand je vis une tâche de sang s’agrandir au niveau de son torse, tous mes doutes se confirmèrent, et j’écarquillais encore les yeux de terreur. Ma respiration s’est alors mise à accélérer. J’allais donc mourir comme ça ? Entre deux rangées de casiers, dans les couloirs de mon collège ? Je sortis de ma cachette en trombe, histoire de profiter de l’effet de surprise, mais il se trouve qu’à ce moment même, le terroriste passait devant moi. Je me le pris de plein fouet, et l’homme déséquilibré, tituba et tomba, sa lourde arme lui tombant sur la tête. Je restais quelques secondes sans bouger, abasourdie. Il m’avait lancé un regard avant de tomber. Dans ses yeux gris, je n’avais rien lu. Le néant. Je n’avais jamais vu un être humain aussi inexpressif. J’éloignais alors l’arme du tueur, visiblement évanoui suite au choc avec celle-ci. Elle était définitivement trop lourde pour que je puisse la porter, je la mis donc dans la salle la plus proche, en la traînant au sol. La salle en question donnait sur la cour de récréation. Quand j’eus regardé la cour des larmes coururent instantanément sur les joues. Les cris de terreur s’étaient arrêtés, et presque plus rien. Les vivants se faisaient prendre pour des morts, et sur le coup, j’avais vraiment cru être la dernière survivante. Je fermais donc la porte de la salle à clé, et je me roulais en boule au sol, de façon à n’être visible ni de dans le bâtiment qu’à l’extérieur. Puis soudainement, j’entendis des sirènes de police en dessous du bruit de l’alarme. Mon corps fut alors parcouru de tremblements que je ne pus arrêter. « C’est normal, tu es en état de choc, me disait une petite voix bienveillante dans la tête, mais ne t’inquiète pas, ça va passer. ». Je m’accroche à cette voix comme à mon dernier espoir.
Tout s’est enchaîné ensuite, la police, les pompiers, les interrogatoires, mais je fus incapable de prononcer le moindre mot. La bouche scellée, je n’avais pas pu expliquer aux policiers ce qu’il s’était passé. Heureusement que les caméras de surveillances fonctionnaient encore et avaient pu prouver mon innocence. Aujourd’hui encore, je garde des séquelles de cet incident. Malgré le fait que maintenant tout soit sécurisé et que j’aie changé d’établissement, je ne peux empêcher des tremblements de me parcourir quand j’arrive devant le collège, ou encore quand je suis seule dans les couloirs, ou bien quand on rentre en cours de maths. Comme une vague de frissons, ils traversent mon corps dans son entièreté, et disparaissent. Je parle encore très peu, et dès la moindre mention du mot sang ou d’armes, ma respiration se coupe instantanément et un flash d’images défile devant mes yeux. Mes parents disent que j’ai de la chance d’avoir survécu à cela. Pourquoi mes amis n’ont pas aussi eu cette chance là ? Je me sens coupable à cause de ça. Coupable d’avoir survécu alors que tant d’autres auraient du être en vie à ma place. Cet évènement a réellement bouleversé ma vie, et je doute qu’il puisse s’en aller un jour de ma mémoire.
J'espère que ça peut t'aider !