Après 1300 ans de pouvoir détenu par un pouvoir, pouvoir parfois despotique; la France a connu une révolution en 1789, elle a imposé de nouvelles valeurs démocratiques et républicaines fondées sur des idées nouvelles de libertés, d’égalités. Aujourd’hui, le parlement vote les lois et il est obligé de respecter la conception politique et juridique qui s’impose en vertu de la DDHH. C’est le peuple qui décide les lois maintenant et non plus le monarque tout seul. La révolution française nous apporte la valeur de liberté et d’égalité et celle de la séparation des pouvoirs, l’idée d’une organisation politique limitant les pouvoirs en les séparant. L’objet de la constitution est de séparer et de limiter les pouvoirs. L’expérience bonapartisme et napoléonienne ont apporté une expérience moderne qui est encore en vigueur aujourd’hui (des préfets, des départements, des rectorats) et donc relève de notre tradition historique. Après le second empire, nous sommes en république, après la chute de Napoléon III à rétabli une tradition démocratique qui est vraiment à l’origine de nos pratiques de débat politique qui ont façonné la vie politique actuelle à travers une tradition parlementaire, et médiatique ainsi les débats politiques à partir de la fin du XIX est un débat qui a lieu au parlement où apparaissent des lors des divergences qui sont le reflet de l’évolution historique, on retrouve l’interrogation philosophique : quel est le régime politique le plus approprié à la bonne gestion de la république ? La vie politique française est ainsi divisée en une tendance républicaine (de gauche) opposée à la tradition monarchique ou impériale qui prône des valeurs d’égalité et qui s’oppose à une tendance conservatrice, elle-même divisée entre les monarchistes eux même divisés entre les légitimistes (qui veulent le retour des descendants de louis XVI) et les Orléanistes (retour des descendants du duc d’Orléans). Le XIXème est un siècle ou la France a connu une révolution industrielle (siècle de l’Angleterre tout puissant). L’égalité n’est pas véritablement une réalité dans la mesure où la classe bourgeoise s’enrichie alors que beaucoup ne s’enrichissent pas c’est ce que Marx appelle les prolétaires. Donc à la fin du XIXème les égalités deviennent criantes. La tradition politique française se construit à travers l’apparition de ces idéologies et les républicains eux-mêmes sont divisés entre un courant socialiste (législation sociale) et un courant républicain libéral qui souhaite que les règles du marché soient respectées. Toutes ces personnes élues à l’assemblé sont relayées par des médias.
La IIIème république établit une forme de compromis puisqu’au départ c’était plutôt les conservateurs qui étaient dominants. Comme compromis les royalistes ont trouvé que la France serait dirigée par un président élu pour 7 ans (septennat). Cette tradition a donc une traduction juridique depuis l’évolution de la IIIème république, la vue politique relève un certain anti-parlementarisme. Les parlementaires deviennent l’élite du pays, la IIIème république a consacrée le pouvoir des parlementaires, mais peut-être ont-ils abusé de leur pouvoir ? Cela a suscité une très grande instabilité ministérielle, une pratique de compromis politiques qui ont isolé l’élite parlementaire du peuple. La IVème république de 1946 à 1958 a essayé de revenir un peu à des pratiques plus démocratiques au niveau du fonctionnement de l’assemblée mais les mesures prises se sont avérées insuffisantes et la IVème république est morte de l’incapacité du pouvoir législatif et exécutif, (Algérie, Indochine) cela a amené à la Vème république qui donne plus de pouvoir à l’exécutif et moins au législatif. Il y a depuis l’expérience de la IVème république, une tradition d’anti-parlementarisme. la tradition individualiste française nous amène aussi à considérer, il existe des hommes providentiels auxquels on fera confiance, le roi était l’incarnation même de la providence.
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Bonjour,La vie politique
Après 1300 ans de pouvoir détenu par un pouvoir, pouvoir parfois despotique; la France a connu une révolution en 1789, elle a imposé de nouvelles valeurs démocratiques et républicaines fondées sur des idées nouvelles de libertés, d’égalités. Aujourd’hui, le parlement vote les lois et il est obligé de respecter la conception politique et juridique qui s’impose en vertu de la DDHH. C’est le peuple qui décide les lois maintenant et non plus le monarque tout seul.
La révolution française nous apporte la valeur de liberté et d’égalité et celle de la séparation des pouvoirs, l’idée d’une organisation politique limitant les pouvoirs en les séparant. L’objet de la constitution est de séparer et de limiter les pouvoirs. L’expérience bonapartisme et napoléonienne ont apporté une expérience moderne qui est encore en vigueur aujourd’hui (des préfets, des départements, des rectorats) et donc relève de notre tradition historique.
Après le second empire, nous sommes en république, après la chute de Napoléon III à rétabli une tradition démocratique qui est vraiment à l’origine de nos pratiques de débat politique qui ont façonné la vie politique actuelle à travers une tradition parlementaire, et médiatique ainsi les débats politiques à partir de la fin du XIX est un débat qui a lieu au parlement où apparaissent des lors des divergences qui sont le reflet de l’évolution historique, on retrouve l’interrogation philosophique : quel est le régime politique le plus approprié à la bonne gestion de la république ?
La vie politique française est ainsi divisée en une tendance républicaine (de gauche) opposée à la tradition monarchique ou impériale qui prône des valeurs d’égalité et qui s’oppose à une tendance conservatrice, elle-même divisée entre les monarchistes eux même divisés entre les légitimistes (qui veulent le retour des descendants de louis XVI) et les Orléanistes (retour des descendants du duc d’Orléans). Le XIXème est un siècle ou la France a connu une révolution industrielle (siècle de l’Angleterre tout puissant). L’égalité n’est pas véritablement une réalité dans la mesure où la classe bourgeoise s’enrichie alors que beaucoup ne s’enrichissent pas c’est ce que Marx appelle les prolétaires. Donc à la fin du XIXème les égalités deviennent criantes. La tradition politique française se construit à travers l’apparition de ces idéologies et les républicains eux-mêmes sont divisés entre un courant socialiste (législation sociale) et un courant républicain libéral qui souhaite que les règles du marché soient respectées. Toutes ces personnes élues à l’assemblé sont relayées par des médias.
La IIIème république établit une forme de compromis puisqu’au départ c’était plutôt les conservateurs qui étaient dominants. Comme compromis les royalistes ont trouvé que la France serait dirigée par un président élu pour 7 ans (septennat). Cette tradition a donc une traduction juridique depuis l’évolution de la IIIème république, la vue politique relève un certain anti-parlementarisme. Les parlementaires deviennent l’élite du pays, la IIIème république a consacrée le pouvoir des parlementaires, mais peut-être ont-ils abusé de leur pouvoir ? Cela a suscité une très grande instabilité ministérielle, une pratique de compromis politiques qui ont isolé l’élite parlementaire du peuple. La IVème république de 1946 à 1958 a essayé de revenir un peu à des pratiques plus démocratiques au niveau du fonctionnement de l’assemblée mais les mesures prises se sont avérées insuffisantes et la IVème république est morte de l’incapacité du pouvoir législatif et exécutif, (Algérie, Indochine) cela a amené à la Vème république qui donne plus de pouvoir à l’exécutif et moins au législatif. Il y a depuis l’expérience de la IVème république, une tradition d’anti-parlementarisme. la tradition individualiste française nous amène aussi à considérer, il existe des hommes providentiels auxquels on fera confiance, le roi était l’incarnation même de la providence.