Salut salut
C'est à rendre pour demain, et je ne comprends rien.
Parcours de lecture : Poème (Recueillement) de Charles Baudelaire
1) À qui le poète s'adresse-t-il ? dans quel but ?
2)a- Quel lieu est évoqué dans la première strophe ?
b-Quel sentiment associez-vous au soir ? Et le poète ?
c- Quelle autre strophe est consacrée à la description du soir qui tombe ?
3) Quelle expression de la deuxième strophe désigne « la foule » ? Est-elle perçue de manière méliorative ou péjorative ? justifiez votre réponse.
4) Quelle est l'attitude du poète par rapport à la foule ? Que cherche-t-il ?
Merci
C'est à rendre pour demain, et je ne comprends rien.
Parcours de lecture : Poème (Recueillement) de Charles Baudelaire
1) À qui le poète s'adresse-t-il ? dans quel but ?
2)a- Quel lieu est évoqué dans la première strophe ?
b-Quel sentiment associez-vous au soir ? Et le poète ?
c- Quelle autre strophe est consacrée à la description du soir qui tombe ?
3) Quelle expression de la deuxième strophe désigne « la foule » ? Est-elle perçue de manière méliorative ou péjorative ? justifiez votre réponse.
4) Quelle est l'attitude du poète par rapport à la foule ? Que cherche-t-il ?
Merci
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Réponse :
1. Le poète s'adresse à la Douleur qu'il personnifie et qu'il voudrait plus silencieuse car il souffre.
2. a) Dans la seconde strophe, il évoque la ville et ses activités de fêtes nocturnes.
b) le soir est censé apporter la paix or le poète vit ce moment avec souci.
c) Le soir qui tombe est évoqué dans le dernier tercet.
Explications :
3. La foule = la multitude vile
Expression péjorative. Vil, vile est un adjectif qui exprime le mépris.
4. Le poète se tient à l'écart ("loin d'eux")
Il recherche la solitude et l'apaisement.
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal CLIX