S'il vous plaît aidez-moi avec mes devoirs, je ne suis pas très bon en français (les questions sont ci-dessous)
René Jacob a été tué à Verdun en 1916. Il était fils de charron et lui-même boulanger à Bussy-en-Othe dans LYonne. Il laissait derrière lui sa femme Lucie, et trois enfants dont l'aînie avait buit "PUD
1915
Comment décrire ? Quels mots prendre ? Tout à l'heure, nous avons traversé Meaux, encore figé dans l'immobilité et le silence, Meaux avec ses bateaux-lavoirs coulés dans la Marne et son pont détruit. Puis nous avons pris la route
de Soissons et gravi la côte qui nous élevait sur le plateau du nord.. Et alors, subitement, comme si un rideau de théâtre s'était levé devant nous champ de bataille nous est apparu dans toute šon horreur. Des cadavres allemands, ici, sur bord de la route, là dans
les ravins et les champs, des cadavres noirâtres, verdâtres, décomposés, autour desquels sous le soleil de septembre, bourdonnent des essaims de mouches; des cadavres d'hom- mes qui ont gardé des pauses étranges, les genoux pliés en Fl'air ou le bras appuyé au talus la tranchée ; des cadavres de chevaux,
plus douloureux encore que des cadavres d'hommes, avec des entrailles répandues sur le sol; des çadavres qu'on recouvre de chaux ou de paille, de terre ou de sable, et qu'on calcine ou qu'on enterre. Une odeur effroyable, une odeur de charnier, monte de toute cette
pourriture. Elle nous prend à gorge, et pendant quatre heures, elle ne nous abandonnera pas, Au moment où trace ces lignes je la sens encore éparse autour de moi qui me fait chavirer le ceur. En vain le vent soufflant en rafales sur la plaine s'efforçait-il de balayer tout cela : il arrivait
chasser les tourbillons de fumée qui s'élevaient de tous tas brûlants ; mais il n'arrivait pas à chasser l'odeur de mort. Champ de bataille », ai-je dit plus haut. Non, champ de bataille, mais champ de carnage. Car les cadavres ce n'est rien. En ce moment, j'ai déjà oublié leurs centaines
de figures grimaçantes et leurs attitudes contorsionnées. Mais ce que je n'oublierai jamais, c'est la ruine des choses, c'est le saccage abominable des chaumières, c'est le pillage des maisons...
René JACOB
1) Que pensez-vous des deux premières phrases de cette lettre? Quel estl'effet créé par leur emploi
2) Relevez un exemple de répétitiom et commentez le
3) Que pensez-vous de la dernière phrase?
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Réponse:
je ne comprends pas
Explications:
je sais pas pardon