Sans esprit de révolte, les hommes ne seraient jamais devenus des êtres humains. Il est dans la nature de l'homme de se révolter contre tout ce qui limite sa liberté et contredit ses aspirations au bonheur. L'attitude du stoïcisme exclut toute lutte pour la transformation et l'amélioration des choses, toute recherche du progrès technique, bref tout ce qui fait la spécificité et la grandeur de l'homme. Elle dispose d'une volonté vide, c'est à dire une volonté qui s'appuie sur ce qui est. En effet, les stoïciens affirme que je peux maitriser mes désirs par ma seule volonté. Or, je n'expérimente pas du tout cela. J'éprouve au contraire, en moi un conflit entre mes désirs et ma volonté. et L'issue de cette confrontation entre désir et volonté semble dépendre de la force relative des deux adversaire. C'est parfois le désir qui l'emporte. Les stoïciens ne nous disent pas comment nous pouvons faire pour renforcer notre volonté. Ils semble penser que la volonté résolue est toujours victorieuse, ce qui n'est pas le cas. Même s'ils opèrent mieux que les autres penseurs une distinction entre les deux, ils continuent de confondre, en ce sens qu'ils absorbent trop les désirs dans la volonté, en les supposant en son pouvoir. Il nous faut donc découvrir une sagesse qui tienne mieux compte de la réalité de notre être, partagé entre ces deux dimensions.
De plus c'est de la révolte que nait le progrès : si l'homme s'était toujours résigné, il n'aurait certainement pas inventé toutes ces techniques qui lui permettent de lutter contre la nature afin de la rendre moins hostile (médecine par exemple la chirurgie qui a permis de mieux connaitre l'anatomie alors que c'était condamné par l'église).
La révolte au yeux de Nietzsche est une façon de montrer notre désir de vivre , pour lui un homme qui se résigne est un homme malade, un homme "décadent" . Notre liberté, notre bonheur d'être, notre volonté d'affirmer ce que nous sommes passent par la révolte contre tout ce qui nous amoindrit. Pour Nietzsche : "La résignation n'est qu'une forme d'acceptation de la mort avant l'heure."
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Bonjour,
Sans esprit de révolte, les hommes ne seraient jamais devenus des êtres humains. Il est dans la nature de l'homme de se révolter contre tout ce qui limite sa liberté et contredit ses aspirations au bonheur. L'attitude du stoïcisme exclut toute lutte pour la transformation et l'amélioration des choses, toute recherche du progrès technique, bref tout ce qui fait la spécificité et la grandeur de l'homme. Elle dispose d'une volonté vide, c'est à dire une volonté qui s'appuie sur ce qui est. En effet, les stoïciens affirme que je peux maitriser mes désirs par ma seule volonté. Or, je n'expérimente pas du tout cela. J'éprouve au contraire, en moi un conflit entre mes désirs et ma volonté. et L'issue de cette confrontation entre désir et volonté semble dépendre de la force relative des deux adversaire. C'est parfois le désir qui l'emporte. Les stoïciens ne nous disent pas comment nous pouvons faire pour renforcer notre volonté. Ils semble penser que la volonté résolue est toujours victorieuse, ce qui n'est pas le cas. Même s'ils opèrent mieux que les autres penseurs une distinction entre les deux, ils continuent de confondre, en ce sens qu'ils absorbent trop les désirs dans la volonté, en les supposant en son pouvoir. Il nous faut donc découvrir une sagesse qui tienne mieux compte de la réalité de notre être, partagé entre ces deux dimensions.
De plus c'est de la révolte que nait le progrès : si l'homme s'était toujours résigné, il n'aurait certainement pas inventé toutes ces techniques qui lui permettent de lutter contre la nature afin de la rendre moins hostile (médecine par exemple la chirurgie qui a permis de mieux connaitre l'anatomie alors que c'était condamné par l'église).
La révolte au yeux de Nietzsche est une façon de montrer notre désir de vivre , pour lui un homme qui se résigne est un homme malade, un homme "décadent" . Notre liberté, notre bonheur d'être, notre volonté d'affirmer ce que nous sommes passent par la révolte contre tout ce qui nous amoindrit. Pour Nietzsche : "La résignation n'est qu'une forme d'acceptation de la mort avant l'heure."