Pendant les fêtes de l'Ascension, un chevalier étranger, Méléagant, fils de Baudemagne, « roi du pays d'où l'on ne revient pas », arrive au royaume de Logres défier le roi Arthur. Il annonce qu'il a capturé des chevaliers, des dames et des damoiselles de la cour du roi et qu’il les retient prisonniers.
Il propose alors de confier la reine à son meilleur chevalier et de lui livrer un duel. Si celui-ci l’emporte les prisonniers seront relâchés et le preux chevalier reviendra avec la reine et dans le cas contraire Guenièvre et les prisonniers resteront avec lui. Keu n’hésite pas et feignant de demander son congé il va au rendez-vous avec la reine avec l’aval du roi. Gauvain qui trouve le départ de Keu douteux, traite le comportement du roi de puéril et avec d'autres chevaliers se lancent à leur poursuite, mais ils retrouvent seulement le cheval de Keu et des traces de sang.
Gauvain rencontre un chevalier solitaire qui lui demande son deuxième destrier. Un peu plus tard, Gauvain retrouve son cheval mort et des traces d'un violent combat. A côté se tient le chevalier-sans-nom sans sa lance. Un nain perfide invite les chevaliers à monter sur sa charrette pour connaitre où se trouve la reine. Seul le chevalier-sans-nom, dont l'identité n'est dévoilée que fort tard dans le poème (il s'agit de Lancelot), s'exécute, un peu à contre coeur il est vrai (la charrette servait alors de pilori pour les malfaiteurs).
Les deux chevaliers arrivent dans un château où deux pucelles leur offrent un somptueux repas et les conduisent dans la chambre où se trouve un lit dans lequel ne peut se coucher qu'un homme pur. Malgré les mises en garde des jeunes filles Lancelot veut dormir dans ce lit même au prix de sa vie. Une lance enflammée tombe du plafond et lui égratigne juste la peau. Lancelot se rendort. Le lendemain voyant passer la reine sous bonne garde dans le lointain ils prennent congé des demoiselles.
Chemin faisant ils questionnent une demoiselle qui leur annonce toutes les épreuves qu'ils devront subir : Le traite Méléagant, le pont sous l'eau qui n'a qu'un pied et demi de large ou le pont de l'épée, tranchante comme un rasoir. Gauvain choisit de passer par le pont de l'eau. Elle leur fait promettre de lui offrir une récompense quand elle le demandera.
Lancelot poursuit sa route vers le pont de l'épée mais perdu dans ses pensées il provoque sans le vouloir le gardien du gué. Il combat contre lui mais il ne le tue pas à la demande d'une demoiselle qui se trouve là. Il poursuit sa route.
Un peu plus loin une demoiselle lui offre le gite et le couvert à condition qu’il couche avec elle. Lancelot refuse tout de go mais finalement accepte la proposition à contrecoeur. Après un bon repas il cherche la demoiselle qui est allée se préparer pour la nuit et il la trouve dans une chambre sur le point de se faire violer. N’écoutant que sa bravoure il commence à livrer un combat contre des attaquants de la demoiselle qu’elle congédie.
Puis elle se couche sur le lit sans retirer sa chemise et Lancelot en fait autant et reste habillé en prenant bien soin de ne pas la toucher.
Le lendemain la demoiselle demande à Lancelot d’aller avec lui pour qu’il lui serve d’escorte. Près d’une fontaine ils découvrent un peigne, avec une poignée de cheveux de la reine. La demoiselle garde le peigne et Lancelot pieusement les cheveux. En chemin ils rencontrent l’amoureux que la demoiselle ne souhaite pas voir. Il s’ensuit une provocation au combat mais comme l’endroit n’est pas assez spacieux les combattants en cherchent un autre.
Ils arrivent dans une vaste prairie où se déroulent des jeux mais les joueurs s'interrompent dès qu’ils reconnaissent le chevalier à la charrette. Le chevalier amoureux veut combattre contre Lancelot contre l'avis de son père. Le père propose à son fils de différer le combat pour ménager son honneur et les jeux reprennent.
Lancelot et la demoiselle vont se promener près d’un monastère. Il entre dans le cimetière et lit les épitaphes futures de ses compagnons sur des tombes. Il découvre une tombe dont la dalle ne peut être soulevée que par sept hommes ou un chevalier capable de libérer les captifs. Il soulève facilement la dalle et découvre qu'il s'agit de sa propre tombe. Le chevalier refuse de révéler son nom au moine et à la jeune fille. En écoutant le récit du moine, le père et le fils renoncent à poursuivre le chevalier à la charrette devant la preuve de sa valeur. La jeune fille quitte le chevalier.
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Bonjour.
Pendant les fêtes de l'Ascension, un chevalier étranger, Méléagant, fils de Baudemagne, « roi du pays d'où l'on ne revient pas », arrive au royaume de Logres défier le roi Arthur. Il annonce qu'il a capturé des chevaliers, des dames et des damoiselles de la cour du roi et qu’il les retient prisonniers.
Il propose alors de confier la reine à son meilleur chevalier et de lui livrer un duel. Si celui-ci l’emporte les prisonniers seront relâchés et le preux chevalier reviendra avec la reine et dans le cas contraire Guenièvre et les prisonniers resteront avec lui. Keu n’hésite pas et feignant de demander son congé il va au rendez-vous avec la reine avec l’aval du roi. Gauvain qui trouve le départ de Keu douteux, traite le comportement du roi de puéril et avec d'autres chevaliers se lancent à leur poursuite, mais ils retrouvent seulement le cheval de Keu et des traces de sang.
Gauvain rencontre un chevalier solitaire qui lui demande son deuxième destrier. Un peu plus tard, Gauvain retrouve son cheval mort et des traces d'un violent combat. A côté se tient le chevalier-sans-nom sans sa lance. Un nain perfide invite les chevaliers à monter sur sa charrette pour connaitre où se trouve la reine. Seul le chevalier-sans-nom, dont l'identité n'est dévoilée que fort tard dans le poème (il s'agit de Lancelot), s'exécute, un peu à contre coeur il est vrai (la charrette servait alors de pilori pour les malfaiteurs).
Les deux chevaliers arrivent dans un château où deux pucelles leur offrent un somptueux repas et les conduisent dans la chambre où se trouve un lit dans lequel ne peut se coucher qu'un homme pur. Malgré les mises en garde des jeunes filles Lancelot veut dormir dans ce lit même au prix de sa vie. Une lance enflammée tombe du plafond et lui égratigne juste la peau. Lancelot se rendort. Le lendemain voyant passer la reine sous bonne garde dans le lointain ils prennent congé des demoiselles.
Chemin faisant ils questionnent une demoiselle qui leur annonce toutes les épreuves qu'ils devront subir : Le traite Méléagant, le pont sous l'eau qui n'a qu'un pied et demi de large ou le pont de l'épée, tranchante comme un rasoir. Gauvain choisit de passer par le pont de l'eau. Elle leur fait promettre de lui offrir une récompense quand elle le demandera.
Lancelot poursuit sa route vers le pont de l'épée mais perdu dans ses pensées il provoque sans le vouloir le gardien du gué. Il combat contre lui mais il ne le tue pas à la demande d'une demoiselle qui se trouve là. Il poursuit sa route.
Un peu plus loin une demoiselle lui offre le gite et le couvert à condition qu’il couche avec elle. Lancelot refuse tout de go mais finalement accepte la proposition à contrecoeur. Après un bon repas il cherche la demoiselle qui est allée se préparer pour la nuit et il la trouve dans une chambre sur le point de se faire violer. N’écoutant que sa bravoure il commence à livrer un combat contre des attaquants de la demoiselle qu’elle congédie.
Puis elle se couche sur le lit sans retirer sa chemise et Lancelot en fait autant et reste habillé en prenant bien soin de ne pas la toucher.
Le lendemain la demoiselle demande à Lancelot d’aller avec lui pour qu’il lui serve d’escorte. Près d’une fontaine ils découvrent un peigne, avec une poignée de cheveux de la reine. La demoiselle garde le peigne et Lancelot pieusement les cheveux. En chemin ils rencontrent l’amoureux que la demoiselle ne souhaite pas voir. Il s’ensuit une provocation au combat mais comme l’endroit n’est pas assez spacieux les combattants en cherchent un autre.
Ils arrivent dans une vaste prairie où se déroulent des jeux mais les joueurs s'interrompent dès qu’ils reconnaissent le chevalier à la charrette. Le chevalier amoureux veut combattre contre Lancelot contre l'avis de son père. Le père propose à son fils de différer le combat pour ménager son honneur et les jeux reprennent.
Lancelot et la demoiselle vont se promener près d’un monastère. Il entre dans le cimetière et lit les épitaphes futures de ses compagnons sur des tombes. Il découvre une tombe dont la dalle ne peut être soulevée que par sept hommes ou un chevalier capable de libérer les captifs. Il soulève facilement la dalle et découvre qu'il s'agit de sa propre tombe. Le chevalier refuse de révéler son nom au moine et à la jeune fille. En écoutant le récit du moine, le père et le fils renoncent à poursuivre le chevalier à la charrette devant la preuve de sa valeur. La jeune fille quitte le chevalier.