De 1973 à 1990, les Hutus sont au pouvoir et jamais personne ne touche à un cheveu de la tête d’un Tutsi. Jamais il n’est question d’une «idéologie génocidaire».La guerre est déclenchée le 1er octobre 1990 par le FPR, en provenance de l’Ouganda. Les massacres de civils commencent dès lors au Rwanda.De 1990 à 1994, la guerre fait beaucoup de morts et de réfugiés. Les souffrances que doivent endurer les Rwandais sont causées par le FPR, puisqu’il est l’agresseur.Les médias ne peuvent pas circuler librement dans les zones conquises par le FPR, où se passent de nombreux massacres. Les médias sont concentrés dans la zone gouvernementale, où les infiltrés du FPR créent un climat de terreur, notamment par des attentats à la grenade. On met régulièrement les actes commis par le FPR sur le compte des «extrémistes hutus».L’animosité envers les sympathisants du FPR, surtout des Tutsis, croît proportionnellement aux souffrances infligées aux Rwandais par le FPR. À la veille du génocide, un million de réfugiés intérieurs ayant fui le FPR sont massés aux portes de Kigali, dans des camps d’où l’on sort une centaine de cadavres par jour.Quiconque est contre le FPR est qualifié «d’extrémiste» par le FPR lui-même, et les médias occidentaux s’approprient ce qualificatif. Pour être considéré comme un «modéré», il ne faut pas s’opposer à l’envahisseur.Le 6 avril 1994, alors qu’un accord de paix est en vigueur, l’avion transportant les présidents Habyarimana, du Rwanda, et Ntaryamira, du Burundi, est abattu. Les enquêtes réalisées par le TPIR et par la justice française montrent que cet attentat a été commis par le FPR, sur l’ordre de Paul Kagame.La guerre reprend et les massacres commencent immédiatement. Les assassinats d’opposants politiques qui ont lieu dans les premiers jours ont été longtemps imputés à la garde présidentielle, aux FAR ou aux Interhamwe, mais des témoignages clés, qui avaient été cachés par le procureur du TPIR, ont révélé dernièrement qu’ils avaient probablement été commis par le FPR.Kagame ordonne aux casques bleus de déguerpir, tandis que le gouvernement du Rwanda les implore de rester.Le gouvernement et les FAR demandent un cessez-le-feu au FPR pour démanteler les barrages et mettre fin aux massacres. Le FPR refuse.Les massacres accompagnent les gains du FPR. Chaque fois que le FPR avance et conquiert une région, sa progression est précédée, quelques heures avant, d’une déferlante de massacres. Mais les massacres sont attribués quand même aux FAR ou aux Interhamwe.Beaucoup de Tutsis sont tués du seul fait de leur appartenance ethnique. Des actes de génocide sont indubitablement commis. Mais, selon les calculs de Davenport et Stam ainsi que de Filip Reyntjens, il y aurait eu, en 1994, plus de morts hutus ou un nombre à peu près égal de morts hutus et tutsis. Les Tutsis ont raison de pleurer leurs morts, mais les Hutus également.Jamais aucune enquête exhaustive sur le terrain n’a pu avoir lieu pour connaitre le nombre de morts hutus et tutsis. Le FPR a tout fait pour qu’une telle enquête n’ait pas lieu ou ne soit pas possible.Officiellement, le génocide prend fin le 4 juillet 1994, mais les massacres se poursuivent, loin des caméras, et les Hutus en sont victimes, au rythme de dix-mille par mois. Certains Tutsis sont tués aussi par le FPR, qui les accuse d’avoir collaboré avec les Hutus.Des centaines de milliers de Hutus sont emprisonnés, sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Les prisons débordent, et les prisonniers y crèvent à petit feu, dans des conditions inhumaines.En 1995 se produit un massacre de plusieurs milliers de réfugiés hutus, au nez et à la barbe des casques bleus et des travailleurs humanitaires, dans le camp de Kibeho.De 1996 à aujourd’hui, la soldatesque de Kagame massacre systématiquement des centaines de milliers de Hutus de même que d’autres populations bantoues, en République démocratique du Congo. Les déplacements de population causés par la guerre font des millions de morts dans ce pays martyr dont le président, Joseph Kabila, est une marionnette de Kagame.Après une quinzaine d'années d'enquêtes et de procédures, personne n'est parvenu à retrouver la moindre trace d'un quelconque plan génocidaire ourdi par les autorités rwandaises d'avant 1994 ou par un supposé clan d'extrémistes hutus.Aucun Tutsi n’a jamais été inculpé par le TPIR, malgré les nombreuses preuves recueillies contre le FPR.Partout où le FPR est passé, il a semé la dévastation dans son sillage. Aujourd’hui, bien que la propagande du FPR fasse miroiter aux occidentaux un développement économique factice (qui est du reste largement attribuable au pillage de la RDC), Kagame gouverne le Rwanda en tyran.
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De 1973 à 1990, les Hutus sont au pouvoir et jamais personne ne touche à un cheveu de la tête d’un Tutsi. Jamais il n’est question d’une «idéologie génocidaire».La guerre est déclenchée le 1er octobre 1990 par le FPR, en provenance de l’Ouganda. Les massacres de civils commencent dès lors au Rwanda.De 1990 à 1994, la guerre fait beaucoup de morts et de réfugiés. Les souffrances que doivent endurer les Rwandais sont causées par le FPR, puisqu’il est l’agresseur.Les médias ne peuvent pas circuler librement dans les zones conquises par le FPR, où se passent de nombreux massacres. Les médias sont concentrés dans la zone gouvernementale, où les infiltrés du FPR créent un climat de terreur, notamment par des attentats à la grenade. On met régulièrement les actes commis par le FPR sur le compte des «extrémistes hutus».L’animosité envers les sympathisants du FPR, surtout des Tutsis, croît proportionnellement aux souffrances infligées aux Rwandais par le FPR. À la veille du génocide, un million de réfugiés intérieurs ayant fui le FPR sont massés aux portes de Kigali, dans des camps d’où l’on sort une centaine de cadavres par jour.Quiconque est contre le FPR est qualifié «d’extrémiste» par le FPR lui-même, et les médias occidentaux s’approprient ce qualificatif. Pour être considéré comme un «modéré», il ne faut pas s’opposer à l’envahisseur.Le 6 avril 1994, alors qu’un accord de paix est en vigueur, l’avion transportant les présidents Habyarimana, du Rwanda, et Ntaryamira, du Burundi, est abattu. Les enquêtes réalisées par le TPIR et par la justice française montrent que cet attentat a été commis par le FPR, sur l’ordre de Paul Kagame.La guerre reprend et les massacres commencent immédiatement. Les assassinats d’opposants politiques qui ont lieu dans les premiers jours ont été longtemps imputés à la garde présidentielle, aux FAR ou aux Interhamwe, mais des témoignages clés, qui avaient été cachés par le procureur du TPIR, ont révélé dernièrement qu’ils avaient probablement été commis par le FPR.Kagame ordonne aux casques bleus de déguerpir, tandis que le gouvernement du Rwanda les implore de rester.Le gouvernement et les FAR demandent un cessez-le-feu au FPR pour démanteler les barrages et mettre fin aux massacres. Le FPR refuse.Les massacres accompagnent les gains du FPR. Chaque fois que le FPR avance et conquiert une région, sa progression est précédée, quelques heures avant, d’une déferlante de massacres. Mais les massacres sont attribués quand même aux FAR ou aux Interhamwe.Beaucoup de Tutsis sont tués du seul fait de leur appartenance ethnique. Des actes de génocide sont indubitablement commis. Mais, selon les calculs de Davenport et Stam ainsi que de Filip Reyntjens, il y aurait eu, en 1994, plus de morts hutus ou un nombre à peu près égal de morts hutus et tutsis. Les Tutsis ont raison de pleurer leurs morts, mais les Hutus également.Jamais aucune enquête exhaustive sur le terrain n’a pu avoir lieu pour connaitre le nombre de morts hutus et tutsis. Le FPR a tout fait pour qu’une telle enquête n’ait pas lieu ou ne soit pas possible.Officiellement, le génocide prend fin le 4 juillet 1994, mais les massacres se poursuivent, loin des caméras, et les Hutus en sont victimes, au rythme de dix-mille par mois. Certains Tutsis sont tués aussi par le FPR, qui les accuse d’avoir collaboré avec les Hutus.Des centaines de milliers de Hutus sont emprisonnés, sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Les prisons débordent, et les prisonniers y crèvent à petit feu, dans des conditions inhumaines.En 1995 se produit un massacre de plusieurs milliers de réfugiés hutus, au nez et à la barbe des casques bleus et des travailleurs humanitaires, dans le camp de Kibeho.De 1996 à aujourd’hui, la soldatesque de Kagame massacre systématiquement des centaines de milliers de Hutus de même que d’autres populations bantoues, en République démocratique du Congo. Les déplacements de population causés par la guerre font des millions de morts dans ce pays martyr dont le président, Joseph Kabila, est une marionnette de Kagame.Après une quinzaine d'années d'enquêtes et de procédures, personne n'est parvenu à retrouver la moindre trace d'un quelconque plan génocidaire ourdi par les autorités rwandaises d'avant 1994 ou par un supposé clan d'extrémistes hutus.Aucun Tutsi n’a jamais été inculpé par le TPIR, malgré les nombreuses preuves recueillies contre le FPR.Partout où le FPR est passé, il a semé la dévastation dans son sillage. Aujourd’hui, bien que la propagande du FPR fasse miroiter aux occidentaux un développement économique factice (qui est du reste largement attribuable au pillage de la RDC), Kagame gouverne le Rwanda en tyran.