Le suicide est un acte justifiable. Comme premier argument, on pourrait dire que la raison de vivre est différente pour chacun. Une fois cette raison perdue, vaut-il la peine de continuer à vivre ? La sensibilité face à une épreuve est différemment gérée par chacun d’entre nous. Ce geste dépend de l’ampleur de la situation, mais surtout de sa perception de l’ampleur face à une situation donnée. La personne qui décide de mettre fin à sa vie le décide par choix personnel. Nul ne peut juger de la misère intérieure d’autrui. Par exemple, perdre son père et sa mère dans un accident de voiture peut pousser une personne à se suicider étant donné les liens forts entres les deux, tandis que pour l’autre ce pourrait presque être une annonce libératrice, puisque ses parents l’ont toujours traité durement et jamais fait sentir comme quelqu’un d’important à leurs yeux.
Dans le guide pratique clinique de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, les auteurs mentionnent d’ailleurs qu’il y a trois éléments déclencheurs à la crise suicidaire : "La perception de l’événement par la personne, l’impact de cet événement selon son degré de vulnérabilité au moment de la crise ainsi que le type d’événement à l’origine de cette dernière".
Comme deuxième argument, nous ne devons par contre pas négliger que la société et la culture ont un grand poids sur la balance pour ce qui est des raisons suicidaires. En effet, la société est de nos jours tellement exigeante, qu’il en devient facile pour un individu de se sentir inutile et pas à la hauteur. Le stéréotype de quelqu’un aujourd’hui, ayant bien réussi sa vie, se résume à avoir une belle maison, une belle voiture, avoir un emploi dit qualifié au niveau du salaire, c'est-à-dire se situer au-dessus du salaire moyen, etc...
Quelqu’un ne possédant pas tout ce matériel, n’est alors pas considéré comme une réussite, même s’il a donné beaucoup d’argent à des organismes, offert une bonne éducation à ses enfants, fait du bénévolat, non, ces choses-là ne sont plus reconnues, nous sommes malheureusement dans une société matérialiste.
Durkheim, sociologue réputé qui a beaucoup étudié le suicide, semble dire que la société ne serait pas en lien autant qu’on le pense avec le suicide, mais il serait plutôt en lien avec la religion. La religion imposerait plus de choses à l’individu que la société le fait. Le choix de la religion reste également personnel. Les valeurs et les croyances sont souvent les deux éléments qui permettent de choisir la religion qui convient le mieux à la personne. Durkheim dit : "Il est très important ici de retenir ce qui est déterminant n’est pas principalement le type de vie communautaire ou l’intégration sociale, mais bien la liberté de pensée octroyée au croyant dans chaque dénomination religieuse.
Le suicide est un acte justifiable, mais reste néanmoins un problème majeur pour la santé publique. Chaque année, on constate que le taux de la population est en baisse à cause de certains cas se référant au suicide. Prendre position face au suicide, demande une grande réflexion et démontre également les valeurs de la personne prenant position. La position du ‘’pour’’ ou du ‘’contre’’, est propre à chacun. Le suicide a effectivement donné naissance à plusieurs débats éthiques et politiques, puisque être pour ou contre cet acte, n’empêche pas le fait que le jugement critique diverge d’une personne à une autre. Tout est une question de psychologie ou d’état mental...
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Bonsoir,
Le suicide est un acte justifiable. Comme premier argument, on pourrait dire que la raison de vivre est différente pour chacun. Une fois cette raison perdue, vaut-il la peine de continuer à vivre ? La sensibilité face à une épreuve est différemment gérée par chacun d’entre nous. Ce geste dépend de l’ampleur de la situation, mais surtout de sa perception de l’ampleur face à une situation donnée. La personne qui décide de mettre fin à sa vie le décide par choix personnel. Nul ne peut juger de la misère intérieure d’autrui. Par exemple, perdre son père et sa mère dans un accident de voiture peut pousser une personne à se suicider étant donné les liens forts entres les deux, tandis que pour l’autre ce pourrait presque être une annonce libératrice, puisque ses parents l’ont toujours traité durement et jamais fait sentir comme quelqu’un d’important à leurs yeux.
Dans le guide pratique clinique de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, les auteurs mentionnent d’ailleurs qu’il y a trois éléments déclencheurs à la crise suicidaire : "La perception de l’événement par la personne, l’impact de cet événement selon son degré de vulnérabilité au moment de la crise ainsi que le type d’événement à l’origine de cette dernière".
Comme deuxième argument, nous ne devons par contre pas négliger que la société et la culture ont un grand poids sur la balance pour ce qui est des raisons suicidaires. En effet, la société est de nos jours tellement exigeante, qu’il en devient facile pour un individu de se sentir inutile et pas à la hauteur. Le stéréotype de quelqu’un aujourd’hui, ayant bien réussi sa vie, se résume à avoir une belle maison, une belle voiture, avoir un emploi dit qualifié au niveau du salaire, c'est-à-dire se situer au-dessus du salaire moyen, etc...
Quelqu’un ne possédant pas tout ce matériel, n’est alors pas considéré comme une réussite, même s’il a donné beaucoup d’argent à des organismes, offert une bonne éducation à ses enfants, fait du bénévolat, non, ces choses-là ne sont plus reconnues, nous sommes malheureusement dans une société matérialiste.
Durkheim, sociologue réputé qui a beaucoup étudié le suicide, semble dire que la société ne serait pas en lien autant qu’on le pense avec le suicide, mais il serait plutôt en lien avec la religion. La religion imposerait plus de choses à l’individu que la société le fait. Le choix de la religion reste également personnel. Les valeurs et les croyances sont souvent les deux éléments qui permettent de choisir la religion qui convient le mieux à la personne. Durkheim dit : "Il est très important ici de retenir ce qui est déterminant n’est pas principalement le type de vie communautaire ou l’intégration sociale, mais bien la liberté de pensée octroyée au croyant dans chaque dénomination religieuse.
Le suicide est un acte justifiable, mais reste néanmoins un problème majeur pour la santé publique. Chaque année, on constate que le taux de la population est en baisse à cause de certains cas se référant au suicide. Prendre position face au suicide, demande une grande réflexion et démontre également les valeurs de la personne prenant position. La position du ‘’pour’’ ou du ‘’contre’’, est propre à chacun. Le suicide a effectivement donné naissance à plusieurs débats éthiques et politiques, puisque être pour ou contre cet acte, n’empêche pas le fait que le jugement critique diverge d’une personne à une autre. Tout est une question de psychologie ou d’état mental...