Alors j'imagine que c'est une rédaction; je vais faire de mon mieux pour toi mais je suis une fille donc si t'es un gars tu devras changer des mots:
C'est drôle comme en 2 ans on peut changer. Je me vois encore dans la cour de récréation, appartenant à la plus grande classe des primaires, jouant à chat, aux billes, à l'élastique... et me voilà au collège, soignant mon apparence comme toutes les filles, ricanant comme toutes les filles, afin de me fondre dans ce décor hypocrite pour ne pas me faire remarquer. Je regrette la belle époque, où je me fichais de tout, ne jugeais personne, pouvais porter un pull marinière avec un legging motif fleurs sans qu'on ne me regarde de haut en bas. L'année dernière il y avait une fille, Héloise, qui était resté dans cette époque. On se moquait d'elle pour son apparence, et cette dernière faisait preuve d'une patience et d'une authenticité que j'admirais. Elle savait balayer d'un revers de main toutes les remarques sur ses vêtements. Mais je l'ai jugé bien des fois ;qui ne rentre pas dans le cadre finit toujours par être pointé du doigt. Elle jouait encore aux cartes dans la récréation, aux billes, parfois seule, et malgré que ses grosses lunettes qui surmontaient son nez ne me plaisaient guère, je fus contrainte de faire sa connaissance lors d'un travail de groupe. Cette fille était douée en mathématiques, en français, en SVT... le parfait profil d'une intello mais qui me plut vite car son éloquence me passionnait. Elle savait tellement de choses, les sujets de conversations qu'on entretenait même après la classe était bien plus interressant que ce que ce que j'avais l'habitude d'entendre dans mon groupe d'"amies", comme "Ho mon dieu Mathieu m'a regardé 2 fois aujourd'hui!". Je regrette de m'être fait une idée de cette fille avant même de lui avoir parlé.
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Alors j'imagine que c'est une rédaction; je vais faire de mon mieux pour toi mais je suis une fille donc si t'es un gars tu devras changer des mots:
C'est drôle comme en 2 ans on peut changer. Je me vois encore dans la cour de récréation, appartenant à la plus grande classe des primaires, jouant à chat, aux billes, à l'élastique... et me voilà au collège, soignant mon apparence comme toutes les filles, ricanant comme toutes les filles, afin de me fondre dans ce décor hypocrite pour ne pas me faire remarquer. Je regrette la belle époque, où je me fichais de tout, ne jugeais personne, pouvais porter un pull marinière avec un legging motif fleurs sans qu'on ne me regarde de haut en bas. L'année dernière il y avait une fille, Héloise, qui était resté dans cette époque. On se moquait d'elle pour son apparence, et cette dernière faisait preuve d'une patience et d'une authenticité que j'admirais. Elle savait balayer d'un revers de main toutes les remarques sur ses vêtements. Mais je l'ai jugé bien des fois ;qui ne rentre pas dans le cadre finit toujours par être pointé du doigt. Elle jouait encore aux cartes dans la récréation, aux billes, parfois seule, et malgré que ses grosses lunettes qui surmontaient son nez ne me plaisaient guère, je fus contrainte de faire sa connaissance lors d'un travail de groupe. Cette fille était douée en mathématiques, en français, en SVT... le parfait profil d'une intello mais qui me plut vite car son éloquence me passionnait. Elle savait tellement de choses, les sujets de conversations qu'on entretenait même après la classe était bien plus interressant que ce que ce que j'avais l'habitude d'entendre dans mon groupe d'"amies", comme "Ho mon dieu Mathieu m'a regardé 2 fois aujourd'hui!". Je regrette de m'être fait une idée de cette fille avant même de lui avoir parlé.
Bon voilà, je ne sais pas si ça te conviens