L’insatisfaction des désirs enferme l’homme dans la dépendance qu’il a à leur égard, mais empêcher un homme de désirer revient à l’empêcher de vivre, car le désir est l’essence de l’homme.
Certains désirs demeurent dans le domaine de l’imaginaire, ils ne sont pas concrets mais restent cependant des désirs, le fait qu’ils ne puissent être satisfaits renvoie à l’impossibilité de l’assouvissement de tous les désirs. Les désirs sans résultat restent abstraits, vides. Il est impossible de combler tous ses désirs, de ne plus vouloir les combler est pourtant utopique, c’est un grand idéal de bonheur d’imaginer que toutes ses envies pourraient être assouvies mais la réalité n’est pas aussi idyllique, obtenir ce que l’on désire, c’est poursuivre avec perspicacité ! D’autant plus, le désir est à différencier du besoin, le désir n’a rien d’indispensable par rapport au besoin, il apporte du plaisir, il apporte à vivre et non à survivre qui est le rôle du besoin. Vivre une vie de plaisir et de désirs et chercher absolument à les combler ne serait pas raisonnable, c’est exigeant et hors de portée de tout humain, il est donc bon de concevoir qu’une vie est faite de joie, de bonnes choses mais il faut également avoir du bon sens en acceptant que des désirs doivent rester dans l’inventif et dans le fantasme.
Nous pouvons par ailleurs ajouter que quelquefois, il nous arrive de ne même pas savoir les raisons de certains désirs, ils viennent à notre esprit soudainement et nous ignorons pourquoi. Et puis les désirs qui sont dans notre inconscient, qui sont dans le rêve, dans l’hypnose, sont-ils réels ? Des désirs refoulés sont-ils réalisables car ils n’ont pas eu lieu dans notre imagination active ? Dans tous les cas, ces justifications ont permis de rendre compte que combler quelque chose qui est insatiable est impossible et que l’homme ne peut rien pour cela. Malgré tout, une once d’optimisme peut nous faire penser que oui, nous pouvons réellement les combler, en sachant les maîtriser.
Savoir maîtriser ses désirs rend tout d’abord l’homme juste. Certes, tous les désirs ne pourront pas être satisfaits, mais cela ne torture pas l’homme qui sait les maîtriser. Il sait que certains ne sont pas nécessaires au bonheur, cet homme a la sagesse de vouloir la simplicité et non l’exigence. Il est important de concevoir que désirer doit résulter à un but intelligible avant tout, car si c’est un unique but de plaisir, c’est en effet assez futile. Désirer c’est aussi s’enrichir et un grand nombre de désirs sont superflues et apportent des richesses matérielles et non intellectuelles. Savoir reconnaître les superflues des utiles est une bonne maîtrise de ses désirs, on peut de ce fait bien les contrôler, les combler de manière satisfaisante. Se satisfaire ce que l’on a est une bonne maîtrise, ce que nous a donné la nature est suffisant pour vivre alors pourquoi vivre dans l’excès ? Il faut de surcroît se dire que la limitation des désirs n’est pas un frein au bonheur, au contraire, cela amène à une vie paisible, où l’esprit n’est pas à la recherche de quelque chose d’autre. Il faut ajouter malgré cela que la stabilité des désirs est très difficile : en effet, autrui, notre mode de vie, notre environnement, la publicité, nous suscitent à désirer et c’est peut-être en résistant à ces tentations que nous parvenons à bien maîtriser nos envies.
Le mode de vie des hommes joue un rôle dans leurs désirs, un autochtone désirera la paix de sa tribu, le bonheur de ses proches, un homme d’affaires désirera un bon profit de ses ventes par exemple. Une stable maîtrise de ce que l’on veut, connaître la nature de nos envies amènent ce que le désir suscite, soit la plénitude, et cette plénitude ne peut être envisagée que par la connaissance de la nature de nos envies, de se contenter de ce qui nous rend vraiment heureux, d’avoir cette philosophie que l’abondance n’apporte pas l’idéal humain mais au contraire nous rend esclaves. Dans le dessein de trouver un juste milieu, il est bon de penser qu’un désir n’a pas forcément à être satisfait et peut demeurer dans l’insatisfaction. D’un avis personnel, que le désir soit à l’attention de soi-même ou des autres, il doit correspondre exactement à ce dont nous imaginions. Certains désirs ont le pouvoir de combler l’existence, d’autres nous donnent l’illusion de la combler, c’est donc important de se dire que la souffrance n’a pas forcément lieu quand le désir n’a pas apporté son objet mais qu’au contraire avoir obtenu cet objet nous offre de la souffrance, la souffrance de désirer davantage.
En guise de conclusion, le désir étant inévitable, on ne peut y remédier. Nous pouvons cependant remédier à l’excessivité des désirs. Nous pouvons vivre dans la raison et non dans la passion. Des désirs ont toujours lieu d’être comblés, d’autres non, et l’acceptation est cela-dit le meilleur remède. Non ? Qu'en pensez-vous ?
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thomy2001
merci beaucoup pour votre réponse détaillé !
Lista de comentários
Bonjour,
L’insatisfaction des désirs enferme l’homme dans la dépendance qu’il a à leur égard, mais empêcher un homme de désirer revient à l’empêcher de vivre, car le désir est l’essence de l’homme.
Certains désirs demeurent dans le domaine de l’imaginaire, ils ne sont pas concrets mais restent cependant des désirs, le fait qu’ils ne puissent être satisfaits renvoie à l’impossibilité de l’assouvissement de tous les désirs. Les désirs sans résultat restent abstraits, vides. Il est impossible de combler tous ses désirs, de ne plus vouloir les combler est pourtant utopique, c’est un grand idéal de bonheur d’imaginer que toutes ses envies pourraient être assouvies mais la réalité n’est pas aussi idyllique, obtenir ce que l’on désire, c’est poursuivre avec perspicacité ! D’autant plus, le désir est à différencier du besoin, le désir n’a rien d’indispensable par rapport au besoin, il apporte du plaisir, il apporte à vivre et non à survivre qui est le rôle du besoin. Vivre une vie de plaisir et de désirs et chercher absolument à les combler ne serait pas raisonnable, c’est exigeant et hors de portée de tout humain, il est donc bon de concevoir qu’une vie est faite de joie, de bonnes choses mais il faut également avoir du bon sens en acceptant que des désirs doivent rester dans l’inventif et dans le fantasme.
Nous pouvons par ailleurs ajouter que quelquefois, il nous arrive de ne même pas savoir les raisons de certains désirs, ils viennent à notre esprit soudainement et nous ignorons pourquoi. Et puis les désirs qui sont dans notre inconscient, qui sont dans le rêve, dans l’hypnose, sont-ils réels ? Des désirs refoulés sont-ils réalisables car ils n’ont pas eu lieu dans notre imagination active ? Dans tous les cas, ces justifications ont permis de rendre compte que combler quelque chose qui est insatiable est impossible et que l’homme ne peut rien pour cela. Malgré tout, une once d’optimisme peut nous faire penser que oui, nous pouvons réellement les combler, en sachant les maîtriser.
Savoir maîtriser ses désirs rend tout d’abord l’homme juste. Certes, tous les désirs ne pourront pas être satisfaits, mais cela ne torture pas l’homme qui sait les maîtriser. Il sait que certains ne sont pas nécessaires au bonheur, cet homme a la sagesse de vouloir la simplicité et non l’exigence. Il est important de concevoir que désirer doit résulter à un but intelligible avant tout, car si c’est un unique but de plaisir, c’est en effet assez futile. Désirer c’est aussi s’enrichir et un grand nombre de désirs sont superflues et apportent des richesses matérielles et non intellectuelles. Savoir reconnaître les superflues des utiles est une bonne maîtrise de ses désirs, on peut de ce fait bien les contrôler, les combler de manière satisfaisante. Se satisfaire ce que l’on a est une bonne maîtrise, ce que nous a donné la nature est suffisant pour vivre alors pourquoi vivre dans l’excès ? Il faut de surcroît se dire que la limitation des désirs n’est pas un frein au bonheur, au contraire, cela amène à une vie paisible, où l’esprit n’est pas à la recherche de quelque chose d’autre. Il faut ajouter malgré cela que la stabilité des désirs est très difficile : en effet, autrui, notre mode de vie, notre environnement, la publicité, nous suscitent à désirer et c’est peut-être en résistant à ces tentations que nous parvenons à bien maîtriser nos envies.
Le mode de vie des hommes joue un rôle dans leurs désirs, un autochtone désirera la paix de sa tribu, le bonheur de ses proches, un homme d’affaires désirera un bon profit de ses ventes par exemple. Une stable maîtrise de ce que l’on veut, connaître la nature de nos envies amènent ce que le désir suscite, soit la plénitude, et cette plénitude ne peut être envisagée que par la connaissance de la nature de nos envies, de se contenter de ce qui nous rend vraiment heureux, d’avoir cette philosophie que l’abondance n’apporte pas l’idéal humain mais au contraire nous rend esclaves. Dans le dessein de trouver un juste milieu, il est bon de penser qu’un désir n’a pas forcément à être satisfait et peut demeurer dans l’insatisfaction. D’un avis personnel, que le désir soit à l’attention de soi-même ou des autres, il doit correspondre exactement à ce dont nous imaginions. Certains désirs ont le pouvoir de combler l’existence, d’autres nous donnent l’illusion de la combler, c’est donc important de se dire que la souffrance n’a pas forcément lieu quand le désir n’a pas apporté son objet mais qu’au contraire avoir obtenu cet objet nous offre de la souffrance, la souffrance de désirer davantage.
En guise de conclusion, le désir étant inévitable, on ne peut y remédier. Nous pouvons cependant remédier à l’excessivité des désirs. Nous pouvons vivre dans la raison et non dans la passion. Des désirs ont toujours lieu d’être comblés, d’autres non, et l’acceptation est cela-dit le meilleur remède. Non ? Qu'en pensez-vous ?