T out commença un soir d’hiver, alors que j’essayai d’écrire mon nouveau roman intitulé Colère de glace. Tout à coup, un appel résonna dans tout le manoir.
- Oui, ici Victor Calel. Qui êtes-vous ?
- C’est le poste de police du New Jersey. Pouvez-vous venir tout de suite, s’il vous plaît ?
- Euh…oui. C’est à quel propos ?
Mais mon interlocuteur raccrocha sans même entendre ma question. Sans tarder, à la fois anxieux et curieux, je pris mon manteau et je me rendis au poste de police de la ville. Escorté par deux policiers, on m’emmena dans le bureau du capitaine où il commença à évoquer la raison de ma venue.
- Nous avons un problème. Une personne vient d’être retrouvée morte et le crime est le même que celui de votre premier roman.
Il continua à parler en me décrivant les premiers éléments dont il disposait et il m’informa que j’allais aider le lieutenant Berry dans cette enquête.
Le lieutenant Berry était une magnifique femme blonde aux yeux bleus, et je tombai instantanément amoureux d’elle. Nous commençâmes nos investigations en nous rendant sur la scène du crime. Le médecin Victoire nous attendait et elle nous expliqua ses premières constatations.
- La victime s’appelle Elisa Marteau.
- Quelle est, selon vous, la cause de la mort ?
- Elle a été assommée par des balles de tennis avant d’être poignardée dans le dos. Elle est morte sur le coup.
- Le lieutenant Jules et le lieutenant Rayan nous ont résumé la déposition du seul témoin. Il s’agit d’un joueur de tennis, qui était dans les vestiaires et qui a entendu le cri d’Elisa. La dernière fois qu’il l’a vue, Elisa jouait seule avec la machine à balles.
Après avoir examiné la scène de crime, nous nous rendîmes chez les parents de la victime. Son père, Georges, ne semblait rien savoir de sa fille : ils étaient peu liés et Elisa ne lui parlait presque pas. Sa mère fut plus bavarde : elle travaillait à mi-temps chez Pizza Frit pour un salaire de misère et elle arrondissait ses fins de mois en tant que détective privé. Elle nous révéla que sa fille avait un petit ami depuis quelques temps ; elle les avait surpris un soir en ville mais elle ne connaissait pas son nom.
Notre première hypothèse fut donc celle du crime passionnel et nous retournâmes au commissariat pour retrouver la piste du petit ami. C’est le lieutenant Rayan qui, après trois clics sur Internet et deux coups de fil, retrouva la piste du petit ami : John Garner. Berry et moi allâmes chez lui pour le ramener au poste. Après un court interrogatoire, nous découvrîmes que le jeune homme travaillait comme infirmier à l’hôpital central et qu’il avait un alibi : il était de garde le jour du meurtre. La piste du petit ami était une fausse piste et il nous fallait reprendre l’enquête au début.
Alors que nous n’avions plus aucune piste, le téléphone du lieutenant Berry sonna : c’était le témoin du tennis qui venait de retrouver dans les vestiaires du club, cachée sous un banc, une serviette de toilette couverte de sang. Très vite, le laboratoire nous communiqua les résultats d’analyse de cette pièce à conviction : le sang était celui d’Elisa, mais il y avait aussi des empreintes qui correspondaient à celle de Steven Mackenzy, un criminel libéré depuis un mois et qui habitait dans le même immeuble qu’Elisa. On partit immédiatement avec une équipe d’intervention pour se rendre à son domicile.
- Ouvrez Steven Mackenzy ! Cest la police !
Personne ne répondit. Mais dans le silence, on entendit des bruits métalliques.
- L’échelle de secours ! Vite, il s’enfuit par l’arrière !
Berry était déjà postée à l’arrière de l’immeuble et arrêta sans difficultés notre tueur.
En interrogeant ses compagnons de cellule, on découvrit que Steven Mackenzy passait toutes ses journées à lire des romans policiers et qu’il était un grand admirateur du célèbre Victor Calel. Ce n’est que quelques jours plus tard, après avoir fouillé son studio, que nous comprîmes que ce crime n’était que le début d’une longue série et que Steven Mackenzy avait planifié pendant sa longue incarcération de reproduire chacun des crimes décrits dans mes romans. Nous venions d’empêcher le pire…
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T out commença un soir d’hiver, alors que j’essayai d’écrire mon nouveau roman intitulé Colère de glace. Tout à coup, un appel résonna dans tout le manoir.
- Oui, ici Victor Calel. Qui êtes-vous ?
- C’est le poste de police du New Jersey. Pouvez-vous venir tout de suite, s’il vous plaît ?
- Euh…oui. C’est à quel propos ?
Mais mon interlocuteur raccrocha sans même entendre ma question. Sans tarder, à la fois anxieux et curieux, je pris mon manteau et je me rendis au poste de police de la ville. Escorté par deux policiers, on m’emmena dans le bureau du capitaine où il commença à évoquer la raison de ma venue.
- Nous avons un problème. Une personne vient d’être retrouvée morte et le crime est le même que celui de votre premier roman.
Il continua à parler en me décrivant les premiers éléments dont il disposait et il m’informa que j’allais aider le lieutenant Berry dans cette enquête.
Le lieutenant Berry était une magnifique femme blonde aux yeux bleus, et je tombai instantanément amoureux d’elle. Nous commençâmes nos investigations en nous rendant sur la scène du crime. Le médecin Victoire nous attendait et elle nous expliqua ses premières constatations.
- La victime s’appelle Elisa Marteau.
- Quelle est, selon vous, la cause de la mort ?
- Elle a été assommée par des balles de tennis avant d’être poignardée dans le dos. Elle est morte sur le coup.
- Le lieutenant Jules et le lieutenant Rayan nous ont résumé la déposition du seul témoin. Il s’agit d’un joueur de tennis, qui était dans les vestiaires et qui a entendu le cri d’Elisa. La dernière fois qu’il l’a vue, Elisa jouait seule avec la machine à balles.
Après avoir examiné la scène de crime, nous nous rendîmes chez les parents de la victime. Son père, Georges, ne semblait rien savoir de sa fille : ils étaient peu liés et Elisa ne lui parlait presque pas. Sa mère fut plus bavarde : elle travaillait à mi-temps chez Pizza Frit pour un salaire de misère et elle arrondissait ses fins de mois en tant que détective privé. Elle nous révéla que sa fille avait un petit ami depuis quelques temps ; elle les avait surpris un soir en ville mais elle ne connaissait pas son nom.
Notre première hypothèse fut donc celle du crime passionnel et nous retournâmes au commissariat pour retrouver la piste du petit ami. C’est le lieutenant Rayan qui, après trois clics sur Internet et deux coups de fil, retrouva la piste du petit ami : John Garner. Berry et moi allâmes chez lui pour le ramener au poste. Après un court interrogatoire, nous découvrîmes que le jeune homme travaillait comme infirmier à l’hôpital central et qu’il avait un alibi : il était de garde le jour du meurtre. La piste du petit ami était une fausse piste et il nous fallait reprendre l’enquête au début.
Alors que nous n’avions plus aucune piste, le téléphone du lieutenant Berry sonna : c’était le témoin du tennis qui venait de retrouver dans les vestiaires du club, cachée sous un banc, une serviette de toilette couverte de sang. Très vite, le laboratoire nous communiqua les résultats d’analyse de cette pièce à conviction : le sang était celui d’Elisa, mais il y avait aussi des empreintes qui correspondaient à celle de Steven Mackenzy, un criminel libéré depuis un mois et qui habitait dans le même immeuble qu’Elisa. On partit immédiatement avec une équipe d’intervention pour se rendre à son domicile.
- Ouvrez Steven Mackenzy ! Cest la police !
Personne ne répondit. Mais dans le silence, on entendit des bruits métalliques.
- L’échelle de secours ! Vite, il s’enfuit par l’arrière !
Berry était déjà postée à l’arrière de l’immeuble et arrêta sans difficultés notre tueur.
En interrogeant ses compagnons de cellule, on découvrit que Steven Mackenzy passait toutes ses journées à lire des romans policiers et qu’il était un grand admirateur du célèbre Victor Calel. Ce n’est que quelques jours plus tard, après avoir fouillé son studio, que nous comprîmes que ce crime n’était que le début d’une longue série et que Steven Mackenzy avait planifié pendant sa longue incarcération de reproduire chacun des crimes décrits dans mes romans. Nous venions d’empêcher le pire…