TEXTE 4: La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. Celui qui n'a aucune teinture de philosophie traverse l'existence, prisonnier de préjugés dérivés du sens commun, des croyances p habituelles à son temps ou à son pays et de convictions qui ont grandi en lui sans la coopération ni le consentement de la raison. Pour un tel individu, le monde tend à devenir défini, fini, évident; les dojets ordinaires ne font pas naître de questions et les possibilités peu familières sont rejetées avec mépris Des que nous commençons à penser conformément à la philosophie, au contraire, nous voyons, comme il a été dit dans nos premiers chapitres, que même les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne posent des problèmes auxquels on trouve que des réponses très incomplètes. La philosophie, hier qu'elle ne soit pas en mesure de nous donner avec certitude la réponse aux doutes qui nous assiègent, peut tout de même suggérer des possibilités qui élargissent le champ de notre pensée et délivre celle-ci de la tyrannie de l'habitude Tout en ébranjant notre certitude concernant la nature de ce qui nous entoure, elle accroît énormément notre connaissance d'une réalité possible et différente delle fail disparaître le dogmatisme quelque peu arrogant de ceux qui n'ont jamais parcouru la région du doute libérateur. d'émerveillement en nous faisant voir les choses familière sous un aspect nouveau. BERTRAND RUSSELL: Problème de philosophie, trad. Petite bibliothèque payot pp.1821183 1) quelle est l'idée générale du texte 2)quelle est le problème philosophique soutenu dans le texte 3) quelle est la thèse du texte
1. L'idée générale du texte est que la valeur de la philosophie réside essentiellement dans son caractère incertain. La philosophie, contrairement à une vision dogmatique du monde, nous confronte à l'incertitude, élargit notre pensée, et nous libère de l'emprise des habitudes de pensée.
2. Le problème philosophique soutenu dans le texte est celui de la valeur de la philosophie elle-même. Le texte se penche sur la question de savoir pourquoi la philosophie est importante et en quoi elle diffère des croyances habituelles et des préjugés dérivés du sens commun.
3. La thèse du texte est que la philosophie est précieuse précisément en raison de son caractère incertain et de son potentiel à remettre en question les certitudes établies. Elle nous encourage à poser des questions sur des aspects ordinaires de la vie quotidienne et à considérer des réponses incomplètes. La philosophie suggère des possibilités qui élargissent notre pensée, délivrant ainsi la pensée de la tyrannie de l'habitude. En conséquence, elle nous permet de voir les choses familières sous un jour nouveau et ébranle le dogmatisme de ceux qui n'ont jamais exploré le territoire du doute et de l'émerveillement.
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1. L'idée générale du texte est que la valeur de la philosophie réside essentiellement dans son caractère incertain. La philosophie, contrairement à une vision dogmatique du monde, nous confronte à l'incertitude, élargit notre pensée, et nous libère de l'emprise des habitudes de pensée.
2. Le problème philosophique soutenu dans le texte est celui de la valeur de la philosophie elle-même. Le texte se penche sur la question de savoir pourquoi la philosophie est importante et en quoi elle diffère des croyances habituelles et des préjugés dérivés du sens commun.
3. La thèse du texte est que la philosophie est précieuse précisément en raison de son caractère incertain et de son potentiel à remettre en question les certitudes établies. Elle nous encourage à poser des questions sur des aspects ordinaires de la vie quotidienne et à considérer des réponses incomplètes. La philosophie suggère des possibilités qui élargissent notre pensée, délivrant ainsi la pensée de la tyrannie de l'habitude. En conséquence, elle nous permet de voir les choses familières sous un jour nouveau et ébranle le dogmatisme de ceux qui n'ont jamais exploré le territoire du doute et de l'émerveillement.