Bonjour, j'ai un commentaire de texte à faire sur une poésie de Guy Goffrette. Elle s'appelle "tant de chose" et est extraite du recueil "le pêcheur d'eau" Je vous la mets ci-dessous : « Tant de choses »
Tu as laissé dans l’herbe et dans la boue tout un hiver souffrir le beau parasol rouge et rouiller ses arêtes, laissé la bise abattre la maison des oiseaux
sans desserrer les dents, à l’abandon laissé les parterres de roses et sans soin le pommier qui arrondi la terre. Par indigence ou distraction tu as laissé
tant de choses mourir autour de toi qu’il ne te reste plus pour reposer tes yeux qu’un courant d’air dans ta propre maison - et tu t’étonnes encore, tu t’étonnes
que le froid te saisisse au bras même de l’été.
Guy Goffrette, « Tant de choses », Le pêcheur d’eau, Gallimard, 1995
Ma question est donc la suivante : pour vous qui est le tu/toi qui est évoqué plusieurs fois dans le texte ? Et si vous pensez à un autre sujet de développement, n'hésitez pas à m'en faire part. Merci d'avance Bonne journée
Les poèmes ne sont pas univoques et chercher à tout prix une seule interprétation , c'est courir le risque de ne pas entrer en poésie. pourtant ce poème lyrique émeut, on ne sait pourquoi, peut-être à cause de plusieurs lignes de force :
Axe 1 : Un univers de quotidien : l'environnement de la maison
AXE 2 : Les choses qu'on a laissées ou délaissées : l'abandon, la rupture
AXE 3 : Le tutoiement qui peut tout aussi bien parler à l'absente ou l'auteur à soi-même ou au lecteur : l'intimité
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annabellem
merci beaucoup, je me suis servit de vos propositions pour en tirer une problématique claire pour moi.
annabellem
?? Peut-on dire, qu’à chaque vers il y ait un symbole représentatif de la vie qui est en opposition avec un représentatif de la mort. Je n’en suis pas vraiment convaincu alors peut être puis-je plutôt dire qu’a chaque vers il y a une anti-thèse de deux symboles. Qu’en pensez-vous ?? Quelques exemples pour illustrer : « Herbe/boue »,« beau/souffrir », « oiseaux/abattre », « roses/laissé », « pommier/ sans soin », « toi/mourir », « yeux/reste », été/froid ».
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Les poèmes ne sont pas univoques et chercher à tout prix une seule interprétation , c'est courir le risque de ne pas entrer en poésie. pourtant ce poème lyrique émeut, on ne sait pourquoi, peut-être à cause de plusieurs lignes de force :
Axe 1 : Un univers de quotidien : l'environnement de la maison
AXE 2 : Les choses qu'on a laissées ou délaissées : l'abandon, la rupture
AXE 3 : Le tutoiement qui peut tout aussi bien parler à l'absente ou l'auteur à soi-même ou au lecteur : l'intimité
Quelques exemples pour illustrer : « Herbe/boue »,« beau/souffrir », « oiseaux/abattre », « roses/laissé », « pommier/ sans soin », « toi/mourir », « yeux/reste », été/froid ».