L'historicité de l'évolution scientifique est ponctuée, faite de révolutions et de tournants, jamais continuelle. En cela elle prouve que la connaissance scientifique est à distinguer du concept de vérité. Mais les deux ne sont pas à séparer. Renoncer à l'idée de vérité, c'est "renoncer à l'éternité en même temps qu'à l'être" nous dit Comte-Sponville à propos de cette vérité, dans son Dictionnaire philosophique. Le meilleur moyen que connaisse l'homme pour ne jamais renoncer à une chose est le désir, voire l'amour. Habituellement, il est un sentiment douloureux sans cesse rejeté. Là, il sera une valeur nécessaire ne menant jamais à la déception. La vérité en tant que telle ne sera pas une valeur inconditionnelle pour la connaissance scientifique telle que Nietzsche la dénonçait, en revanche, l'amour de cette vérité le sera. La vérité est une adéquation avec l'être, la valeur avec ce qui doit être. La vérité amène à une connaissance, la valeur, du fait qu'elle est un jugement, à un désir. Or on peut connaître nos désirs, tout comme on peut désirer la vérité. Ainsi l'amour de la vérité est possible, et plus, nécessaire. Il doit être une valeur morale pour la connaissance scientifique, une exigence intellectuelle pour les scientifiques. Par ce biais ô combien humain, notre monde peut être sauvé : il suffit que l'homme et sa science veuillent retrouver leur vrai monde, celui de l'Être et de la curiosité première...
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Hekitty231
Excuse moi vous pourrez me dire sous forms de partie svp introduction developpement
maudmarine
Je ne suis pas là pour faire ta dissertation, mais pour t aider
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Bonsoir,L'historicité de l'évolution scientifique est ponctuée, faite de révolutions et de tournants, jamais continuelle. En cela elle prouve que la connaissance scientifique est à distinguer du concept de vérité. Mais les deux ne sont pas à séparer. Renoncer à l'idée de vérité, c'est "renoncer à l'éternité en même temps qu'à l'être" nous dit Comte-Sponville à propos de cette vérité, dans son Dictionnaire philosophique. Le meilleur moyen que connaisse l'homme pour ne jamais renoncer à une chose est le désir, voire l'amour. Habituellement, il est un sentiment douloureux sans cesse rejeté. Là, il sera une valeur nécessaire ne menant jamais à la déception. La vérité en tant que telle ne sera pas une valeur inconditionnelle pour la connaissance scientifique telle que Nietzsche la dénonçait, en revanche, l'amour de cette vérité le sera.
La vérité est une adéquation avec l'être, la valeur avec ce qui doit être. La vérité amène à une connaissance, la valeur, du fait qu'elle est un jugement, à un désir. Or on peut connaître nos désirs, tout comme on peut désirer la vérité.
Ainsi l'amour de la vérité est possible, et plus, nécessaire. Il doit être une valeur morale pour la connaissance scientifique, une exigence intellectuelle pour les scientifiques. Par ce biais ô combien humain, notre monde peut être sauvé : il suffit que l'homme et sa science veuillent retrouver leur vrai monde, celui de l'Être et de la curiosité première...