vous pouvez m'aider svp je dois faire un développement construit sur l'aménagement du territoire français et j'aimerais parler de la mixité sociale dans les aires urbaines mais je n'y arrive pas. merci pour ce qui m'aideront
Sujet : Parallèle entre le réaménagement des zones urbaines en France et la mixité sociale dans ces aires urbaines.
Le territoire métropolitain de la France compte 64,8 millions d'habitants. la densité moyenne de population est de 118 habitants pas km² (Les espaces à très faible densité ont moins de 20 habitants au km²). La population en France s'est fortement urbanisée au cours des dernières décennies. En 2015, on comptait 79,50% de la population en France vivant dans les zones urbaines. C'est pourquoi le territoire a dû aménager, parfois dans l'urgence, des zones d'habitation pour être en mesure d'accueillir ses populations arrivant dans les zones urbaines et périurbaine. A fur et à mesure de l'afflux migratoire du monde rural mais aussi de pays étrangers à la France vers les villes, le pays a dû faire face à la gestion et l'occupation des nouveaux espaces urbains créant ainsi les problèmes liés à ce qu'on devait appeler dans les années deux mille : la "mixité sociale".
Lorsque la politique des quartiers en difficulté en était à ses débuts dans les années mille neuf cent soixante-dix (Habitat et vie sociale) et quatre-vingt (Développement social des quartiers), cette mixité était envisagée comme « une action sur le bâti + un accompagnement social" : autant dire que la préoccupation "logement" occupait une place prépondérante (si on en croit les appréciations de ceux qui estimaient que l’action sociale était le parent pauvre de cette politique).
Dans l’actuelle politique de la ville, l’équation combine « l’urbain, l’économique et le social ».
Entre-temps l’action publique sur le logement s’est singulièrement diversifiée, ce qui prouve que les pouvoirs publics ont cerné les problèmes dans leur complexité et leur causalité. La politique de la ville et la politique du logement se sont imbriquées quand on a découvert que des problèmes très localisés dans les quartiers ne pourraient être résolus que par des interventions relatives au logement menées à l’échelle de l’agglomération. Ainsi, on a bien intégré que le logement figure au cœur des mécanismes de ségrégation entraînant une polarisation des populations défavorisées dans certains espaces urbains: - une concentration des logements sociaux dans certaines communes, - une concentration des personnes en difficulté dans la partie la moins valorisée du parc social. Il en résulte une accentuation des charges supportées par les collectivités territoriales et les organismes logeurs (HLM, ILM etc..) face à des populations dont les besoins sont considérables (santé, éducation scolaire, formation professionnelle, culture, sécurité…).
Cette mixité est devenue le fondement de l’action publique nationale et locale en faveur de la « ville solidaire » pour réorganiser le paysage urbain : les barres, les tours d'habitations tendent à disparaître des zones urbaines en faveur des petits immeubles de faible hauteur et des zones pavillonnaires en accessions à la propriété dans lesquels on intègre le logement social réparti dans toutes les zones d'habitations de la ville. Cette répartition est en cours depuis une dizaine d'années afin de favoriser la mixité sociale et améliorer les conditions de vie de l'ensemble des populations urbaines au coeur de la ville mais aussi en zones périurbaines.
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Bonsoir,Sujet : Parallèle entre le réaménagement des zones urbaines en France et la mixité sociale dans ces aires urbaines.
Le territoire métropolitain de la France compte 64,8 millions d'habitants. la densité moyenne de population est de 118 habitants pas km² (Les espaces à très faible densité ont moins de 20 habitants au km²).
La population en France s'est fortement urbanisée au cours des dernières décennies. En 2015, on comptait 79,50% de la population en France vivant dans les zones urbaines. C'est pourquoi le territoire a dû aménager, parfois dans l'urgence, des zones d'habitation pour être en mesure d'accueillir ses populations arrivant dans les zones urbaines et périurbaine.
A fur et à mesure de l'afflux migratoire du monde rural mais aussi de pays étrangers à la France vers les villes, le pays a dû faire face à la gestion et l'occupation des nouveaux espaces urbains créant ainsi les problèmes liés à ce qu'on devait appeler dans les années deux mille : la "mixité sociale".
Lorsque la politique des quartiers en difficulté en était à ses débuts dans les années mille neuf cent soixante-dix (Habitat et vie sociale) et quatre-vingt (Développement social des quartiers), cette mixité était envisagée comme « une action sur le bâti + un accompagnement social" : autant dire que la préoccupation "logement" occupait une place prépondérante (si on en croit les appréciations de ceux qui estimaient que l’action sociale était le parent pauvre de cette politique).
Dans l’actuelle politique de la ville, l’équation combine « l’urbain, l’économique et le social ».
Entre-temps l’action publique sur le logement s’est singulièrement diversifiée, ce qui prouve que les pouvoirs publics ont cerné les problèmes dans leur complexité et leur causalité.
La politique de la ville et la politique du logement se sont imbriquées quand on a découvert que des problèmes très localisés dans les quartiers ne pourraient être résolus que par des interventions relatives au logement menées à l’échelle de l’agglomération.
Ainsi, on a bien intégré que le logement figure au cœur des mécanismes de ségrégation entraînant une polarisation des populations défavorisées dans certains espaces urbains:
- une concentration des logements sociaux dans certaines communes,
- une concentration des personnes en difficulté dans la partie la moins valorisée du parc social.
Il en résulte une accentuation des charges supportées par les collectivités territoriales et les organismes logeurs (HLM, ILM etc..) face à des populations dont les besoins sont considérables (santé, éducation scolaire, formation professionnelle, culture, sécurité…).
Cette mixité est devenue le fondement de l’action publique nationale et locale en faveur de la « ville solidaire » pour réorganiser le paysage urbain : les barres, les tours d'habitations tendent à disparaître des zones urbaines en faveur des petits immeubles de faible hauteur et des zones pavillonnaires en accessions à la propriété dans lesquels on intègre le logement social réparti dans toutes les zones d'habitations de la ville.
Cette répartition est en cours depuis une dizaine d'années afin de favoriser la mixité sociale et améliorer les conditions de vie de l'ensemble des populations urbaines au coeur de la ville mais aussi en zones périurbaines.