3 Lisez le texte suivant a) Quel est le point de vue de ce texte ? b) Réécrivez ce texte du point de l'aubergiste. Le jeune homme s'enfonça dans la forêt, sur les traces du chevreuil qu'il avait aperçu tout à l'heure. Il erra un certain temps sans se rendre compte que le soleil se couchait. Finalement, quand il prit conscience de l'obscurité qui s'épaississait, il était bel et bien perdu en pleine forêt. Il déambula, de plus en plus effrayé, jusqu'au moment où il aperçut une lueur dans la nuit. C'était une petite auberge, au beau milieu d'une clairière. Au moment où le jeune homme tambourina à la porte, l'aubergiste s'apprêtait à se coucher, faute de client. 4: Réécrivez ce texte en adoptant le point de vue d'Etienne, le personnage principal du roman. Vous commencerez par « Aujourd'hui je » et retirerez toutes les marques de narrateur omniscient. Etienne était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup pour glisser au fond de ses poches ses deux mains à la fois. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des lueurs rouges, trois brasiers brûlant en plein air.
3a) Le point de vue de ce texte est celui du narrateur omniscient.
3b) Aujourd'hui je me suis enfoncé dans la forêt, à la recherche du chevreuil que j'avais aperçu plus tôt. Je me suis perdu, le soleil commençait à se coucher et l'obscurité s'épaississait de plus en plus. C'est alors que j'ai vu une petite lueur dans la nuit, qui m'a guidé jusqu'à une petite auberge au beau milieu d'une clairière. Je suis allé tambouriner à la porte, l'aubergiste s'apprêtait à se coucher, faute de clients.
4.Aujourd'hui je suis parti de Marchiennes vers deux heures. Je marchais d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de ma veste. Mon petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, me gênait beaucoup pour glisser mes deux mains dans mes poches à la fois. Une seule idée occupait ma tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, j'avançais ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, j'ai aperçu des lueurs rouges, trois brasiers brûlant en plein air.
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Réponse :
3a) Le point de vue de ce texte est celui du narrateur omniscient.
3b) Aujourd'hui je me suis enfoncé dans la forêt, à la recherche du chevreuil que j'avais aperçu plus tôt. Je me suis perdu, le soleil commençait à se coucher et l'obscurité s'épaississait de plus en plus. C'est alors que j'ai vu une petite lueur dans la nuit, qui m'a guidé jusqu'à une petite auberge au beau milieu d'une clairière. Je suis allé tambouriner à la porte, l'aubergiste s'apprêtait à se coucher, faute de clients.
4.Aujourd'hui je suis parti de Marchiennes vers deux heures. Je marchais d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de ma veste. Mon petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, me gênait beaucoup pour glisser mes deux mains dans mes poches à la fois. Une seule idée occupait ma tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, j'avançais ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, j'ai aperçu des lueurs rouges, trois brasiers brûlant en plein air.