Bonjour à tous.. J'ai des questions sur le poème "l'ami retrouvé" de Fred Uhlman à rendre à la rentrée et je bloque sur certaines questions, je vous les mets en dessous :
1) Qu'elle image le narrateur donne-t-il des autres élèves de la classe aux lignes 5/6? Quelle figure de style utilise t'il? 2) "Je ne puis exactement me rappeler le jour où je décidais qu'il fallait que conrad devint mon ami, mais je ne doutais pas qu'il le deviendrait" A) À quels temps sont conjugués les verbes soulignés? (Puis, décidai, doutais) B) Quelles remarques peux tu faire sur ces temps verbaux? C) En t'appuyant sur ta réponse précédente, quelle distinction peux tu faire entre les différents "je" de cette phrase? 3) Combien de temps s'est écoulé entre le temps du récit et le temps de l'écriture? 4) La mémoire du narrateur est elle sans faille? Justifie ta réponse. 5) [Ils] savaient déjà ce qu'ils seraient plus tard : avocats, officiers, professeurs, pasteurs, banquiers. Quelles remarques peux tu faire sur la construction de la phrase ? 6) Quel regard le narrateur porte t'il sur ses camarades? 7) Pourquoi peut on dire que les projets d'avenirs du narrateur sont opposés à ceux des autres élèves ?
Mercii d'avance aux personnes qui me répondrons. Bonne soirée
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Ollie
Bonjour, Attention, "L'Ami retrouvé" est un roman, pas un poème ! 1) La figure de style est une comparaison, à cause du "comme". 2) a) Puis : présent, décidai : passé simple, doutais : imparfait. b) Remarques : le présent est un présent d'énonciation (moment où l'auteur écrit), le passé simple rend compte d'un événement ponctuel et achevé dans le passé, l'imparfait est utilisé ici pour la description. c) premier "je" : auteur qui parle de ce qu'il ressent, maintenant, au moment où il écrit ; le jour où je décidai : le "je" personnage de l'époque, tout comme le dernier "je". 3) L'auteur dit qu'il s'est écoulé trente ans. 4) La mémoire du narrateur est sans faille pour les grandes lignes : l'arrivée de Conrad, son ressenti envers ses camarades, etc... en revanche, elle est floue pour les détails ("Je ne puis exactement me rappeler le jour..."). 5) Le conditionnel a valeur ici de futur dans le passé ("ce qu'ils seraient plus tard"), par conséquent leur avenir est déjà tout tracé, sans surprise. Le rythme de la phrase est également accéléré avec l'énumération des cinq noms. 6) Le narrateur se sent isolé, il ne fait pas partie de leur monde, pas plus qu'eux ne font partie du sien (cf lignes 5 à 10) : de plus il n'a aucun ami dans la classe (lignes 2 à 5), c'est une des raisons qui va le rapprocher de Conrad. Le narrateur trouve ses camarades "gentils", mais "lourds", "dépourvus d'imagination", "assez insignifiants". 7) Contrairement à ses camarades, le narrateur n'a aucun projet d'avenir réellement arrêté, il est rêveur, se voit poète, et pense surtout à voyager (lignes 12 à 14).
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Attention, "L'Ami retrouvé" est un roman, pas un poème !
1) La figure de style est une comparaison, à cause du "comme".
2)
a) Puis : présent, décidai : passé simple, doutais : imparfait.
b) Remarques : le présent est un présent d'énonciation (moment où l'auteur écrit), le passé simple rend compte d'un événement ponctuel et achevé dans le passé, l'imparfait est utilisé ici pour la description.
c) premier "je" : auteur qui parle de ce qu'il ressent, maintenant, au moment où il écrit ; le jour où je décidai : le "je" personnage de l'époque, tout comme le dernier "je".
3) L'auteur dit qu'il s'est écoulé trente ans.
4) La mémoire du narrateur est sans faille pour les grandes lignes : l'arrivée de Conrad, son ressenti envers ses camarades, etc... en revanche, elle est floue pour les détails ("Je ne puis exactement me rappeler le jour...").
5) Le conditionnel a valeur ici de futur dans le passé ("ce qu'ils seraient plus tard"), par conséquent leur avenir est déjà tout tracé, sans surprise. Le rythme de la phrase est également accéléré avec l'énumération des cinq noms.
6) Le narrateur se sent isolé, il ne fait pas partie de leur monde, pas plus qu'eux ne font partie du sien (cf lignes 5 à 10) : de plus il n'a aucun ami dans la classe (lignes 2 à 5), c'est une des raisons qui va le rapprocher de Conrad. Le narrateur trouve ses camarades "gentils", mais "lourds", "dépourvus d'imagination", "assez insignifiants".
7) Contrairement à ses camarades, le narrateur n'a aucun projet d'avenir réellement arrêté, il est rêveur, se voit poète, et pense surtout à voyager (lignes 12 à 14).