Bonjour à tous Pouvez vous m'aider a faire mon exposé en histoire . Le sujet : les noirs américains dans les années 1920. Le sujet me bloque car j'ai peur de faire hors sujet Merci de m'aider
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petit29031999
Bonjour , je pense que ce début pourrait t'aider , mais il font que tu trie les informations enfaite. Bonne soirée.
LA FUITE VERS LE NORD ENTRE 1917 ET 1920 La guerre modifie considérablement l’organisation de la société américaine. Pour les Noirs, cela se traduit par la fuite du Sud vers le Nord en pleine expansion : entre 1917 et 1920, 300 000 à 400 000 Noirs vont dans le Nord, pour travailler dans les industries des grandes villes. Le flot d’immigrants européens ayant été interrompu, les Noirs travaillent dans les usines d’armement, l’industrie alimentaire, les chantiers navals, l’industrie automobile ou encore les mines de charbon. Cette venue provoque l’agressivité et la fuite des Blancs : 57 lynchages sont répertoriés dans le Nord en 1918. En juillet 1917 se produisent des émeutes à East Saint Louis dans l’Illinois. Wilson condamne les lynchages et la violence, mais ne remet pas en cause la ségrégation Dans le Nord, les villes sont ségréguées de fait. Par exemple, le quartier deHarlem à New York, peuplé de Blancs de classe moyenne, voit l’arrivée progressive de Noirs de la même classe sociale. Mais les Blancs fuient le quartier et des Noirs plus pauvres l’envahissent, cet entassement entraînant déjà des conséquences sanitaires et sociales graves, comme l’envolée du taux de mortalité infantile ou le développement d’une importante délinquance. Les ouvriers noirs de ces grandes villes du Nord ne peuvent attendre un quelconque soutien de la part des syndicats : l’American Federation of Labor(AFL) se disait au départ opposée à la ségrégation, mais le syndicat renonce à cette revendication devant l’hostilité de la majorité des syndicalistes et des représentants locaux. Le patronat profite de cet abandon pour utiliser les ouvriers noirs en cas de troubles, et ces derniers en retirent une réputation de « briseurs de grève ». Et s’il existe quelques syndicats noirs, leur influence demeure très limitée. L’APRÈS-GUERRE : VIOLENCES RACISTES, MARCUS GARVEY ET « RENAISSANCE DE HARLEM » La réinsertion des vétérans s’avère difficile, et des grèves et affrontements ouvriers éclatent après la guerre. En 1919, le Ku Klux Klan connaît un véritable essor, et on estime le nombre de ses partisans à plus de deux millions dans les années 20, désormais également dans le Nord et dans l’Ouest. L’ « été rouge » de 1919 voit plus de 15 émeutes se dérouler, l’une d’entre elles faisant 37 morts à Chicago. La NAACP et d’autres associations condamnent cette violence, mais le Congrès ne vote aucune loi permettant une justice égale pour tous.
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LA FUITE VERS LE NORD ENTRE 1917 ET 1920
La guerre modifie considérablement l’organisation de la société américaine. Pour les Noirs, cela se traduit par la fuite du Sud vers le Nord en pleine expansion : entre 1917 et 1920, 300 000 à 400 000 Noirs vont dans le Nord, pour travailler dans les industries des grandes villes. Le flot d’immigrants européens ayant été interrompu, les Noirs travaillent dans les usines d’armement, l’industrie alimentaire, les chantiers navals, l’industrie automobile ou encore les mines de charbon. Cette venue provoque l’agressivité et la fuite des Blancs : 57 lynchages sont répertoriés dans le Nord en 1918. En juillet 1917 se produisent des émeutes à East Saint Louis dans l’Illinois. Wilson condamne les lynchages et la violence, mais ne remet pas en cause la ségrégation
Dans le Nord, les villes sont ségréguées de fait. Par exemple, le quartier deHarlem à New York, peuplé de Blancs de classe moyenne, voit l’arrivée progressive de Noirs de la même classe sociale. Mais les Blancs fuient le quartier et des Noirs plus pauvres l’envahissent, cet entassement entraînant déjà des conséquences sanitaires et sociales graves, comme l’envolée du taux de mortalité infantile ou le développement d’une importante délinquance.
Les ouvriers noirs de ces grandes villes du Nord ne peuvent attendre un quelconque soutien de la part des syndicats : l’American Federation of Labor(AFL) se disait au départ opposée à la ségrégation, mais le syndicat renonce à cette revendication devant l’hostilité de la majorité des syndicalistes et des représentants locaux. Le patronat profite de cet abandon pour utiliser les ouvriers noirs en cas de troubles, et ces derniers en retirent une réputation de « briseurs de grève ». Et s’il existe quelques syndicats noirs, leur influence demeure très limitée.
L’APRÈS-GUERRE : VIOLENCES RACISTES, MARCUS GARVEY ET « RENAISSANCE DE HARLEM »
La réinsertion des vétérans s’avère difficile, et des grèves et affrontements ouvriers éclatent après la guerre. En 1919, le Ku Klux Klan connaît un véritable essor, et on estime le nombre de ses partisans à plus de deux millions dans les années 20, désormais également dans le Nord et dans l’Ouest. L’ « été rouge » de 1919 voit plus de 15 émeutes se dérouler, l’une d’entre elles faisant 37 morts à Chicago. La NAACP et d’autres associations condamnent cette violence, mais le Congrès ne vote aucune loi permettant une justice égale pour tous.