a. Relevez tous les compléments circonstanciels de lieu dans le texte suivant. Quelles indications donnent-ils sur l'endroit où prend place le récit?
Je suis avec les autres enfants; je lance des pierres sur le lac pour faire des trous dans la glace, la voir se fendiller et éclater, surprendre les bulles d'air qui remontent à la surface comme si un macchabée se réveillait tout au fond. Nous crions très fort, oui, pour éloigner le froid et les flocons, pour nous assurer tous, sans nous toucher, juste en criant très fort, que nous sommes bien encore vivants [...]
Véronique Ovaldé, Toutes choses scintillant, Éditions L'Ampoule, 2002.
b. Quels compléments circonstanciels nous permettent d'accéder aux pensées de la narratrice? Précisez le contenu de ses pensées.
a. Les compléments circonstanciels de lieu dans le texte sont :
"sur le lac"
"à la surface"
"tout au fond"
Ces indications nous permettent de comprendre que l'action se déroule près d'un lac gelé.
b. Le complément circonstanciel "sans nous toucher" nous permet d'accéder aux pensées de la narratrice. Ce complément indique que les enfants crient fort mais qu'ils évitent de se toucher, ce qui laisse entendre que la narratrice ressent une certaine distance ou une certaine solitude. Les pensées de la narratrice semblent donc être liées à son sentiment d'isolement parmi les autres enfants qui crient ensemble mais ne se touchent pas. Cette impression est renforcée par le fait que la narratrice évoque le froid et les flocons qui les entourent, ce qui peut être vu comme une métaphore de la distance qui la sépare des autres.
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a. Les compléments circonstanciels de lieu dans le texte sont :
"sur le lac"
"à la surface"
"tout au fond"
Ces indications nous permettent de comprendre que l'action se déroule près d'un lac gelé.
b. Le complément circonstanciel "sans nous toucher" nous permet d'accéder aux pensées de la narratrice. Ce complément indique que les enfants crient fort mais qu'ils évitent de se toucher, ce qui laisse entendre que la narratrice ressent une certaine distance ou une certaine solitude. Les pensées de la narratrice semblent donc être liées à son sentiment d'isolement parmi les autres enfants qui crient ensemble mais ne se touchent pas. Cette impression est renforcée par le fait que la narratrice évoque le froid et les flocons qui les entourent, ce qui peut être vu comme une métaphore de la distance qui la sépare des autres.