1- La "solidarité collective" est un ensemble d' idées communes ou de sentiments communs à une forte moyenne des individus d'une même société". Tant que leurs sentiments sont communs, toute sorte d'infractions ou d'irrégularité sera mal perçue par l'ensemble des salariés car les intérêts sont communs.
Etre payé en fonction de sa productivité : en général , la notion de productivité est simple (je te laisse faire). Mais dans le cas qui nous intéresse, on imagine nous laisser le choix de notre propre productivité en offrant des contrats à la carte, un peu machiavélique comme idée.Rien de tel pour mieux diviser les gens, les désolidariser.
2- a)Les salariés ont un choix( plus ou moins forcé) de leur rémunération b) En gros c'est plus on travaille, plus on a le droit de garder son salaire initial Soit on accepte de travailler 100 heures de plus pour le même salaire, si le salarié accepte de travailler encore plus, il devrait gagner plus, mais s'il reste avec son statut de base (celui qui correspond à celui de son embauche), il verra sa rémunération diminuer. Les répercussions finales , en cas de refus, sont la suppression de 300 pilotes et de 2 900 de personnel navigant puis qu' après cette proposition faite aux pilotes, elle devrait être faite au personnel navigant
3- Est-ce que les salariés ont intérêt à travailler à la carte ? Par principe, je dirai non. L'espace aérien s'est démocratisé certes, Air France n'a plus la monopole sur nombre de destinations. Les compagnies low-cost fleurissent chaque jour.Avec certes des prestations payantes (repas), nombre autorisé de kg de bagage diminué. Dans certaines compagnies américaines low-coast, cela ne m'étonnerait guère de voir un jour hôtesses et stewards embarquer et débarquer eux même les bagages. Pourtant, quelle est leur priorité ? pas de nous servir des repas, ni du café ou autres. Mais d'assurer notre sécurité. Ils font tous les ans des stages de secourisme et de mise en situation sur différentes maquettes d'avions pour que le nombre total de passagers soient débarqués en moins de 90 s quelle que soit la situation. Je ne pense pas qu'en les faisant travailler beaucoup plus, avec les décalages horaires, soit la meilleure solution. Cela va de plus créer des tensions , particulièrement chez les pilotes, qui risquent de prendre des proportions ingérables. A travail égal, salaire égal. Cette proposition, même si les salariés ont le choix équivaut à cette maxime : Mieux vaut diviser pour régner .
je te laisse développer la définition exacte de "productivité"
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Bonjour1-
La "solidarité collective" est un ensemble d' idées communes ou de
sentiments communs à une forte moyenne des individus d'une même société".
Tant que leurs sentiments sont communs, toute sorte d'infractions ou d'irrégularité sera mal perçue par l'ensemble des salariés car les intérêts sont communs.
Etre payé en fonction de sa productivité : en général , la notion de productivité est simple (je te laisse faire).
Mais dans le cas qui nous intéresse, on imagine nous laisser le choix de notre propre productivité en offrant des contrats à la carte, un peu machiavélique comme idée.Rien de tel pour mieux diviser les gens, les désolidariser.
2-
a)Les salariés ont un choix( plus ou moins forcé) de leur rémunération
b) En gros c'est plus on travaille, plus on a le droit de garder son salaire initial
Soit on accepte de travailler 100 heures de plus pour le même salaire, si le salarié accepte de travailler encore plus, il devrait gagner plus, mais s'il reste avec son statut de base (celui qui correspond à celui de son embauche), il verra sa rémunération diminuer.
Les répercussions finales , en cas de refus, sont la suppression de 300 pilotes et de 2 900 de personnel navigant puis qu' après cette proposition faite aux pilotes, elle devrait être faite au personnel navigant
3-
Est-ce que les salariés ont intérêt à travailler à la carte ? Par principe, je dirai non. L'espace aérien s'est démocratisé certes, Air France n'a plus la monopole sur nombre de destinations. Les compagnies low-cost fleurissent chaque jour.Avec certes des prestations payantes (repas), nombre autorisé de kg de bagage diminué. Dans certaines compagnies américaines low-coast, cela ne m'étonnerait guère de voir un jour hôtesses et stewards embarquer et débarquer eux même les bagages.
Pourtant, quelle est leur priorité ? pas de nous servir des repas, ni du café ou autres. Mais d'assurer notre sécurité.
Ils font tous les ans des stages de secourisme et de mise en situation sur différentes maquettes d'avions pour que le nombre total de passagers soient débarqués en moins de 90 s quelle que soit la situation. Je ne pense pas qu'en les faisant travailler beaucoup plus, avec les décalages horaires, soit la meilleure solution.
Cela va de plus créer des tensions , particulièrement chez les pilotes, qui risquent de prendre des proportions ingérables.
A travail égal, salaire égal.
Cette proposition, même si les salariés ont le choix équivaut à cette maxime : Mieux vaut diviser pour régner .
je te laisse développer la définition exacte de "productivité"
bonsoir :)