URGENT : Aidez svp. j'ai une dissertation à rendre pour demain et je n'y arrive pas. aidez moi svp sa fé 6 heures que j'éssais et je n'y arrive pas. Aidez-moi sinon mon prof va me gronder et me punir
Peu-ton faire du bonheur le but de toutes nos désirs
Les désirs de l'homme sont divers et ne sont pas limités aux besoins naturels de celui-ci en tant qu'être biologique. En désirant, l'homme se détache de la sphère du besoin et aspire à toute chose dont le manque le fait souffrir. Donc la source d'un désir n'est pas déterminé par un corps biologique mais par la pensée et l'imagination de l'homme qui crée un manque et qui, par conséquent amène l'homme à rechercher ce qu'il n'a pas. Mais il faudrait maintenant savoir si cette imagination et cette pensée décident de la valeur d'une chose, si elle est bonne ou mauvaise, si elles sont naturellement conditionnées ou dépendantes d'autres facteurs. Or pour Spinoza, l'homme juge une chose bonne parce qu'il la désire et non le contraire.
Donc le désir est premier chez l'homme et la raison n'intervient pas toujours lorsque l'homme désire une chose. Naturellement, l'homme associe ses désirs aux plaisirs qui sont, par nature, considérés comme un bien, même si ceux-ci peuvent être éphémères et avoir des conséquences néfastes. L'homme peut alors désirer des choses qu'il juge comme étant bonnes pour lui alors qu'elles ne sont pas souhaitables sur un long terme (alcool, tabac). Ainsi, satisfaire un désir n'est pas toujours un acte raisonnable et souhaitable et peut en outre contrarier le bonheur dans le sens où les conséquences fâcheuses de la satisfaction d'un désir l'emportent sur le plaisir procuré et auquel cas l'insatisfaction déboucherait sur un nouveau manque et donc à un autre désir. Or le désir est une souffrance tant que ce qui est désiré n'est pas obtenu, donc pour espérer atteindre un bonheur, il faut d'une part qu'il y ait une quantité finie de désirs et d'autre part que ces désirs soient atteignables. Comme le désir vient de l'imagination et que l'imagination en soi n'a pas de limites, on peut avoir une quantité infinie de désirs à satisfaire et parmi eux des désirs impossibles ou inatteignables dont l'impossibilité de les satisfaire cause un malheur. De plus, la satisfaction procurée par un désir est souvent courte par rapport au temps qu'a duré le désir, donc il aboutit à une déception pour l'homme et celui-ci se met à désirer une nouvelle chose dont la satisfaction le décevra sans doute par la suite. Vouloir satisfaire tous ses désirs implique nécessairement de souffrir en permanence d'un manque et donc de ne jamais atteindre un état de plénitude et de satisfaction complète. La satisfaction de tous ses désirs néglige la dimension rationnelle qui est caractéristique de l'homme. Mais ont peut aussi raisonner ses désirs, ce qui consiste à ne pas aspirer déraisonnablement au plaisir en faisant la part des avantages et des déplaisirs que provoque et provoquera le désir de quelque chose. Donc en étant raisonnable dans ses désirs, on renonce à certains plaisirs instantanés qui ne sont pas souhaitables pour ne sélectionner que les désirs souhaitables à long terme. Etre raisonnable dans ses désirs et renoncer aux désirs néfastes n'est donc pas une contrainte à un état de satisfaction complète car en réfléchissant par sa raison, on économise de l'énergie et abandonnant les désirs qui ne sont pas satisfaisants ou qui ne sont pas bénéfiques à l'homme et qui n'auraient apporté qu'une satisfaction éphémère.
Comme l'homme est d'une part un être qui a une forme individuelle et d'autre part un être qui est destiné à vivre avec les autres en société et qui a toujours un rapport avec autrui dès sa naissance, il convient de penser le bonheur d'un homme avec un rapport aux autres avant de le penser comme un but personnel ultime. L'homme a besoin des autres et a donc besoin d'échanger lorsqu'il vit en société. Or le bonheur de chacun en société, si le bonheur est possible, ne peut être atteint que si chaque homme a les conditions fondamentales pour aspirer à un bien-être, c'est à dire des échanges justes et équitables. Donc la lucidité de l'homme par rapport à ce qui est souhaitable de faire pour lui et pour les autres ainsi que le fait de pouvoir faire des échanges justes en utilisant sa raison est en soi un bonheur. Plus largement, le bonheur peut résider dans toute activité générant du plaisir sans conséquences néfastes pour lui ou pour autrui. Or pour qu'une activité génère du plaisir il faut qu'elle soit menée sans être dérangée par un quelconque facteur extérieur ou intérieur. Donc le bonheur se trouve d'une part dans les conditions qui lui permettront d'agir sans entrave (santé, amitié) et dans sa capacité à utiliser la raison pour savoir ce qui est bien de faire pour les autres et pour lui même.
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Bonjour,Les désirs de l'homme sont divers et ne sont pas limités aux besoins naturels de celui-ci en tant qu'être biologique. En désirant, l'homme se détache de la sphère du besoin et aspire à toute chose dont le manque le fait souffrir. Donc la source d'un désir n'est pas déterminé par un corps biologique mais par la pensée et l'imagination de l'homme qui crée un manque et qui, par conséquent amène l'homme à rechercher ce qu'il n'a pas. Mais il faudrait maintenant savoir si cette imagination et cette pensée décident de la valeur d'une chose, si elle est bonne ou mauvaise, si elles sont naturellement conditionnées ou dépendantes d'autres facteurs. Or pour Spinoza, l'homme juge une chose bonne parce qu'il la désire et non le contraire.
Donc le désir est premier chez l'homme et la raison n'intervient pas toujours lorsque l'homme désire une chose. Naturellement, l'homme associe ses désirs aux plaisirs qui sont, par nature, considérés comme un bien, même si ceux-ci peuvent être éphémères et avoir des conséquences néfastes. L'homme peut alors désirer des choses qu'il juge comme étant bonnes pour lui alors qu'elles ne sont pas souhaitables sur un long terme (alcool, tabac).
Ainsi, satisfaire un désir n'est pas toujours un acte raisonnable et souhaitable et peut en outre contrarier le bonheur dans le sens où les conséquences fâcheuses de la satisfaction d'un désir l'emportent sur le plaisir procuré et auquel cas l'insatisfaction déboucherait sur un nouveau manque et donc à un autre désir. Or le désir est une souffrance tant que ce qui est désiré n'est pas obtenu, donc pour espérer atteindre un bonheur, il faut d'une part qu'il y ait une quantité finie de désirs et d'autre part que ces désirs soient atteignables.
Comme le désir vient de l'imagination et que l'imagination en soi n'a pas de limites, on peut avoir une quantité infinie de désirs à satisfaire et parmi eux des désirs impossibles ou inatteignables dont l'impossibilité de les satisfaire cause un malheur. De plus, la satisfaction procurée par un désir est souvent courte par rapport au temps qu'a duré le désir, donc il aboutit à une déception pour l'homme et celui-ci se met à désirer une nouvelle chose dont la satisfaction le décevra sans doute par la suite. Vouloir satisfaire tous ses désirs implique nécessairement de souffrir en permanence d'un manque et donc de ne jamais atteindre un état de plénitude et de satisfaction complète. La satisfaction de tous ses désirs néglige la dimension rationnelle qui est caractéristique de l'homme.
Mais ont peut aussi raisonner ses désirs, ce qui consiste à ne pas aspirer déraisonnablement au plaisir en faisant la part des avantages et des déplaisirs que provoque et provoquera le désir de quelque chose. Donc en étant raisonnable dans ses désirs, on renonce à certains plaisirs instantanés qui ne sont pas souhaitables pour ne sélectionner que les désirs souhaitables à long terme. Etre raisonnable dans ses désirs et renoncer aux désirs néfastes n'est donc pas une contrainte à un état de satisfaction complète car en réfléchissant par sa raison, on économise de l'énergie et abandonnant les désirs qui ne sont pas satisfaisants ou qui ne sont pas bénéfiques à l'homme et qui n'auraient apporté qu'une satisfaction éphémère.
Comme l'homme est d'une part un être qui a une forme individuelle et d'autre part un être qui est destiné à vivre avec les autres en société et qui a toujours un rapport avec autrui dès sa naissance, il convient de penser le bonheur d'un homme avec un rapport aux autres avant de le penser comme un but personnel ultime. L'homme a besoin des autres et a donc besoin d'échanger lorsqu'il vit en société. Or le bonheur de chacun en société, si le bonheur est possible, ne peut être atteint que si chaque homme a les conditions fondamentales pour aspirer à un bien-être, c'est à dire des échanges justes et équitables. Donc la lucidité de l'homme par rapport à ce qui est souhaitable de faire pour lui et pour les autres ainsi que le fait de pouvoir faire des échanges justes en utilisant sa raison est en soi un bonheur. Plus largement, le bonheur peut résider dans toute activité générant du plaisir sans conséquences néfastes pour lui ou pour autrui. Or pour qu'une activité génère du plaisir il faut qu'elle soit menée sans être dérangée par un quelconque facteur extérieur ou intérieur. Donc le bonheur se trouve d'une part dans les conditions qui lui permettront d'agir sans entrave (santé, amitié) et dans sa capacité à utiliser la raison pour savoir ce qui est bien de faire pour les autres et pour lui même.