Bonjour! c'est très URGENT pouvez vous m'aider s'il vous j'ai un exercice en français à faire mais je n'y arrive pas merci beaucoup de votre! JE VAIS VOUS ÉCRIRE LE TEXTE EN BAS!

Exercice:
Rédiger un paragraphe dans lequel vous imaginez un lieu où vous pourriez vous sentir si seul. A la manière de Monsieur B. (livre joueur d’échecs de Stefan Zweig p.55-56), utilisez au moins une comparaison, une tournure impersonnelle et une répétition.

VOICI LE TEXTE:*

Au premier abord, la chambre qu'on m'assigna n'avait rien d'inconfortable Elle possédait une porte, un lit, une chaise, une cuvette, une fenêtre grillagée. Mais la porte demeurait verrouillée nuit et jour, il m'était interdit d'avoir un livre, un journal, du papier ou un crayon. Et la fenêtre s'ouvrait sur un mur. Autour de moi, c'était le néant, j'y étais tout entier plongé. On m'avait pris ma montre, afin que je ne mesure plus le temps, mon crayon, afin que je ne puisse plus écrire, mon couteau, afin que je ne m'ouvre pas les veines; on me refusa même ma légère griserie d'une cigarette. Je ne voyais jamais aucune figure humaine, sauf celle du gardien, qui avait ordre de ne pas m'adresser la parole et de ne répondre à aucune question. Je n'entendais jamais une voix humaine.
Ce régime qui jour et nuit, privait les sens de tout aliment, me laissait seul, désespérément seul en face de moi-même, et des quatre ou cinq objets muets: la table, le lit, la fenêtre, la cuvette. Je vivais comme un plongeur sous la cloche de corde qui le reliait au monde s'est rompue et qu'on ne le remontera jamais de ces profondeurs muettes. Je n'avais rien à faire, rien à entendre, rien à voir, autour de moi régnait le néant vertigineux, un vide sans dimensions dans l'espace et dans le temps. J'allais et venais dans ma chambre, et mes pensées allaient et venaient dans ma tête, sans trêve, suivant le même mouvement.
Mais, si dépourvues de matière qu'elles paraissent, les pensées aussi ont besoin d'un point d'appui, faute de quoi elles se mettent à tourner sur elles-mêmes dans une ronde folle. Elles ne supportent pas le néant, elles non plus. On attend quelque chose du matin au soir, mais il n'arrive rien. On attend, on recommence à attendre. Il n'arrive rien. On attend, on attend, on attend, les pensées tournent, tournent dans votre tête, jusqu’à ce que les tempes vous fassent mal. Il n'arrive toujours rien. On restait seul. Seul. Seul.
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