Bonjour, cette question est la plus facile de ce site, vosu n'avez qu'àcmz donner votre avis sur mon histoire " j'aime " ou " j'aime pas" et puis voilà!!!! Les chaînes qui s'entremêlent, les coups de coudes, les bleus greffés à la peau, le même une uniforme qu'on voit dans les films. Une blague, l'entièreté de la vie de Starne secret était une énorme blague. Starne était déboussolée dans cette vie de brouillard et de crimes farfelus, tout lui paraissait si vide et si complexe qu'elle aurait pue passer des heures à fixer les barreaux de sa cellule pour y extraire un sens.
La vie des autres personnes paraissaient si droites, c'était un chemin tout traçé tandis que celui de la jeune prisonnière comprenait des virages, des falaises et des ronds points à en perdre haleine. D'ailleurs , elle ne savait pas pourquoi elle était ici. Pour le braquage de la banque au coin de la rue de Lyon, ou peut-être la vielle femme qu'elle avait cambriolé qui aurait porter plainte ?
Elle ne savait pas, cela faisait exactement 2 ans qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici. Cet endroit était un cercle vicieux maladroit et ridicule. Manger pitoyablement , dormir pitoyablement, travailler pitoyablement. Juste dans le but de survivre ou de vivre pas trop malheureusement.
- T'as de la visite. lui cracha la gardienne en l'arrachant de sa reverie. Tellement près que Starne aurait juré avoir vu son haleine se matérialiser.
- Qui ?
- Je ne t'ai pas demandé de me répondre, tu te la bouches ou je t'accroches au poteau, compris ?
- Oui
Starne sortit de sa cellule, le dos courbé, suivit par le tintillemnt de clefs et le grincement des barreaux.
Elle marcha lentement afin de capter toutes les images qu'elle voyait hors de sa prison. Ces images, elle les aura bientôt oubliées car c'était ainsi que marchait son esprit. Il recevait, analysait et effaçait instantanément sans qu'elle n'ait mot dire.
Elle s'assit sur une chaise du parloir et fut étonné de l'être qui se trouvait devant elle. Un petit garçon brun, aux yeux bleus et la peau pâle.
- Bonjour
Il ne lui répondit pas mais la fixa intensément pendant quelques minutes. Starne commençait à perdre patience quand une femme surgit dans le cadre, affolée, les mains effectuant des geste ridiculement exagérés.
- Désolé, une occupation, enfin j'étais occupé et puis l'heure passe et on voit pas le temps passé..Enfin bref, ou en sommes-nous ?
La jeune femme avait un débit d'une vitesse incroyable et des cheveux parfaitement coiffés en carré plongeant. Starne songea alors à ce à quoi elle devait ressembler avec ses lunettes rafistolées et sa tignasse brune indomptée.
- Qui êtes-vous ? Demanda mollement la prisonnière.
Le sourire de la femme se rétracta en une moue déçue.
- Oh, vous ne savez pas, vous ne le reconnaissez pas ?
- Je ne sais pas quoi ? Que faites-vous ici ?
- Léo, léo est muet.
- En quoi cela me concerne-t-il ? C'est une blague, c'est ç..?
Le micro s'éteint, le temps était écoulé. Starne rejoint sa cellule, plus vide que jamais. Elle s'assit sur le piteux matelas, ses bras fins sous sa tête, lui servant d'oreillers.
Elle ne trouvait pas drôle ce genre de blague. Elle avait espéré que quelqu'un eut penser à elle, au moins une fois. Elle était furieuse en apparence mais, même si elle ne voulait pas l'avouer, gardait en espoir cette toute petite part de lumière qui lui soufflait que peut-être ce petit garçon avait bien un lien avec elle et qu'il reviendrait demain pour la voir. "Leo", "leo", elle murmurait son prénom, cherchant désespérément un souvenir, une image de sa vie passée et finit par s'endormir, ce prénom aux lèvres.