La justice française sous l’ancien régime était caractérisée par le nombre élevé des juridictions et leurs enchevêtrements. Mais ces juridictions étaient aussi caractérisées par leurs lenteurs, le cout important des procédures et la cruauté des peines fortement nuancé par la classe sociale du justiciable. De ce fait, les juges et les procureurs étaient peu aimés car ils défendaient un système impartial mais surtout un système favorable a leurs propres intérêts devenu impopulaire. Montesquieu puis Voltaire, dans leurs écrits portaient de violentes critiques a l’égard de la justice de l’ancien régime et ceci était même parvenu a l’étranger comme en Angleterre ou en Italie. Avant que la révolution n’éclate, de légers efforts avaient été fait comme l’abolition en 1780 de la question préparatoire qui consistait en une torture en vu d’arracher des aveux. Ces démarches étaient exécutées dans le seul but de donner quelques satisfactions à l’opinion publique. Des projets étaient toutefois établis mais restaient bien timides face aux doléances énoncées dans les cahiers des Etats généraux du 5 mai 1789 qui réclament des garanties sérieuses en faveur de la liberté individuelle comme l’abolition de la torture et supplice barbare avant la peine de mort, de meilleurs conditions d’incarcération, une condamnation qui n’entrainerait pas l’infamie pour la famille du condamné.
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Bonjour,La justice française sous l’ancien régime était caractérisée par le nombre élevé des juridictions et leurs enchevêtrements. Mais ces juridictions étaient aussi caractérisées par leurs lenteurs, le cout important des procédures et la cruauté des peines fortement nuancé par la classe sociale du justiciable. De ce fait, les juges et les procureurs étaient peu aimés car ils défendaient un système impartial mais surtout un système favorable a leurs propres intérêts devenu impopulaire. Montesquieu puis Voltaire, dans leurs écrits portaient de violentes critiques a l’égard de la justice de l’ancien régime et ceci était même parvenu a l’étranger comme en Angleterre ou en Italie. Avant que la révolution n’éclate, de légers efforts avaient été fait comme l’abolition en 1780 de la question préparatoire qui consistait en une torture en vu d’arracher des aveux. Ces démarches étaient exécutées dans le seul but de donner quelques satisfactions à l’opinion publique. Des projets étaient toutefois établis mais restaient bien timides face aux doléances énoncées dans les cahiers des Etats généraux du 5 mai 1789 qui réclament des garanties sérieuses en faveur de la liberté individuelle comme l’abolition de la torture et supplice barbare avant la peine de mort, de meilleurs conditions d’incarcération, une condamnation qui n’entrainerait pas l’infamie pour la famille du condamné.