Bonjour j’ai un devoirs en Français et je n’arrive pas à comprendre les questions posées. Merci beaucoup si vous m’aider

Voici le textes (et regarder le tableau en pièce jointe)
Texte 1 : Daniel Pennac, Messieurs les enfants
Un sujet d'écriture du professeur de français oblige Igor et son ami Joseph à imaginer que leurs parents sont redevenus des enfants dont ils sont les parents. Un matin, ils s'aperçoivent que leur rédaction est devenue une réalité. Les parents (Pope, Moune et Tatiana), devenus enfants, jouent à la guerre. Le narrateur est le père d'Igor, décédé quelques années plus tôt. Il regarde et commente l'aventure.
Sur le front de l'enfance les guerres cessent comme elles commencent. Après le Stalingrad de la cuisine, les belligérants1 décidèrent d'un commun accord que le salon ferait la meilleure des infirmeries. Pope, allongé sur le canapé, un torchon bourré de glace sur la tête, comme un vrai blessé de cinéma, était soigné par une Moune méticuleuse, pendant que Tatiana racontait l'histoire telle qu'elle avait décidé de vivre.
Tatiana - On dirait que ce serait comme ça, notre histoire. Moi je serais le méchant : Pope, tu serais le héros : et Moune, tu serais le plus grand docteur de la terre. Moune, t'es amoureuse de Pope et quand ce sera la paix tu vas te marier avec. Mais en attendant, tu vas avoir très peur que le héros se fera tuer par les méchants comme moi.
Moune (lèvres tremblantes) - I'va mourir?
Tatiana - I peut pas mourir puisque t'es amoureuse et que tu vas le marier à la fin !
Moune - C'est quoi, amoureuse?
Tatiana - Violente décharge d'adrénaline, brusque modification du rythme cardio-vasculaire ! (Elle se frappe la poitrine) Ça cogne là-dedans! C'est délicieux à ce qu'il paraît !
Conversation à niveau sémantique et grammatical imprévisible, comme Igor et Joseph pouvaient le constater, l'un et l'autre affalés dans les deux uniques fauteuils du salon.
Igor (l'air mauvais) - Ils se foutent de notre gueule, ou quoi?
Joseph - ...
Je ne voudrais me réjouir du malheur de personne, mais le doute que je lis dans le regard de ces deux-là me venge de toutes ces heures où Tatiana et moi débattions à perte de vue pour savoir si Igor était bien un enfant de son âge avec des préoccupations de son âge, ou un adulte miniature infiltré en douce dans notre couple pour juger la maturité.
- Il comprend infiniment plus de choses que tu ne le crois, affirmait Tatiana.
- À partir de quand a-t-il commencé à les comprendre ? demandais-je, penché sur le berceau d'Igor qui, pour le moment, prenait son pied pour une cornemuse.
- Je le vois dans son regard, s'obstinait Tatiana. Il a par moment, dans le regard...
Jusqu'à quel point l'enfant est il sujet à l'enfance ? c'était très exactement la question que se posaient Igor et Joseph...
Igor - Enfin, ils savent bien qu'ils ne sont pas de vrais enfants, qu'hier encore ils étaient adultes !
Joseph - Je ne sais pas.
Messieurs les enfants, © Éditions Gallimard, 1997.

Questions

1. Analysez la forme particulière du dialogue au début de l'extrait. Quel effet produit ce jeu avec la forme ?

2. Comment, par son écriture, l'auteur réussit-il à recréer le monde de l'enfance ?

Merci de developer au maximum
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